Don du sang : ma victoire face à l’anorexie

Gamine j’avais une peur bleue des aiguilles. Mais en grandissant, j’ai bien dû apprendre à gérer ça. Entre mon besoin de me faire tatouer et les différentes injection durant ma grossesse ou pour mes pathologies…

Du coup, j’avais en tête depuis bien longtemps de faire des dons du sang. Alors qu’à l’époque de ma phobie, j’étais certaine de n’en être absolument pas capable.

Malheureusement, suite à mon poids trop faible, il m’était tout simplement interdit de le faire.

Une frustration intense pour moi, tout comme une raison de plus de rejetter ce corps que je ne supporte pas.

Sauf que ce corps, petit à petit, il se modifie, puisque je reprends doucement du poids. Je ne l’aime pas plus pour autant, loin de là, car cette transformation est assez difficile à accepter. Mais enfin, il a pu m’aider à concrétiser ce projet qui me tenait tant à cœur.

Étant désormais tout juste à la limite minimum du poids nécessaire pour pouvoir faire ce don, j’ai eu l’immense joie de prendre rendez-vous auprès de la maison du don du sang de Marseille .

Je dois dire que lorsque j’ai dû sur place, répondre à quelques questions, j’ai eu peur que l’on me renvoie chez moi, sans avoir pu remplir la mission que je m’étais fixée.

Car il faut peser minimum 55kg, et que clairement je ne suis pas tout à fait à ce poids. J’oscille plus entre 53 et 54, atteignant les 55 que dans mes phases de crises d’endo belly.

Combiné à cela le fait que je suis régulièrement en anémie… Je ne partais pas gagnante…

Quel soulagement quand après m’avoir piqué le doigt, pour justement tester mon sang de façon à vérifier mon taux de globules, on m’a dit que tout était ok. Feu vert pour faire mon tout premier don de sang !

Une fierté énorme pour moi, d’avoir relevé ce challenge ! Je n’aime clairement pas les chiffres qui depuis un moment s’affichent sur la balance. Mais grâce à ça, j’ai peut-être pu aider / sauver quelqu’un. Une claque directement envoyée à Ana !

Après avoir fais don de mon lait maternel, j’ai pu faire un autre type de don!

Alors même si je sais que je ne suis pas prête d’être autorisée à donner du plasma ou des plaquettes ( entre autre parce que mes vaines sont bien trop fines et ne le supporteraient pas ), je me suis fixé pour objectif de maintenir ce poids, pour pouvoir renouveler cette merveilleuse expérience.

Comme tu peux le voir, les réserves de sang sont au plus bas ! Il faut des donneurs d’urgence ! Alors fonce ! Tu viens l’estomac plein, tu remplis un petit questionnaire, tu testes ton taux de globules et c’est partie ! Ça ne prend qu’une dizaine de minutes pour remplir une poche de ton sang et ça pourra sauver plusieurs vies !

Pour finir, tu as droit à une collation ( sandwich, biscuits, compote, jus de fruits, soda…).

N’hésite plus !

Peut-on soulager les douleurs d’endométriose avec un gel au CBD ?

Depuis 1 mois, les douleurs engendrées par mes différentes pathologies, sont plus intenses.

Elles montent le long de ma colonne vertébrales, irradient dans la nuque et se propagent inlassablement dans ma jambe droite.

J’en viens à marcher le dos voûté, pliée en deux. Et encore, ça c’est lorsque  » tout va bien « … Car il arrive que ces douleurs me paralysent le dos et / ou la jambe.

Dans ces moments, j’avoue qu’un massage m’aide un peu. Du moins, sur le coup. Car une fois les mains de mon Chéri hors de contact, ces foutues douleurs reviennent de plus belle.

C’est pourquoi j’ai voulu essayer un gel au CBD.

Même si au départ ce type de produit est préconisé pour les douleurs articulaires et musculaires, j’avais entendu dire par différentes endogirls qu’il était bien utile pour apaiser le corps lors de crises dues à l’endo.

J’ai donc commandé un pot de 300ml de gel au CBD via Amazon, de la marque 5Kind (clique ici).

Il m’est revenu à 23€97 ( soit 79€90 le litre) et m’a été livré gratuitement en 1 jour ouvré (en prime).

D’aspect, ce gel me fait beaucoup penser à de la danette. Il a une texture agréable, non grasse, qui ne colle pas et est rapidement absorbée par la peau (sans la dessécher) , ce qui évite de tâcher les vêtements.

L’odeur de menthe est très plaisante. D’ailleurs ce côté mentholé rafraîchit instantanément la zone sur laquelle le gel est appliqué.

