Histoire éternelle – Livre Disney Twisted Tale – Mon avis

Histoire éternelle – Livre Disney Twisted Tale – Mon avis

Jamais 2 sans 3…

Voici un nouvel avis sur un des bouquins de la collection Twisted Tale, dans lesquels Liz Braswell revisite les Disney.

Le concept est toujours le même, l’un des éléments clés est complètement changé voire oublié, pour donner un autre tournant à l’histoire.

Avec Histoire Éternelle nous retrouvons bien évidemment la trame basique de la Belle et la Bête, à savoir un prince et ses sujets sous le coup d’une malédiction, et une jeune femme qui débarque dans leur vie pour tout chambouler.

Sauf que là, le sortilège qui a transformé tout ce petit monde n’a pas été lancé par n’importe qui. Belle va vite comprendre que sa mère, qu’elle n’a jamais vraiment connu et dont elle n’a pas de souvenir, se cache derrière tout ça.

Une révélation qui va énormément l’intriguer , au point de la pousser à faire de nombreuses recherches qui vont la mettre en danger.

Histoire éternelle – Livre Disney Twisted Tale – Mon avis

Il s’agit donc du troisième Twisted Tale que je lis ( mes autres avis sont ICI )et je dois dire que je l’ai beaucoup apprécié. Tout comme avec la version sur La Petite Sirène, j’ai eu du mal à stopper ma lecture. Une fois plongée dedans, à parcourir les couloirs du château de la Bête ou à revenir en arrière à l’époque de la rencontre des parents de Belle, j’étais bien trop captivée pour poser mon livre.

D’ailleurs, ces flash-back sont très appréciables. On ne nous parle pas vraiment de la mère de Belle dans l’histoire de Disney, donc en apprendre plus sur elle, ainsi que sur sa relation avec Maurice, le père de Belle, est intéressant. Surtout lorsque l’on comprend que celle-ci était une puissante enchanteresse éprise d’un simple humain. Un ptit côté moldu / sorcière qui rappel fortement l’univers d’Harry Potter.

C’est donc entre flash-back, scènes tirées du dessin-animé Disney et nouvelles péripéties que la lecture évolue. On revoit Maurice entrer dans le château et se faire jeter au cachot par la Bête… Gaston se pavaner à la taverne… Belle être subjuguée par l’immense bibliothèque… Tout en ayant entre ces moments, de nouveaux événements.

L’auteure a su dépoussiérer ce conte bien connu, en y ajoutant des idées de bienveillance, de tolérance et surtout de remise en question de soi-même. Les notions de pouvoir et de richesse en prennent aussi pour leur grade. Et comme dans les deux précédents romans de cette saga que j’ai lus, la position de la femme est un sujet très présent.

Et bien évidemment, la fin elle-même n’a plus rien à voir avec l’originale. Ce qui, à mon avis, est largement mieux. Mais je ne vais pas en dévoiler davantage….

Sobibor : ce livre qui m’a pris aux tripes

Sobibor : ce livre qui m'a pris aux tripes

Ce livre dont je vais te parler, ami lecteur, je l’ai eu entre les mains totalement par hasard.

Si tu as l’habitude de me suivre ici, tu connais mes maladies et plus particulièrement mon souci avec l’anorexie. Si tu viens d’arriver sur ce site, juste parce que tu voulais avoir des infos sur ce fameux bouquin, tu viens donc d’apprendre un point de ma personne, sans le vouloir ^^

Bref….

Tout ça pour t’expliquer comment j’ai découvert ce livre.

C’est une connaissance qui est désormais une amie, qui me l’a prêté. En effet, c’est parce que je me suis dévoilée à elle, lui expliquant mon quotidien et mes difficultés face à l’anorexie, qu’elle m’a proposé de me plonger dans ce roman. Pourquoi ? Bah parce qu’il y est justement question de cette pathologie.

Mais pas que !

Au travers de Sobibor, Jean Molla, écrivain ayant porté différentes casquettes ( prof de français, prof de guitare, apiculteur, guide dans un musée…. ) a décidé de nous renvoyer dans le passé, à l’époque de la Seconde Guerre Mondiale.

