Festival international des jeux de Cannes 2016 #J1

Qui dit nouvelle année, dit nouveau Festival International des Jeux de Cannes….

Et malgré beaucoup de fatigue accumulée la semaine dernière à cause des fichus microbes installés à la maison, nous nous devions d’y aller. Impossible pour nous de rater cet évènement, que toute la famille attendait depuis longtemps.

Nous sommes donc partis vendredi après midi, la voiture bien chargée, version déménagement, prêts à camper à Nice chez la Grand-Mère ( à qui on a zappé d’apporter un pot de beurre et une galette, zut…. ).

Notre projet était de se faire samedi, en amoureux, le festival, histoire de pouvoir tester des jeux << de grands >> et d’y retourner dimanche avec les nains, pour qu’à leur tour ils puissent bien en profiter.

Seulement, vu l’état de Petit Roi vendredi soir et samedi matin quand on a laissé les gremlins avec leur G-M, on avait un sérieux doute sur le fait de pouvoir les y emmener le lendemain.

Bref, à 10h30 nous voilà, l’Homme et moi, à Cannes.

Après avoir eu droit à une inspection du coffre de la voiture, nous avons pu aller nous garer au parking du Palais des Festivals.

Méga surprise ( j’suis pas certaine que ce soit le meilleur mot pour décrire cela ), quand on est sorti du parking et que l’on a vu la file d’attente pour rentrer dans le Palais. Une queue immense, qui partait du bâtiment et continuait bien loin sur la Croisette, pour ensuite former une boucle et revenir en arrière vers le bâtiment. Jamais vu ça ! Pire que Disneyland !

Avec l’Homme on s’est demandé plus d’une fois si on allait pas laisser tomber. Car en plus du monde qui attendait de pouvoir entrer, il pleuvait un max et faisait bien froid ! Notre parapluie n’a d’ailleurs pas survécu à une grosse bourrasque de vent. Paix à son âme….

J’te dis pas la bonne crève que j’ai maintenant, moi qui n’étais pas encore totalement guérie au départ….

Mais non, on a rien lâché !

Même quand un mec est venu nous narguer en précisant que de là où on en était il restait 1h30 à 2h de queue…. Ouais, tu as bien lu !

Même quand des gars passaient pour vendre des parapluies et qu’on était sur le point de céder et d’en acheter un ( 20 euros!!!! non mais ça va pas la tête !!!! c’est le prix d’un jeu !!! ).

On a luté et on a fini par arriver dans la tente blanche. Celle où tu ouvres ton sac et où tu te fais gentiment tripoter, alors que tu es trempé et que tu claques des dents. Celle où un mec te dit que ton cher et tendre ne peut pas rentrer avec son sac à dos ( dans lequel tu as ton casse-croute et ta flotte ) et qu’il va falloir le laisser dans une consigne à l’extérieur du bâtiment. Euuuhhhh!!!!???? M’sieur zetes sympa, mais en quoi mon sac à main énorme et hyper bondé de bazar, dans lequel tu n’a même pas vraiment vu ce qu’il y avait puisque le contenu était caché par la grosse housse de mon appareil photo,  représente moins de danger que le sac à dos de mon Homme? S’il revient avec un sac à main lui aussi, c’est bon? On peut prendre notre repas avec nous?

Merci au gars des consignes qui lui ne voyait aucune objection à ce que l’on prenne le sac en question.

12h38, on est dans le Palais des Festivals ! Victoireeee !!!

Vu l’heure bien avancée, on a vite couru vers la première table de libre pour une petite partie.

On est plutôt bien tombé pour ce premier test de jeu.

Monster Slaughter, qui n’est pour le moment qu’un prototype, est un jeu d’horreur, dans lequel nous n’incarnons pas les victimes qui tentent de se sauver, mais les monstres qui cherchent à tuer les humains. Une idée qui change des jeux de zombies habituels, ce qui m’a vraiment plu.

Le côté plateau en 3D est un gros plus à  mon goût, sans parler des portes que l’on peut exploser ( et que du coup on enlève pour révéler un trou ). Les règles sont simples, tout comme le mécanisme du jeu : 3 persos par famille de monstres ( vampires, zombies, loups garous, etc… ) qui peuvent faire plusieurs actions ( fouiller pour trouver des armes, tabasser leurs proies, détruire une porte, etc… ), avec des pouvoirs en fonction de l’espèce, et qui ont pour but de tuer les humains avant la fin de la journée, le tout en marquant un max de points.

Des lancés de dès…. Des sales coups…. Des victimes bien stéréotypées film d’horreur ( j’imagine bien Brenda, la blonde, tomber alors qu’elle tente de fuir ) Une bonne ambiance….

J’ai hâte de le voir en magasin !

Le second jeu sur lequel nous avons mis la main, est lui aussi un prototype, qui normalement devrait sortir fin mars.

Il s’agit de Klash .

Ici on est plongé dans l’univers des jeux d’arcade, où il faudra être le premier à réussir une technique ( représentée par des symboles sur les cartes des personnages ).

En gros, on prend son paquet de cartes en main. On retourne, en même temps que ses adversaires, à toute vitesse nos cartes pour découvrir un perso avec une technique, puis on tente de trouver les symboles qui permettront de la réaliser ( toujours en retournant rapidement les cartes ). Le premier à avoir terminé une technique gagne les points inscrits sur la carte du perso. Et pour compliquer tout ça et mettre encore plus de stress, des cartes de pouvoirs viennent se glisser dans la partie, ainsi que des malus qui font perdre des vies ( sachant qu’on en a 3 et qu’une fois à 0, c’est game over pour nous ).

Un petit jeu de rapidité et d’observation qui vaut le détour !