Niveau bienfaits, je dois reconnaître que je suis bien contente d’avoir décidé de tester ce produit. Même si au départ, j’hésitais beaucoup à investir autant dans une crème…

Mon Chéri me masse le dos et la nuque lorsque de fortes crises refusent de se calmer, ce qui me soulage durant un bon moment (sans toutefois faire complètement disparaître les douleurs). Je parviens doucement à me détendre.

Et ce qui est le plus appréciable, c’est l’utilisation sur le ventre, quand l’endo belly fait des ravages. Dans ces moments, mon ventre est ultra gonflé (version femme enceinte) et douloureux (l’endo belly provoque de gros troubles digestifs). Je me masse du coup le ventre avec ce gel et encore une fois, je sens qu’intérieurement ça s’apaise.

Attention, je ne dis pas non plus que je retrouve un ventre normal. Mon ballon reste en place, malheureusement. Mais je me sens mieux, moins nauséeuse.

Bref… Je l’ai adopté !

18 ans de nous

15 juin 2021… Voilà que nous fêtons nos 18 ans en tant que couple. Ce qui n’est vraiment pas rien, sachant que cela représente tout juste la moitié de ma vie…

Nous en avons vécu des choses ensemble : premier logement sans nos parents et en même temps premier logement en couple, premier enfant alors que je venais tout juste d’avoir 19 ans, mariage, 2 autres enfants pour avoir notre tribu complète alors que je n’avais que 25 ans et toi 27, premier achat d’une voiture neuve, changement de vie en déménageant dans le Sud, achat ensemble d’un appartement…

Et tout ça, ce n’est rien comparé aux épreuves que nous vivons depuis quelques années.

Ça a commencé avec ton opération, pour continuer avec mon anorexie… Puis d’autres pathologies sont venues s’incruster chez moi…

De nombreuses fois je t’ai dit que tu serais mieux sans moi, qu’il serait plus simple que je sois hospitalisée ou que je parte. Que mon état compliquait bien trop ta vie et celle des gremlins. Et pourtant, nous sommes toujours unis. Malgré les hauts et les bas, les disputes, ces moments où mon manque d’alimentation m’empêchait d’être cohérente et raisonnable…

Dernièrement, l’adénomyose et l’endométriose sont venues s’ajouter à la longue liste de mes soucis de santé. Rendant mes journées comme mes nuits insupportables depuis quelques mois (et par conséquent les tiennes aussi) . S’immiscant sournoisement et avec douleur dans notre intimité. Entravant le moindre de mes déplacements et allant jusqu’à me paralyser le dos ou la jambe droite par instants.

Encore une fois, malgré tout ça, nous continuons main dans la main. Nous affrontons ces situations, avec plein d’interrogations sur l’avenir, ensemble.

Comme quoi, l’amour est plus fort que tout…

Jusqu’à Mars…

Endométriose & adénomyose : des noms étranges pour tant de souffrance

Endométriose & adénomyose : des noms étranges pour tant de souffrance

24 ans… Il aura fallu 24 ans pour que l’on mette le doigt sur ce qui ne va pas… Un sacré paquet d’années tout de même…

Et pourtant, ce n’est faute d’avoir crié haut et fort que je souffrais ( et que je souffre encore ). Mais malheureusement, cela ne suffit pas avec l’endométriose. Il est bien plus simple de ne pas croire les femmes, de leur dire que tout est dans leur tête, de les faire douter d’elles. Pourquoi chercher plus loin ? Pourquoi former les médecins sur cette maladie qui touche 1 femme sur 10 ?

Le seul moyen de faire bouger les choses, de mettre en avant l’endométriose dans l’espoir que tout un chacun, un jour, puisse savoir de quoi il s’agit et éviter ainsi l’enfer de l’errance médicale à nos filles, sœurs et amies, c’est d’en parler le plus possible.

C’est pourquoi j’ai envie de témoigner. Même si je n’en suis qu’au début de mon traitement. J’ai déjà un long parcours derrière moi…

Mes premières règles ont débarqué en pleines vacances d’été, alors que j’étais chez mon père. Je m’en souviens très bien, même si à l’époque je n’avais que 11 ans. Je savais ce qu’il se passait, mais je n’étais pourtant pas bien fière en allant prévenir ma belle mère que je venais de flinguer les draps de mon lit.

Mes cycles étant de suite totalement imprévisibles, avec des périodes de saignements longues et de plus en plus rapprochées, ainsi que de l’acné qui commençait à bien s’installer, on m’a immédiatement mise sous pilule. Ouais… 11 ans et déjà sous pilule… Mlle Microval venait d’entrer dans ma vie, pour y rester un bon bout de temps.