Dans ce récit poignant et extrêmement troublant ( et encore les mots sont bien trop faibles ), on suit la descente aux enfers d’Emma, jeune femme mal dans sa peau, qui tombe petit à petit dans l’anorexie et ne sait pas comment s’en sortir. Elle n’a plus goût à rien… Vient de rompre avec son petit copain… Et ne trouve pas sa place dans une famille aisée, où son père évite toute communication franche avec elle pendant que sa mère ne cesse de la diminuer.

C’est auprès de ces grands parents qu’Emma apprécie de passer du temps. Elle les aime plus que tout, eux qui sont si bons, doux et généreux. Malheureusement, sa grand-mère ( Anna de son prénom : est-ce un clin d’œil à l’anorexie fait par l’auteur ? ) décède, ce qui va pousser un peu plus la jeune femme dans ses mauvais penchants.

En triant les affaires de la défunte, Emma va trouver un journal intime ancien, ayant appartenu à Jacques Desroches, débutant le 20 janvier 1942 et faisant clairement référence à son «  nouvel emploi  » dans un camp d’extermination.

Ces deux êtres et ces deux vies mises en parallèles, vont s’avérer être reliées par un lourd secret de famille.

Ce récit à l’allure auto-biographique, ( mais qui n’en est pas une ), nous montre la froideur de ces monstres certains d’être d’une race supérieur, qui ont pensé que leurs crimes étaient normaux et même nécessaires. Pas de regrets, pas de compassion, pas de sentiments, juste la violence, la haine, le mensonge, dans leurs esprits.

Un livre qui m’a bouleversé et que je n’ai pas pu lâcher une fois commencé, malgré la dureté des deux sujets auxquels il fait référence, que je recommande de lire, pour ouvrir un peu plus les yeux sur cet période tragique et abominable.

D’ailleurs, à peine la dernière page tournée, je l’ai collé dans les mains de mon grand, pour que lui aussi, puisse se souvenir à tout jamais de ce que l’être humain peut faire. Pour ne jamais oublier ces innocents, qui ont subi tellement d’horreurs sans la moindre raison.

La renaissance de Sirena

Il y a de ces romans dont tu sais d’instinct qu’ils vont te captiver. La couverture, le thème, le résumé, les premières lignes… Tu ne peux pas les reposer. Tu ne veux pas les lâcher.

C’est exactement ce qu’il vient de m’arriver avec Les âmes pirates de JK Gras.

C’est au Hero Festival que j’ai eu l’occasion de rencontrer la charmante auteure marseillaise. Seulement quelques mots échangés et j’ai déjà envie d’en savoir plus sur son travail. Son univers me parle, plus particulièrement l’originalité dont à l’air de faire preuve l’un de ses livres.

Il ne m’en a pas fallu plus pour la recontacter, sitôt le festival terminé, dans l’espoir de pouvoir le lire.

Je la remercie donc de m’avoir fait confiance et je la félicite 1000 fois ! En 24h, j’ai dévoré cette aventure tragique, féministe et bouleversante, avec une pointe d’érotisme pour pimenter le tout.

Les âmes pirates, c’est la  » rencontre » de deux mondes. Le choc entre la richesse et la pauvreté. Mais aussi la confrontation du  » sexe faible » et du « sexe fort« .

Tout commence lorsque Florence des Acres, une jeune noble française qui doit épouser un homme plus âgé qu’elle, est kidnappée par Steven Kelly, pirate irlandais qui ne jure que par l’argent et le rhum.

Une véritable descente aux enfers pour la demoiselle, qui va connaître violence, humiliation, faim, soif, injures, haine et peur.

Ce roman invite à réfléchir sur la condition des femmes à l’époque de la piraterie, mais fait aussi écho à la situation actuelle. Même si les choses ont heureusement évoluées, il faut reconnaître que notre société ne met pas toujours femmes et hommes sur le même piédestal.

Mais revenons en au livre.

Florence, suite à son enlèvement, va voir le monde qui l’entoure sous un autre jour. Au travers de souvenirs, elle va petit à petit se rendre compte que sous le prétexte d’être nobles, sa mère ne l’a éduqué que dans le but de devenir une parfaite petite épouse docile. Soit belle et tais-toi….

Une éducation bien différente de celle de son frère, qui en tant que mâle héritier, a eu le droit à bien des libertés, contrairement aux jeunes femmes de la famille.

