Depuis des années, je suis bien plus séries télé que films.
Ado, j’étais accro à la trilogie du samedi soir sur M6 et je ne ratais pas un épisode de Buffy contre les vampires, Charmed ou encore Angel. J’ai aussi passé des heures devant Les contes de la crypte, X-Files ( que j’avais même en jeu pc et où je n’ai jamais réussi à avancer ^^ ) et Supernatural, en étant je le reconnais, parfois un peu angoissée à l’idée de terminer ensuite la nuit seule dans l’appartement ( lorsque ma mère était de sortie ).
J’ai aussi eu ma période Hélène et les garçons ( ne me jette pas la pierre, j’ai déjà assez honte ^^ ), Beverly Hills, Hartley coeurs à vifs ( quelle nana n’a pas craqué sur Callan Mulvey alias Drazic ? ) ou encore La vie de famille ( c’est moi qui ai fait ça !? ).
En grandissant, je me suis tournée vers la danse en admirant les prouesses du groupe Upa Dance dans la série espagnole Un Dos Tres ( je reconnais que c’est en partie de là que ma naine tient son prénom ), mais aussi vers les enquêtes policières et les crimes en retrouvant David Boreanaz dans Bones ( plus aussi sexy que dans son personnage de vampire repenti, mais toujours pas mal ).
Bien évidemment, dans les années 90 j’ai surtout été marqué par THE série de tous les temps : Friends ! Impossible d’avoir grandi à cette époque sans avoir un minimum entendu parler de Rachel, Phoebe, Monica, Joey, Chandler et Ross. A moins d’avoir vécu dans un bunker !
C’est donc naturellement que l’idée de m’abonner à Netflix s’est imposée à moi. Et soyons clairs, ça n’a pas l’air de déplaire à la tribu.
Bien souvent, je me demande pourquoi j’ai encore une box tv avec un bouquet de chaîne basiques, puisque nous ne les regardons plus. Ou alors vraiment très rarement, du genre lorsqu’il y a un big bug avec Netflix ^^
Cette plateforme est une véritable source sans fin d’émissions télévisuelles. Il y en a pour tous les goûts et tous les ages.
Et comme tu l’auras compris, mon bonheur à moi quand je me connecte à Netflix, c’est de pouvoir dénicher des tas de séries tv.
Une petite récap’ de mes plus gros coups de cœur :

You : une adaptation d’une trilogie littéraire écrite par Caroline Kepnes, dans laquelle Joe Goldberg a une fâcheuse tendance à rechercher le grand amour quitte à devenir un peu énormément obsédé par l’élue de son cœur, au point de se transformer en un petit ami dangereux et paranoïaque.

Umbrella Academy : une série inspirée des BD du même nom, que j’avais adoré lire. Moi qui craignais de découvrir ce qu’allait bien pouvoir donner cette adaptation sur un écran, je dois dire que j’ai rapidement accroché. Même si tout n’est pas exactement comme dans les livres, les personnages et l’intrigue restent très intéressants. Une famille de super-héros qui se tapent sur le système, se réunit pour enquêter sur la mystérieuse mort du père, tout en essayant d’éviter l’apocalypse. La série est aussi déjantée que les BD et mon perso favori Klaus ( interprété par Robert Sheehan ) est encore mieux que celui que je m’étais imaginé en bouquinant.

Happy : âme sensible, s’abstenir ! Car ici, tu te retrouves dans l’univers tordu des comics inventés par Grant Morrison et Darick Robertson, qui sont aussi les créateurs de la série en question. Christopher Meloni n’a plus rien à voir avec son rôle de flic dans New York Unité Spéciale. C’est au travers de Nick, un ancien policier désormais tueur à gage, qu’il nous revient. Drogué, alcoolique, avec une vie pathétique, il a tout du mec qu’on préfère éviter et qui va nous faire changer de trottoir lorsqu’on le croise dans la rue. Lorsque sa fille dont il ignore jusque là l’existence, se fait kidnapper par un Père Noël fou, Nick se fait appeler à l’aide par Happy, une licorne bleue que seul lui peut voir et entendre. Pensant dans un premier temps perdre la tête ou être encore sous l’effet de stupéfiants, il finir par croire l’ami imaginaire de sa fille et va se plonger dans une traque pour la retrouver. Une série à ne surtout pas mettre dans les mains des plus jeunes, car elle est très trash !