Pourtant, malgré ça, j’ai très vite compris que les règles n’allaient pas être une partie de plaisir pour moi. Combien de fois ai-je fini à l’infirmerie du collège, pliée en deux de douleur, espérant que tampons et serviettes tiendraient le coup. J’en ai passé des journées à me gaver de Spasfon, recroquevillée en position fœtale sur mon lit, sans oser bouger d’un millimètre pour que la douleur ne se propage pas.

Et comme si ça ne suffisait pas, de big migraines venaient m’achever, au point de m’envoyer chez un neurologue, qui après un scanner correct, m’a collé durant une dizaine d’années sous traitement de fond.

Au milieu de tout ça, alors que j’étais en 3ème, j’ai dû me rendre régulièrement chez un kiné suite à des crises de sciatique. On sait désormais que c’est l’un des symptômes de l’endométriose. Je me souviens de la gêne que je ressentais à devoir me retrouver sans pantalon devant cet homme, pour qu’il puisse me placer des électrodes sur les fesses et jambes… Pas évident lorsque l’on est tout juste ado… C’est aussi la période où j’étais sans cesse fatiguée, sans pourtant parvenir à fermer l’œil la nuit ( encore un des fameux symptômes ), ce qui me conduira à m’inscrire au CNED en seconde.

Microval ne faisant pas vraiment de miracle, j’ai eu de nouvelles compagnes de galère : Jasmine et Leeloo.

À 19 ans, j’ai eu mon premier gremlin. Sachant que ma mère avait eu beaucoup de mal à m’avoir, je voulais avoir des enfants jeunes, ce que je fis, puisqu’à 25 ans, je donnais naissance à mon 3ème. Je me dis aujourd’hui que j’ai bien fait de réagir comme ça, car qui sait si désormais j’aurais autant de facilité à tomber enceinte, sachant que l’endométriose peut compliquer grandement les choses.

Mes 3 grossesses ont été très compliquées, avec pour chacune un placenta praevia. J’ai passé énormément de temps aux urgences car je perdais du sang. Je n’en pouvais plus de devoir écarter les pattes devant tous ces internes et de me faire triturer à tout bout de champ. Sans parler de l’accouchement pour mon plus grand, qui me laissera toujours un bon traumatisme gravé en moi suite à la négligence du personnel de la maternité… J’ai un trou de plusieurs heures pour cette journée, car à peine mon fils fut posé sur moi, que je tombais dans les pommes.

En 2015, voulant perdre du poids et me muscler, j’ai fini par tomber dans l’anorexie et l’orthorexie. En seulement 6 mois, 26 kilos s’étaient envolés, me faisant descendre au niveau de l’imc dans la catégorie  » famine ».

Du coup, toute une batterie de pathos était venue se glisser en moi : aménorrhée, insomnie, dépression, incapacité à me concentrer, irritabilité, bradycardie, gamma GT très élevées sans qu’on ne sache pourquoi, fortes douleurs aux genoux m’empêchant de marcher ( il me faudra plusieurs mois de kiné pour calmer ce souci)…

À partir de 2018, malgré l’absence de règles, je me suis rendue compte que toujours aux mêmes périodes, différents symptômes s’imposent à moi. Tout d’abord, durant une semaine, j’ai de la fièvre ( moi qui n’en fais jamais), des nausées, des maux de gorge et des douleurs dans le bas du ventre, ainsi qu’une forte constipation et un ventre énorme . Environ 15 jours après, je me réveille trempée plusieurs fois par nuits et je subis de fortes diarrhées et des RGO. Mon ventre est encore plus gonflé, dur comme du bois, douloureux, au point de ne pas pouvoir me plier pour mettre mes chaussures et de ne pas supporter le moindre vêtement qui passe dessus. Hors de question de mettre un jean, je dois passer ma vie en legging même en hiver.

J’en parle à mon endocrino / nutritionniste à chaque fois que je le vois, mais ça ne l’inquiète pas. D’après lui, étant maigre suite à l’anorexie, dès que j’avale quoique ce soit, même de l’eau, mon ventre réagit. Il me compare aux enfants des pays en sous-développement.

À force de rabâcher tout ça à mon généraliste, il me conseille de voir un gastro. Je vais en voir 2, l’un fin diplomate me fera retomber de plus belle dans l’anorexie alors que j’avais fait de gros progrès, l’autre m’expliquant que je souffre à la fois de la maladie de Gilbert ( en effet je suis souvent très jaune et mon taux de bilirubine crève les scores ) et du syndrome de l’intestin irritable. Consultation qui se finira avec une liste de 3 pages d’aliments que je ne dois plus manger.