Considérée comme une moins que rien par les pirates, elle est trimballée dans des lieux sordides et exhibée telle une catin. Prostitution, alcool et soumission entrent de façon fracassante dans son quotidien.

Elle qui avait connu l’amour et les plaisirs du libertinage, comprend que pour la plupart des hommes, les femmes ne sont que des objets. Plus particulièrement pour les pirates qui les utilisent puis les abandonnent, en brisant à la fois leur âme, leur dignité et leurs rêves.

Malgré son malheur et le calvaire que le capitaine Kelly et ses compagnons vont lui faire subir, Florence va commencer à s’affranchir et à se rebeller. Elle va se battre pour ne pas se laisser dévaster et casser par ces hommes ni par cette société moralisatrice dans laquelle elle a grandi.

Un bouquin où se mélange l’histoire de Florence surnommée Sirena, à de véritables faits historiques, pour mieux nous plonger dans l’univers de la piraterie et de l’esclavage.

L’intrigue est tellement accrocheuse et le récit si fluide que j’avais besoin d’avancer sans m’arrêter dans ma lecture, pour en savoir plus sur l’avenir de l’héroïne. Qu’allait elle devenir ? Allait elle survivre ? Mourir ?

Et franchement, cette fin, je ne la voyais pas venir ! Un sacré pied de nez aux fins habituelles, bien trop à l’eau de rose ! Juste géniale !

Les âmes pirates est une petite pépite bien loin des aventures de Jack Sparrow, qui fait travailler les méninges sur des sujets parfois trop vite dissimulés et oubliés .

Une idée de cadeau de Noël pour ceux qui aiment la mer, les pirates et la réflexion !

D’ailleurs, sache ami lecteur que tu peux tenter ta chance pour peut-être remporter 1 exemplaire dédicacé, grâce au concours qui se déroule sur mon compte Instagram !

Imaginary Rebirth 2 , que donne la suite de cette fabuleuse aventure ?

Il m’aura fallu un petit moment avant de me plonger dans la suite de Imaginary Rebirth, dont le premier tome intitulé Ordre, m’avait captivé en quelques pages. Trop de livres en stock à lire, un cerveau qui a tendance a bien vite être dissipé depuis quelques temps, des envies de grand air, une vie à 100 à l’heure…. Bref, ce bouquin patientait gentiment dans ma bibliothèque, attendant que je ne daigne enfin lui apporter toute l’attention qu’il méritait.

Alexandre Sanchez, avec ce second tome nommé Terre, a encore réussi à me faire voyager dans un autre monde. ou plutôt dans plusieurs autres mondes et univers parallèles.

J’ai pris plaisir à retrouver toute la petite bande du précédant tome, qui d’ailleurs s’est agrandie, puisque désormais elle compte dans ses rangs une jeune Wyvern du nom de Magicka. Un personnage fort sympathique et attachant, qui va devoir apprendre les habitudes et modes de vie de ses camarades, tout en découvrant des paysages et êtres dont il ne soupçonnait même pas l’existence jusque là. Magicka m’a fait l’effet d’une enfant curieuse de tout, un peu survoltée parfois, qui cherche à ingurgiter un maximum d’informations sans pour autant être toujours capable de les comprendre. Ce qui bien évidemment va de temps en temps la mettre en fâcheuse posture ( surtout lorsqu’on s’amuse à l’arroser ^^ ).

La petite troupe cherchant toujours un remède pour contrer et stopper le Nexus, maladie destructrice qui ne doit surtout pas se propager, se retrouve a passer de portails en portails, visitant différentes dimensions et croisant le chemin de peuples étranges. Un petit côté Matrix qui fait son effet….

Je me suis prise au jeu et me suis facilement plongée dans l’imaginaire de l’auteur, me représentant par exemple mentalement le Coeur d’Orion, une jungle dont il n’est pas évident de sortir vivant. Pas de soucis pour m’ imprégner de l’atmosphère qu’Alexandre Sanchez a très bien su dépeindre au fil des pages. Le jeune homme n’est pas avare de détails, ce qui permet de réellement s’immerger dans le roman.

Encore une fois, le récit est bourré de rebondissements et arrive parfaitement à tenir le lecteur en haleine. J’ai souffert avec Tobias, me suis battue aux côtés de Jahred et me suis demandée pourquoi on s’en prenait ainsi à Eleanor.