Stranger Things : un mélange des années 80 / 90, où l’on retrouve de nombreux clins d’œil à des films / musiques / jeux de mon enfance. Un gosse qui disparaît sans raison et qui ne laisse derrière lui que son vélo, des événements étranges à la Stephen King qui se passent dans la petite ville sans histoire d’Hawkins, une gamine nommée Onze avec d’étranges pouvoirs, une mère qui finit par communiquer avec son enfant grâce à une guirlande lumineuse et des amis qui vont tout faire pour retrouver leur copain…. Il ne m’en fallait pas plus pour dévorer en quelques jours les différents épisodes.

Black Mirror : un thème commun » les nouvelles technologies « , pour des épisodes qui ont chacun leur propre histoire. Ce qui m’a beaucoup plu dans cette série, c’est justement le fait de pouvoir regarder les épisodes dans n’importe quel ordre, puisqu’ils ne se suivent pas. Ils montrent tous de façon moqueuse mais tellement juste, notre dépendance aux écrans et à la technologie qui nous entoure. De notre besoin de nous mettre en avant sur les réseaux sociaux en oubliant bien souvent notre vie réelle, à notre incapacité à nous gérer sans tous ces gadgets qui font notre quotidien, Black Mirror est une petite pépite qui nous met en garde sur notre avenir.

Good Girls : des mères de famille qui ont à première vue l’air bien sous tout rapport, vont finir par braquer un supermarché pour résoudre leurs problèmes d’argent. De fil en aiguille, elles vont se faire repérer par le gang du coin, qui va les obliger à collaborer avec lui. Pas évident de continuer à être une mère et une épouse présente, quand on doit désormais vivre dans le mensonge et la crainte de se faire pincer.

Atypical : Sam est un jeune autiste de 18 ans, passionné par les manchots, qui un jour annonce à sa famille qu’il désire avoir une petite copine. Au travers d’épisodes plein d’humour, on en apprend un peu plus sur son quotidien et sa façon de voir la vie, ainsi que sur sa famille ( un père qui a du mal à tisser des liens avec lui, une mère qui le couve beaucoup trop, une sœur toujours là pour lui qui parfois à l’impression de ne pas avoir toute l’attention qu’elle mérite , un ami et collègue de travail loufoque ). Une série avec un sujet fort, à la fois captivante et amusante.

The Crown : une série qui m’a beaucoup surprise. Au départ ce n’est pas le genre de thème qui m’intéresse. Je ne suis absolument pas faits historiques, ou histoire de la royauté. Mais à force d’en entendre parler, j’ai voulu me faire mon opinion. Belle découverte du coup. The Crown nous plonge dans la vie de la reine Élisabeth 2, allant de son enfance, à son couronnement, puis à son règne. Moi qui ne savais rien de cette famille royale, plusieurs points m’ont étonnée et par conséquent, captivée. Comme apprendre que normalement, la reine ne devait pas accéder à la couronne et que c’est suite au désistement de son oncle, puis la mort de son père, qu’elle en est arrivée là. Ou encore qu’elle a beaucoup regretté de ne pas avoir eu une éducation scolaire » normale » et que n’ayant pas appris les cours de base, elle était souvent embarrassée lors de conversations. Puis les petites intriguent familiales, les coups bas, les désaccords, ça donne aussi envie d’en voir davantage.

Workin’ Moms : une série où les jeunes mamans peuvent plus ou moins s’identifier aux personnages principaux. Être parents n’est pas de tout repos et ici, on en parle sans tabou. Allaitement, libido en berne, relation homme / femme, problème de couple, carrière professionnelle, envie ou non d’un autre enfant… C’est au travers d’un groupe de parole, avec des mères plus différentes les unes que les autres et pas forcément toujours très équilibrées, que ces sujets sont abordés de manière franche et crue. Ce qui bien évidemment donne des scènes plutôt comiques.

Lucifer : un diable que l’on ne peut qu’aimer ! Il est sexy, sûr de lui, avec un humour et des jeux de mots sans pareil. Comme il en avait assez de devoir gérer les enfers, il a décidé de prendre sa retraite et de venir sur la Terre pour devenir patron du Lux, un nightclub à la mode se trouvant à Los Angeles. Et quand l’envie lui en prend, il donne un petit coup de main à une policière qui semble être immunisée contre ses pouvoirs.

La Casa De Papel : qui n’en a pas entendu parler ? Il faut être un ermite pour ne pas avoir déjà vu ne serait-ce qu’une affiche avec un masque de Dali et une tenue rouge. Pour la faire courte, cette série devrait nous pousser à nous remettre en question, car à l’instar de Breaking Bad , on prend partie pour les méchants de l’histoire. On espère que ces braqueurs vont s’en sortir et que la police continuera à être menée en bateau par le Professeur, le cerveau du casse du siècle.