Durant plus d’un an, je vais suivre au mieux cette liste d’aliments proscrits, moi qui ne mange déjà pas grand chose. Rien que l’idée d’avaler une pomme me fait alors frémir. Tout ça pour rien, car mon ventre refuse de dégonfler et les douleurs sont de plus en plus présentes.

En été 2020, alors que je suis en vacances avec mes Gremlins dans la petite ferme de Haute Loire que nous adorons, je commence à avoir des douleurs bien plus fortes que les précédentes. Je sers les dents, tente de tenir le coup, sachant que mon mari est sur Marseille pour sa formation, et que je dois gérer les enfants. J’arrive à mettre en place un barbecue, je prépare le repas pliée en 2, et je m’installe à table avec les nains. Sauf que je ne peux rien avaler car j’ai de grosses nausées. Je dois passer le reste de la journée allongée sur mon lit, les larmes aux yeux, à espérer que le doliprane que je viens de prendre fasse vite effet.

Malheureusement, rien n’y fait. Je pleure et hurle de douleur, avec la sensation d’avoir des contractions comme si j’allais accoucher. Les enfants commencent à paniquer, surtout que nous sommes loin de tout, sans voisins, perdus dans la campagne.

En début de soirée, je ne tiens plus allongée, mais pas non plus assise ou même debout. Je sens que je suis sur le point de vomir et descends à toutes jambes les escaliers pour courir dans la salle de bain. Je me vide du peu que j’avais dans l’estomac et décide de prendre une douche brûlante pour tenter d’apaiser les douleurs.

Je suis vite obligée de sortir de la douche car je fais plusieurs malaises, au point que mon grand me retrouvera sur le sol de la cuisine, dont je suis incapable de me relever.

Sous le choc, apeuré par mes gémissements et mon état, il appelle le samu qui envoie un médecin de garde. Celui-ci va m’injecter du Nefopam, un antalgique utilisé à l’hôpital, et trouver une masse sur la droite de mon ventre. Il me conseille d’aller dès le lendemain faire une échographie.

Entre-temps, mon fils a téléphoné à son père, qui décide de venir depuis Marseille.

Le jour suivant, l’échographie va révéler une lame d’épanchement péritonéale en flan droit et au pelvis. On m’envoie aux urgences faire dans la foulée un scanner qui confirme ce diagnostic, sans pour autant faire quoique ce soit pour la douleur ni mon ventre si gonflé. On me prescrit du Movicol pour 6 mois, estimant que je suis juste constipée. Du coup, Vincent décide qu’il va retourner sur Marseille, pensant que ça va passer. Je suis dévastée et le supplie de rester, sachant que 2 jours après il sera en vacances. J’ai l’impression qu’il ne me croit pas lorsque je lui explique ma souffrance. Il faut dire qu’elle est minimisée par mes médecins depuis longtemps et qu’elle vient d’être totalement balayée par les internes des urgences. À contre cœur, il reste.

Heureusement, car le soir même, je me retrouve dans un état pire que la veille et je finis par être emmenée aux urgences par les pompiers.

J’ai peur, j’ai extrêmement mal, je ne peux même pas me lever ( ce qui va les obliger à me porter pour me mettre sur un brancard ), je claque des dents car je suis en hypothermie, j’ai le crâne prêt à exploser et des nausées qui ne me lâchent pas. Et par dessus tout, je m’inquiète pour les enfants qui se retrouvent seuls dans la ferme car les pompiers ont demandé à Vincent de nous rejoindre à l’hôpital.

Je reste des heures en simple blouse d’hôpital sur le brancard, grelottant ( les nuits sont froides là-bas même en été), seule car Vince n’a pas le droit d’entrer dans l’hôpital suite au Covid, à implorer qu’on me donne quelque chose pour stopper la douleur.

Rien pour la douleur… Par contre, j’ai le droit à un lavement, qui laissera pour toujours un énorme sentiment de honte en moi. Car oui, on me le répète, mon état je ne le dois qu’à moi-même. Je n’ai qu’à arrêter d’être anorexique ( c’est clairement ce que l’interne ma dit plusieurs fois) pour ne plus finir constipée.

Je sors de là en larmes, humiliée, ravagée…

Les mois passent et je continue à expliquer à mes médecins que malgré l’absence de règles, je sens bien que mes symptômes ( qui s’aggravent) sont liés à mes cycles disparus.

Les douleurs augmentent en intensité et sont plus fréquentes. À cela s’ajoute des brûlures en urinant et de nouvelles crises de sciatique.

En octobre, le jour de l’anniversaire de mon plus jeune, je suis à peine capable de tenir sur mes jambes. Mais je me refuse à lui gâcher sa journée et demande juste à mon généraliste de me faire une injection de Nefopam pour tenir le coup. Il décide de m’en prescrire pour que je puisse en avoir en stock. Normalement c’est en injection, mais je peux avaler le contenu des fioles. Ça fera l’affaire d’après lui.