De nouveaux protagonistes font leur entrée, laissant planer un peu plus le mystère sur les Staÿlis.

Magie, secrets, ambition, noirceur…. Tout est réuni pour donner envie de dévorer ce second tome et de pousser l’aventure toujours plus loin.

Imaginary Rebirth : un voyage dans le temps et l’espace, qui ne laisse pas indifférent

Lorsque Alexandre Sanchez m’a proposé de découvrir son travail, j’ai été très surprise. En effet, j’ai déjà réalisé plusieurs collaborations de ce genre, ayant pour but de donner mon avis sur des livres de différents styles, mais jusqu’à présent, j’avais été contactée par les maisons d’éditions. Jamais par l’auteur en personne.

Je n’te dis pas, mon p’tit rat de bibliothèque, la joie que j’ai eu à accepter ce partenariat. Non seulement le résumé du premier tome m’a de suite donné envie d’en savoir plus, mais en plus, pouvoir discuter directement avec l’écrivain est toujours très enrichissant.

C’est donc avec plaisir que j’ai commencé à parcourir Imaginary Rebirth : Ordre ( éditions Librinova ).

Et dès les premières pages, j’ai su que l’histoire allait me captiver. Pas besoin d’attendre bien longtemps avant que l’action ne débute. On est rapidement dans le vif du sujet. De même que l’on fait connaissance extrêmement vite des 3 principaux protagonistes, sans pour autant que tout ne soit de suite dévoilé à leur sujet.

Ce côté immersion dans l’intrigue au bout de seulement quelques pages m’a permis d’être totalement absorbée par ce livre sans avoir à me débattre avec des descriptions et des mises en place du décor bien trop longues. Une dose seulement a réussi à me rendre accro et à me tenir en haleine. Il fallait que je sache ce qui allait advenir des personnages.

J’ai donc suivi les aventures de Tobias, un jeune magicien qui rêve de devenir un Magus, mais qui voit sa vie complètement chamboulée lors d’une cérémonie officielle et importante pour lui, au palais d’Eterna. Le jeune homme ayant malgré lui assisté à l’assassinat du Haut-Roi, va aider la Marquise Eleanor III de Feili qui se retrouve accusée à tort de ce crime, a s’évader. Accompagnés de Jahred, un chevalier aux allures de tigre, les nouveaux amis vont tenter d’éviter qu’une guerre n’éclate, mais de nombreux obstacles ne vont pas leur facilité la chose.

C’est dans un univers complexe, où sorciers et hybrides cohabitent, que l’auteur nous invite à laisser vagabonder notre imagination. Des mondes fantastiques où plusieurs réalités se superposent… Des voyages dans le temps… Et surtout des titans !

L’un étant bien décidé à s’imposer coûte que coûte, l’autre ne sachant pas qui il est ni quelle est sa destiné, et certains cherchant à aider nos héros…

Les personnages principaux promettent à mon avis de nous révéler des facettes insoupçonnées de leur être dans les prochains tomes, ce qui va me pousser à me plonger rapidement dans la lecture de la suite. Ils sont attachants (même si je dois avouer avoir eu du mal à supporter Eleanor dans les premiers chapitres ^^).

Alexandre Sanchez a réussi à créer des héros qui se complètent à leur façon, ainsi que des personnages secondaires dont il serait impossible de se passer. ( Moi je kiffe Humanité ! C’est mon chouchou! Sauf que je ne t’en dirait pas plus… Tu n’as qu’à te procurer le bouquin 😛 )

Il a même ajouté des thèmes forts, comme l’intolérance, le racisme et l’esclavagisme dans son oeuvre, ce qui y trouve facilement sa place.

Un premier tome avec lequel on ne s’ennuie pas, laissant présager de belles suites avec de nombreuses péripéties ( d’ailleurs le tome 2 est déjà disponible ^^ ).

Rien n’est tout blanc ni tout noir – Les Eférides Tome 1 mon avis

Un nouvel article lecture…

La passion des livres coule dans mes vaines depuis l’enfance. M’évader au travers des quelques pages et laisser les mots enflammer mon imagination, est un réel plaisir dont je ne me lasse pas.