The Witcher : une première saison qui fait son petit effet si comme moi tu es fan de magie, dragon et univers fantastique. Ici on est en plein dans le fantasy médiéval et bien évidemment de nombreuses querelles ont lieu entre les différents peuples. Dans cette partie, on suit les aventures d’un Sorceleur chasseur de monstres, d’une sorcière et d’une princesse, au destin commun. Encore une série inspirée de bouquins, qui donne envie justement de se plonger dedans.

Arrested Development : un peu d’humour et de vannes légères ( ou pas ) ne font pas de mal de temps en temps. Ce n’est pas avec cette série que l’on augmente ton intellect ^^ Mais on rit des situations dans lesquelles se retrouve la famille Bluth, qui suite à l’arrestation du père pour abus de biens sociaux, voit ses capitaux bloqués. Terminé le luxe et bonjour la galère du travail.

Poupée Russe : Natasha Lyonne que j’ai connu lorsque j’étais ado dans American Pie, est à la fois créatrice de cette série et l’actrice principale. Elle est prise dans une spirale infernale, l’obligeant à mourir sans cesse et à revenir à la vie toujours au même instant, lors de sa fête d’anniversaire. Elle essaye désespérément de mettre fin à cette situation mortelle.

Bates Motel : un grand plongeon dans l’adolescence de Norman Bates, le psychopathe du roman Psychose, dont Alfred Hitchcock réalisa un film du même nom. On apprend petit à petit comment ce jeune homme tellement proche de sa mère ( bien trop proche ) qui a l’air parfait et si serviable, va se transformer en tueur, sans qu’il n’en soit conscient.

The Last Kingdom : un beau gosse Saxon avec une sacrée crinière, qui fut kidnappé par les Scandinaves puis adopté par l’un d’eux, et qui a bien du mal à savoir à quel camp il appartient… Une atmosphère à la Vikings, des batailles à longueur d’épisodes, du sexe, de la traîtrise… Et quelques personnages qu’on voudrait bien étriper de nos mains !

Dirk Gently : quand un ancien hobbit ( Elijah Wood ) fait la rencontre d’un détective holistique ( Samuel Barnett ), qui croit à l’interconnexion fondamentale de toute chose , ça donne une série bien marrante. Des méthodes d’investigation étranges qui mènent bien souvent à des situations loufoques, des éléments qui n’ont ni queue ni tête pour le commun des mortels mais qui sont forcément reliés d’une manière ou d’une autre pour le détective, dans une série inspirée des romans de Douglas Adams.

Santa Clarita Diet : une mère de famille interprétée par Drew Barrymore se change un jour en zombie sans savoir pourquoi. Mais pas un zombie crade et putride comme on a l’habitude de l’imaginer, qui ne sait plus que grogner et déambuler bizarrement. Elle, elle garde toute sa tête ( ou presque ), ainsi que son physique avantageux. Et c’est aidé de sa fille et de son époux, qu’elle va tenter de calmer ses nouvelles pulsions et son envie de dévorer de la chair humaine, tout en continuant à bosser, gérer sa maison et à jouer son rôle de mère et de femme aimante. Même si pour cela, toute la charmante famille va devoir mentir régulièrement et cacher quelques cadavres dans le placard.

Living With Yourself : une série qui a un côté Mes doubles, ma femme et moi, et dans laquelle on retrouve Paul Rudd ( alias Ant-Man ou encore le mec de Phoebe dans Friends ). On le retrouve même doublement, puisque suite à un procédé devant faire de lui une meilleure personne, il se voit dupliqué. Il va donc devoir vivre avec cet autre lui, qui essaie de le remplacer autant à son travail, qu’auprès de sa femme et de ses amis.

Dark Crystal : cette série est une préquelle du film de 1982, mettant en scène des marionnettes. J’adore le fait que l’aspect de la version originale est été conservé, tout en y ajoutant quelques éléments réalisés avec nos techniques cinématographiques actuelles. Il aurait été inconcevable de se plonger dans l’univers de Dark Crystal sans inclurent des marionnettes! On y découvre le conflit entre les Gelflings et les Skeksès , qui usant du pouvoir du Dark Crystal, écrasent petit à petit le premier peuple. Mon plus gros coup de cœur et une série qui est géniale à regarder avec sa tribu !

Daybreak : un univers post-apocalyptique où tous les adultes sont transformés en zombies qui cherchent à dévorer les gamins et un lycéen, Josh Wheeler qui tente de retrouver celle dont il est fou amoureux. On ajoute à cela des tas de références aux années 80/90 et surtout Matthew Broderick qui jouait l’ado rebelle et futé de La folle journée de Ferris Bueller. Ce qui donne une série drôle, sans prise de tête, qui malheureusement n’aura pas de seconde saison.