Le lendemain, Vincent téléphone au samu où une femme lui dit que ces douleurs sont tout simplement dû à mes règles qui vont revenir… Sortant de la bouche d’une toubib, mon mari y croit et me ressort exactement les mêmes paroles (ce qui me blesse bien entendu et me fait me sentir très seule face à ma situation )… Sauf que non, il n’est pas normal d’avoir autant mal à cause des règles… Quelques heures après, me voici une nouvelle fois transportée aux urgences par une ambulance. Encore une fois, même verdict alors que je suis sous Movicol depuis août…

Je vis comme ça durant des mois… À me gaver de Nefopam, qui pour éviter une dépendance et commençant à faire de moins en moins effet, devra être pris en alternance avec du Ketoprofene. Je passe mes journées et mes nuits avec des bouillottes brûlantes sur le ventre et le bas du dos (elles sont tellement chaudes que j’ai désormais de belles brûlures). Je suis incapable de prévoir quoique ce soit à l’avance, car je peux aller très bien et la minute d’après me tordre de douleur dans un coin. Je jongle entre période de constipation et semaines où je pourrais camper dans les WC… J’ai eu beau reprendre un peu de poids et stabiliser mon imc à la limite du minimum qu’il me faut pour être dans la catégorie  » normale », ainsi que stopper le sport et manger à nouveau certains aliments, mon ventre n’a pas décidé de se calmer.

Il est même arrivé qu’on veuille me laisser passer en caisse en croyant que j’étais enceinte… Pas évident à gérer mentalement lorsque l’on souffre d’anorexie. Un ventre de femme enceinte quand on fait une fixette sur son poids, ça pousse à se restreindre encore plus. Donc je dois lutter pour ne pas replonger.

Début 2021, je tente le tout pour le tout et contacte l’association EndoFrance. Suite à mes symptômes, on me conseille de consulter certains médecins spécialisés dans l’endométriose sur Marseille. Je prends alors un rdv en visio avec une gynéco du Centre Endométriose Marseille.

Après écoute de mes symptômes ( dont la douleur durant les rapports sexuels), elle me prescrit une IRM à faire à la clinique Bouchard.

Celle-ci faite, j’ai à nouveau rendez-vous avec cette charmante gynéco, mais ce coup ci directement à son cabinet.

C’était il y a 11 jours…

IRM sous les yeux, quelques questions, puis une écho faite avec énormément de douceur et de bienveillance, et me voici enfin avec un réel diagnostic : adénomyose et endométriose.

Je suis ressortie de cette consultation en larmes. Des larmes de joie, de délivrance… Un poids venait d’être retiré de mes épaules ! Je n’étais et je ne suis pas folle ! J’avais raison de penser que quelque chose n’allait pas avec mon utérus. Que ces symptômes arrivaient bien à des périodes précises chaque mois ( d’ailleurs mes règles étant revenues depuis quelques mois, ça c’était facilement confirmé).

Il aura fallu de nombreuses années, beaucoup de douleur, énormément d’incompréhension de mon entourage, de l’humiliation et surtout une perte de confiance de ma part pour le corps médical, mais ça y est ! Un nom a été mis sur ma souffrance.

Alors même si cette petite victoire n’est que le début d’un nouveau parcours du combattant, dans lequel je vais devoir subir les effets secondaires d’un traitement pour être en pré ménopause, je souris de pouvoir enfin dire  » non, ce n’est pas dans ma tête !« . D’ailleurs je trouve cela aussi «  amusant  » de devoir prendre cette pilule devant stopper mes règles, quand on sait que le but de tous mes médecins jusque là était de les faire revenir 😅

Je pense de temps en temps faire le point sur mon avancée face à l’endo et l’adénomyose, ici, sur ce blog. Car malheureusement ces maladies invalidantes et peu glamours, sont très méconnues.

Il faut en parler ! Il faut que chaque futur médecin les étudie et sache les dépister !

En attendant, je remercie mille fois les bénévoles de EndoFrance qui m’ont aiguillé vers des docteurs qualifiés. Je viens d’ailleurs de devenir adhérente, pour soutenir cette association et m’informer au maximum ( pour faire de même c’est ici).

Prochaine étape : ostéopathe et naturopathe…

Endométriose & adénomyose : des noms étranges pour tant de souffrance

Au passage, je recommande grandement la lecture du livre En coloc avec l’endométriose de Fanny Robin ( clique ici )! En le lisant, on se sent moins seule et on finit même par sourire …

Sunday Natural, mon avis sur leurs compléments alimentaires

Je te retrouve aujourd’hui pour te parler à nouveau de l’enseigne Sunday Natural. Oui, je dis «  à nouveau  » car je t’avais déjà présenté cette marque et ses valeurs, lors de la publication d’une recette à base de poudre de shiitake, que tu peux découvrir ici.