Même si je ne lis plus aussi vite qu’il y a quelques années, car mes TCA m’empêchent de me concentrer assez longtemps, j’ai besoin de continuer à me plonger dans différents récits régulièrement.

Le dernier livre que je viens de terminer, est le tome 1 de la saga Les Eférides, écrit par Cindy Defosse.

Celle-ci a eu la gentillesse de me le faire parvenir en pdf, et même si au départ je préfère largement les versions papier, je dois reconnaître qu’il était bien pratique d’avoir ce roman dans mon téléphone. Comme ça même de nuit, je pouvais lire dans la voiture ^^

Quelques infos sur l’auteure :

Génération années 90, Cindy Defosse est née dans le sud de la France. C’est en retrouvant les brouillons d’une histoire qu’elle avait écrite au lycée, que la jeune femme se replonge dans l’écriture et publie un an après le premier tome des Eférides ( éditions Sudarènes ).

Mon avis :

Comme bien souvent, le livre dont je viens te parler est du genre fantasy, avec de la magie, des créatures fantastiques et un univers féerique. Après tout, je suis mordue de ce style d’aventures.

Dans Les Eférides – L’aube d’une destiné, on va suivre le parcours de Leïna, une jeune femme de 17 ans, un peu particulière, vivant dans un village où règles et dévotions sont au cœur du quotidien.

Entre rituels étranges, croyances et obligations, Leïna ne se sent pas totalement à sa place et décide un beau jour de quitter tout cela. Idée soutenue par la mise en garde de son valet, qui veut la protéger d’un éminent danger.

Mais son voyage ne va pas être une partie de plaisir, car même si l’héroïne fera de belles rencontres, elle va aussi croiser la route de protagonistes sombres et maléfiques.

Je pense que l’auteure doit facilement se retrouver dans le personnage de Leïna, car Cindy Defosse est à la fois une grande voyageuse, mais aussi une passionnée de musique : l’héroïne est une as de la harpe et rêve d’en faire son métier.

On sent aussi au travers des pages, que la nature a une grande importance pour Cindy Defosse, ce qui explique très certainement << l’originalité >> / << différence >> de Leïna.

Au delà de ce monde ensorcelant, j’ai pas mal été touchée par ce livre. Car il est aussi basé sur de nombreux autres sujets poignants.

Injustice, mensonge, violence, racisme, intolérance, abus de pouvoir, viol, mort, deuil, peur… J’y ai même trouvé un côté << secte >> bien présent, dans la façon qu’ont de vivre les villageois.

Autant il est habituel dans tous romans fantasy de rencontrer certains de ces thèmes, autant d’autres sont assez rares dans ce genre d’histoire. Ce qui rend ce bouquin à mon sens captivant et original.

Avec ce premier tome, on est bien loin du gentil conte féerique, où tout le monde est beau, et où le bien triomphe toujours du mal.

Dans Les Eférides, la méchanceté et la cruauté font partie intégrante de l’univers dans lequel évoluent les personnages. Certains d’entre eux prenant même un réel plaisir à torturer leurs semblables. Un livre qui est donc parfait pour une nana comme moi, qui adore la magie et le rêve, mais cherche aussi une part d’action et de rebondissements.

L’héroïne a beau être Leïna, on ne rentre pas seulement dans sa tête. On suit en parallèle de ses péripéties, celles d’autres personnages, avec leur vision des choses, leurs sentiments et leurs pensées. Une façon de donner encore plus de rythme à ce récit.

Ce tome 1 est donc une belle réussite, qui j’imagine ( n’ayant pas encore eu l’occasion de lire les suivants déjà parus ), promet de belles suites.

Et cette fin!? Cette fin que franchement je ne voyais pas venir! Une petite merveille qui m’a mis un coup au cœur ^^

Thennan : une aventure extraordinaire dans un monde fantastique

Lors de ma venue au Hero festival de Marseille, j’ai eu la chance non seulement de pouvoir admirer de magnifiques cosplays et des expositions, de découvrir différents créateurs, mais aussi de faire la connaissance de quelques auteurs talentueux.

 

Mon incroyable aventure au Hero Festival de Marseille


C’est au stand des éditions Alexandra de Saint-Prix que j’ai croisé Drake Manakete, l’écrivain de la saga Thennan.
C’est avec bonne humeur et un large sourire qu’il a pris quelques minutes de son temps pour me parler de son roman qui je le sentais bien lui tenait très à cœur.Et il a de quoi être fier, je te le garantis.