Cette fois-ci, c’est pour te donner mon avis sur certains compléments alimentaires proposés par Sunday Natural, que je prends le temps d’écrire ces quelques lignes.

Mais d’abord, laisse moi te planter le décor…

Si tu me suis depuis longtemps, tu sais que je souffre depuis 2015 d’anorexie mentale. Cela signifie que je mange et prends plaisir à manger, mais que malheureusement, j’ai éliminé bien des aliments de mes repas. Ce qui, lié à une bien trop forte activité physique durant 5 années, a eu de grosses conséquences sur mon corps, entraînant d’autres problèmes de santé.

Dont, entre autres, le syndrome de l’intestin irritable ainsi que la maladie de Gilbert, et une anémie.

J’ai eu beau durant 1 an et demi , suivre une alimentation pauvre en fodmap, qui du coup m’a fait rayer d’autres aliments de ma maigre liste acceptée par l’anorexie, rien ne s’est arrangé.

C’est pourquoi j’ai dû passer différents examens et consulter de nouveaux spécialistes.

C’est là que l’on m’a conseillé de prendre certains compléments alimentaires. À savoir, des vitamines, du fer et des gélules à base de curcuma.

Le fer, j’en manque beaucoup, d’où l’anémie, donc je dois remonter ça à l’aide de comprimés à avaler tous les jours.

Sunday Natural, mon avis sur leurs compléments alimentaires

Les vitamines, je dois en prendre sous 2 formats: 2 ampoules de vitamine D à 15 jours d’intervalle, et de la vitamine B.

Pour cette dernière, je me suis donc tournée vers les gélules All in one de Sunday Natural, ( 26€90 les 120) qui en plus de m’apporter mon complément en vitamine B, me permettent de faire le plein d’autres nutriments nécessaires à mon corps. Ces gélules contiennent non seulement, différentes vitamines (B12, C, D3, K2, E…), mais aussi des acides aminés, des oligo-éléments et des minéraux.

Avec tout ça, je dois dire qu’après 3 semaines de cure, je me sens bien moins fatiguée, même si je ne pète pas le feu tous les jours non plus ^^ Ça m’aide à pallier au manque de certains nutriments qu’engendre mon anorexie. Le tout grâce à des compléments végans, qui ne sont pas bourrés d’additifs, de colorants ou de conservateurs.

On m’a aussi demandé de prendre des gélules de curcuma, dans l’optique de calmer mes douleurs digestives et de protéger mon estomac et mon foie. Du coup je fais aussi une cure de Bio curcuma 1100 ( 14€90 les 240).

Encore une fois, il s’agit de compléments végans Sunday Natural, sous forme de gélules.

Avec la maladie de Gilbert, je suis souvent très jaune car j’ai un taux de bilirubine élevé. Le curcuma permettant de réduire ce taux, ma peau retrouve doucement une teinte plus normale. D’ailleurs, ma prise de sang de la semaine dernière, montre que mon niveau de bilirubine est rentré dans la norme. Merci donc à ces compléments de curcuma, qui y ont certainement contribué.

Sunday Natural, mon avis sur leurs compléments alimentaires

Ce que j’apprécie tout particulièrement avec les gélules de Sunday Natural, c’est qu’elles arrivent dans des pots en verre. Ce qui est bien plus écologique que les habituels contenants en plastique.

Pour ce qui est du tarif, après comparaison avec d’autres enseignes, Sunday Natural est très compétitif. En plus, il est possible de prendre des packs de plusieurs mois, ce qui est plutôt avantageux.

La livraison reste très correcte, puisqu’il faut compter 4€90 pour une commande pour la France, sachant qu’elle est gratuite dès 79€ d’achat.

Le code FEESUNDAY te donne le droit à une réduction de 10% sur tout le site jusqu’au 18 avril 2021 ( hors coffret et non cumulable avec d’autres offres ).

Big nouvelle ! Un concours t’attend sur mon compte instagram, avec 2 lots à la clé. 2 personnes vont pouvoir remporter un lot de ces 2 compléments alimentaires. Fonce tenter ta chance !

Velouté carotte, potimarron, curcuma & poudre de shiitake Sunday Natural

Velouté carotte, potimarron, curcuma & poudre de shiitake Sunday Natural

Les jours passent et ne se ressemblent pas. Par moment le soleil illumine et réchauffe les cœurs, alors que certaines journées sont bien plus grises et fraîches.

Dans ces moments là, j’aime me cuisiner un petit velouté tout doux. Je trouve cela très réconfortant et apaisant.

Pas besoin que ce soit hyper élaboré. La simplicité a du bon et se dévore sans modération.

Cette petite soupe orangée en est la preuve. Composée de peu d’ingrédients, elle renferme tout de même un max de bienfaits !

Pleine de vitamines et de fibres grâce à la carotte et au potimarron, elle est aussi parfaite pour les intestins fragiles. Et oui ! Le curcuma ne sert pas qu’à lui apporter une touche d’épices, mais aussi à protéger l’estomac ainsi que le foie.

Velouté carotte, potimarron, curcuma & poudre de shiitake Sunday Natural

Pour accentuer les bienfaits de ce velouté, la poudre bio et vegan de shiitake Sunday Natural est parfaite. Composée à 100% de champignon, sans le moindre additif, colorant ou conservateur, cette poudre à l’arôme particulier d’umami, est un complément alimentaire riche en fer, cuivre, calcium et autres oligoéléments, mais aussi en vitamines et acides aminés.

Ce champignon star de la médecine chinoise depuis des centaines d’années, est considéré comme un élixir de longévité en Asie. Et pour cause, en plus d’être succulent, il booste le système immunitaire , protège le cœur et joue un rôle fort dans la lutte contre le cancer de l’estomac.

C’est donc une recette de velouté aussi bonne gustativement que pour ta santé que je te propose aujourd’hui !

Pour 1 personne, il te faut :

Velouté carotte, potimarron, curcuma & poudre de shiitake Sunday Natural

La recette :

Épluche les légumes et coupe les en morceaux.

Verse les dans une casserole et ajoute l’eau.

Recouvre d’un couvercle et mets à cuire à feu moyen, jusqu’à ce que les bouts de potimarron soient tendres ( la pointe d’un couteau doit facilement rentrer dedans ).

Mixe bien le tout et ajoute de l’eau si tu désires un velouté plus dilué.

Assaisonne puis ajoute le curcuma et la poudre de shiitake.

Verse dans un bol et saupoudre de quelques pignons de pin.

Et si tu venais découvrir Sunday Natural !?

Avec pour approche la médecine nutritionnelle holistique ainsi que la naturopathie, l’entreprise Sunday Natural ne pouvait pas mieux choisir son nom et son logo. Mélanger la symbolique de la fleur de lotus à l’idée du farniente du dimanche, est un beau reflet des valeurs de bien-être et de récupération en douceur qui tiennent à cœur à cette marque.

Avec son propre département de recherche et de production, basé à Berlin, l’entreprise Sunday Natural développée par le Dr. Jörg Schweikart et Jan Gottschau, coopère étroitement avec des instituts de recherche, des scientifiques, des médecins, des fermiers et des associations spécialisées, rigoureusement sélectionnés, afin d’assurer un développement constant de ses produits.

C’est dans cette optique de médecine douce que Sunday Natural commercialise à la fois des compléments alimentaires, des superfoods, ainsi que des thés et des huiles essentielles, le tout bio et naturel.

Un large choix s’offre à nous dans chaque catégorie, proposant différents formats et dosages par produits. Le tout à des tarifs attractifs.

Il est même possible de rechercher des articles directement à partir du souci de santé rencontré, ce qui est bien pratique.

La livraison de la marchandise peut être réalisée dans le monde entier par DHL avec un suivi de colis, avec un délais de 4 à 7 jours pour la France. Il faut compter 4€90 de frais de livraison ( toujours pour la France ) et dès 79€ d’achat celle-ci est offerte.

Une boutique en ligne qui regorge de bonnes choses pour prendre au maximum soin de soi !

Avec le code promo FEESUNDAY, tu as droit à -10% sur tout le site Sunday Natural (hors coffret et non cumulable). Valable jusqu’au 31.03.2021

Graines germées avec un mélange fait maison

Graines germées avec un mélange fait maison

Les graines germées sont désormais très répandues. Leurs bienfaits pour notre santé n’étant plus à démontrer.

En effet, ces mini pousses sont des bombes de nutriments, très riches en vitamines ( surtout vitamines C ), en protéines et en fibres. Tout en étant de super antioxydants, des stimulateurs sanguins et de très bonnes aides pour la digestion.

C’est le processus de germination qui augmente les niveaux de nutriments, rendant les germes plus riches en protéines, en magnésium, en phosphore, en manganèse et en vitamines C et K que les plantes non germées.