 

Thennan : une aventure extraordinaire dans un monde fantastique


Il ne m’aura fallu que quelques lignes pour être séduite par le premier tome de Thennan : Le collier d’Orichalque.
Une aventure qui dès le début m’a replongé en enfance, me rappelant L’histoire sans fin, Narnia ou encore Richard au pays des livres.
Natasha la jeune héroïne qui ne supporte plus la vie avec sa mère, si froide et directive, va se retrouver transportée dans un autre monde, Myste, en essayant de lui échapper. 
Elle va faire la connaissance de créatures fantastiques, magiques et intrigantes. Finissant par se lier d’amitié avec certaines d’entre elles, au point même de se dénicher un Thennan
Mais derrière ce décor idyllique, se cachent de sombres évènements, qui vont pousser Natasha et ses nouveaux amis dans un voyage mystérieux et dangereux. 

 

Thennan : une aventure extraordinaire dans un monde fantastique

Thennan : une aventure extraordinaire dans un monde fantastique


Mon avis :


Tu le sais mon p’tit sorcier, je suis fan de ce genre de récit. Il suffit de me parler de fées, de loups-garous, ou d’enchanteurs, pour qu’un bouquin m’intéresse et me donne envie d’en savoir plus. Génération Harry Potter et Sabrina l’apprentie sorcière, la magie coule dans mes veines ( si seulement) et me passionne toujours autant que lorsque j’étais gamine. 
C’est d’ailleurs grâce à ça que l’auteur a su capter mon attention ! 
Vêtu tel un de ses personnages à l’allure d’un lion, il m’a fait miroiter une quête pleine de rebondissements, où différents peuples surnaturels se côtoient. Et ce n’était pas des paroles en l’air ! 
Tout au long de ma lecture, j’ai pu sans peine m’imaginer les régions que Natasha a découvert. Traversant avec elle la prairie des Faëris et m’attardant à Polcroix, cette ville pleine d’Elementalistes. 
Les descriptions des lieux, comme des personnages sont poussées juste ce qu’il faut, de façon à bien nous mettre dans l’ambiance, sans pour autant alourdir le texte. Ce qui en fait un roman agréable à lire, pouvant convenir aux ados comme aux grands mômes comme moi. 
Plus j’en apprenais sur Myste , son langage et ses coutumes, plus j’avais de mal à stopper ma lecture, voulant toujours en savoir davantage. 
Les personnages quant à eux, sont attachants. Chacun ayant son propre caractère, il est facile de s’identifier à l’un d’eux. J’ai d’ailleurs un coup de cœur pour Emmy, cette jeune fille si pleine de vie et de peps, qui court partout. Son petit grain de folie, parfait mélange de Luna Lovegood et Phoebe Buffay, est une bouffée d’oxygène face aux événements qui les attendent. 
Bien évidemment, Karsaib avec son côté plus énigmatique et lunatique, me plaît aussi beaucoup. Tu comprendras pourquoi en lisant ce premier tome de Thennan ( tout comme tu apprendras ce que signifie ce terme). 
Un premier ouvrage que Drake Manakete a bien fait de me présenter, car je ne regrette absolument pas de l’avoir dévoré. C’est fluide, amusant, captivant
Bref, j’en redemande volontiers ! ^^

Mon fils de 14 ans, lui aussi a beaucoup apprécié ce premier tome. Il n’a pas eu de difficulté à le lire, pas de soucis avec des termes qui auraient pu être trop compliqués pour lui. Il a aimé le fait que chaque personnage ait son propre caractère, bien décrit, avec sa façon d’être, son humour ou ses petites manies. Avec une préférence pour Karsaib qu’il a trouvé mystérieux et dont la particularité le fait rêver ( chut… je n’en dis pas plus ). Un univers et des héros qui correspondent à la perfection avec son côté fan de Harry Potter, Eragon et légendes diverses.

Thennan : une aventure extraordinaire dans un monde fantastique

 


À savoir que le tome 2 existe déjà, et qu’un troisième volet est en cours d’écriture.  Tu peux acheter le tome 1 Thennan Le collier d’orichalque ICI

Le tome 2 Thennan Les grains de la folie ICI