Alors pourquoi s’en priver? Une dose sur une tartine…. Une quantité en salade ou glissée dans un rouleau de printemps… Quelques pousses en topping sur une soupe, une crêpe salée, un burger ou une omelette… Tu peux même les ajouter dans une salade de fruits, sur un fromage blanc ou yaourt, ou pour accompagner une délicieuse part de fondant au chocolat.

Les graines germées sont aussi succulentes en salé qu’en sucré.

Bref…

Le but de cet article n’est pas seulement de te donner envie de manger des graines germées, mais surtout et avant tout, de te permettre d’en profiter à petit prix.

Car oui, elles ont un sacré coût. Surtout si tu les achètes déjà toutes prêtes au rayon bio.

Autant les faire germer toi même. C’est bien plus économique.

Ici, je te présentais un germoir et ici, je te montrais comment faire germer tes graines sans germoir.

Mais maintenant, ce que je veux te montrer, c’est qu’il est très facile de créer tes propres mélanges de graines. Ce qui est bien plus avantageux à nouveau qu’avec les mélanges du commerce.

Graines germées avec un mélange fait maison

Pour cela, il te faut juste un pot en verre pour conserver ta préparation et des graines. Graines que tu vas pouvoir trouver dans le rayon des épices de ton supermarché, ainsi que dans le rayon des légumineuses sèches.

Dans ce mélange, j’ai mis des lentilles, des graines de fenouil, de coriandre et de sarrasin.

Parfois j’utilise des pois chiches, des graines de tournesol, du quinoa, de l’épeautre, ou même des graines de radis et de luzerne ( dénichées dans le rayons plantes lorsque les beaux jours arrivent ).

Tu l’auras compris, pour déguster des graines germées sans te ruiner, prépare tes mélanges car tu vas en avoir de grosses quantités pour pas cher et en fonction de tes goûts.

Jolies fables pour être bienveillant avec soi

Jolies fables pour être bienveillant avec soi

Après avoir découvert l’univers de Serge Marquis au travers de son livre Le jour où je me suis aimé pour de vrai , c’est avec plaisir que j’ai pu m’apaiser en lisant ce nouvel ouvrage paru aux éditions Points.

Intitulé Petit traité de bienveillance envers soi-même, ce livre renferme différents textes, rédigés un peu comme des fables, mettant en scène des animaux.

Cette idée est plutôt sympa, car elle apporte un peu de légèreté à un sujet pas toujours simple à approcher ( il n’est pas forcément aisé de discuter de l’ego et de comprendre ce sujet ). Mais en plus, j’ai trouvé que cela rendait le texte plus fluide à lire, un peu dans l’esprit des contes. On sort totalement des récits un peu rébarbatifs de certains bouquins de développement personnel, où tout est bien trop scientifique et où il faut se creuser des heures la tête pour saisir ce que tente d’expliquer l’auteur.

Là, Serge Marquis, un peu dans l’esprit des fables de Jean De La Fontaine, nous fait réfléchir sur nous-mêmes, en nous permettant de nous identifier à ces animaux. On se reconnait aux travers de cette girafe mal dans sa peau qui veut se faire raccourcir le cou, ou de cette jument qui cherche tellement à obtenir de l’attention jusqu’à se laisser dépérir, et de cette tortue qui doit consulter car ayant peur de ne pas vivre 100 ans passe à côté de sa vie.

Chaque fable à sa propre « morale« , sa propre « clé » qui nous pousse à regarder de plus près certaines de nos réactions. Grace à cela, on se rend doucement compte que beaucoup de nos souffrance du quotidien viennent simplement de nos pensées. De notre façon de voir la vie et le monde qui nous entoure. Au lieu d’être dans le présent, nous cherchons à laisser une trace dans le futur, tout en nous focalisant sur notre passé. Nous voulons marquer les esprits et nous avons tellement peur de ne pas être assez bien, de ne pas être aimé et d’être rejeté.

Jolies fables pour être bienveillant avec soi

Serge Marquis nous montre une nouvelle fois, que notre ego est bien trop présent dans notre vie et qu’il faut que l’on parvienne à se détacher de lui, pour nous concentrer sur nous-mêmes.

Loin des ouvrages philosophiques et / ou psychologiques trop compliqués, Petit traité de bienveillance envers soi-même est bien plus accessible, plein d’humour et de clins d’œil à notre société.

De quoi se remettre en question dans la bonne humeur durant les vacances !

Jolies fables pour être bienveillant avec soi

Que dirais-tu, ami lecteur, de remporter un exemplaire de ce super bouquin?

Pour participer, il te faut :

Tu peux inviter autant de monde que tu le souhaites, sachant que 1 ami invité = 1 commentaire = 1 chance 

Le concours prendra fin le 31 juillet à minuit.

Concours ouvert à la France, Belgique et Suisse.

Bonne chance