Ensuite, nous nous sommes pris pour John Parker Hammond et avons décidé de peupler une île avec des dinosaures, version Jurrasic Park. ( J’te rassure, aucun d’eux ne s’est échappé! )

Ce jeu s’appelle Dino Twist.

Il est conseillé à partir de 7 ans, mais est bien sympathique quand même pour les adultes, qui peuvent faire des parties avec les minots sans pour autant s’ennuyer. Il faut donc récupérer des dinosaures de l’île principale, pour ensuite les installer sur notre propre île, en essayant d’avoir surtout les spécimens les plus forts. Tout ça, en faisant attention aux météorites et autres catastrophes naturelles.

Un jeu rapide, un peu tactique, qui en plus aidera les plus jeunes à bien compter.

Je ne vais pas te dire grand chose sur ce jeu là, car l’ayant acheté ( on a même eu la chance de pouvoir se le faire dédicacer ^^ ), je compte lui consacrer prochainement un article rien que pour lui.

Comme tu peux le voir, avec DR. Eureka on devient de petits chimistes qui s’amusent avec des éprouvettes.

Un jeu de manipulation avec lequel on a de suite accroché.

La photo n’est pas très bonne, désolée. Mais d’autres personnes attendant pour tester ce jeu, j’ai fait au plus vite.

Puis de toute façon, je t’avoue que nous ne l’avons pas vraiment aimé.

Après, il faut dire que nous y avons joué à 2, alors que je pense qu’il doit être bien plus intéressant à plus de joueurs.

Bref….

Dans Candy Chaser, nous sommes des trafiquants de bonbons dans une cour de récré, qui veulent faire prendre un max de valeur à leurs confiseries. Mais il faut être discret pour ne pas se faire balancer à la maîtresse !

En gros, une couleur de bonbon nous est attribuée sans que les autres ne la connaisse. A l’aide du dé, on fait prendre ou perdre de la valeur aux friandises ( représentées par des cubes colorés posés sur une plaque graduée ). Une fois qu’un cube est arrivé en haut de la plaque ( c’est à dire au plus haut tarif ), les joueurs peuvent accuser ou non de menteur celui qui a joué ce dernier bonbon. Si cette friandise est bien la sienne, il gagne, sinon il est éliminé.

Un jeu de bluff, rapide….

De nouveau, un prototype. ( A force, j’ai bien cru qu’on allait rentrer les mains vides cette année ! A chaque fois qu’un jeu nous plaisait, c’était un prototype…. )

Le jeu Tiki m’a tout de suite fait de l’œil, avec ses jolis pions très colorés, sculptés dans de la fimo. Et je ne regrette pas d’avoir pris le temps de le tester.

C’est un jeu pour 2 joueurs, où l’on incarne une divinité qui adore les fruits. Le but étant donc de réussir à engranger 4 fruits avant son adversaire.

Pour cela, chaque joueur a 8 totems qu’il doit disposer puis déplacer sur 9 tuiles villages, avec la possibilité de les empiler ( entre eux mais aussi sur ceux de l’adversaire ). Lorsque 3 totems sont empilés sur une même tuile, le joueur ayant le totem du dessus gagne ou perd des fruits en fonction du symbole présent sur la carte ( – 1 fruit, jusqu’à + 2 fruits ).

Ce jeu devrait bientôt voir le jour, avec des pions en bois gravés, mais d’après ce que m’a expliqué son créateur ( et si ma mémoire de poisson rouge ne me joue pas des tours ), 30 boîtes auront aussi des pions comme ceux que tu peux voir sur les photos. Je veux une de ces 30 boîtes!!!! ^^

Je suis totalement fan, non seulement du jeu bien stratégique, où il faut prendre quelques minutes pour réfléchir et ne pas jouer n’importe quoi, sous peine de laisser l’adversaire terminer une pile de totems à notre place, mais aussi de son design. Un grand bravo à Nicolas Sato et à sa femme pour la réalisation des totems et des fruits en pâte polymère, qui sont tout simplement magnifiques! Sans parler des illustrations qui nous font voyager. Ne reste plus qu’à se mettre une petite musique tahitienne lors d’une partie et à siroter un bon cocktail.

Bref, un bon et beau jeu que j’espère pouvoir rapidement m’offrir !

Une question sur ce jeu –> la page Facebook

On continue avec encore une histoire de divinité, puisque dans Kumo Hogosha nous allons nous affronter dans un tournoi, pour montrer aux Dieux de quoi nous sommes capables et espérer ainsi devenir des Gardiens des Nuages.

La particularité de ce jeu, c’est son arène rotative ( le carré central du plateau ), qu’il faudra faire pivoter obligatoirement au moins une fois à chaque tour de jeu.

Ensuite à l’aide de gros dés représentant les différentes actions que peuvent faire les Kumotoris ( joueurs qui s’affrontent ), il faut parvenir à déplacer la Pierre d’Equilibre ( qui se trouve au départ au centre de l’arène ) jusque dans le camp de son adversaire.

Donc, pour ce qui est du plateau qui pivote, je trouve ça vraiment très sympa. Ca change des jeux standards. Et franchement, ça pimente énormément la partie. Maintenant, là où j’ai eu plus de difficulté, c’est avec les dés. Car il faut sans cesse les retourner pour chercher l’illustration qui correspond à l’action que l’on veut faire….. C’est pas mal galère, surtout si on oublie où ce fameux dé que l’on vient de prendre était placé au départ.

Je ne suis pas non plus mordue des illustrations, mais ça, c’est juste une question de gouts….

Malgré cela, je pense que c’est un jeu d’affrontement avec du potentiel, très stratégique, qui peut beaucoup plaire aux joueurs d’échecs et autres jeux de ce genre. Rien à redire sur la qualité du matériel qui est au top.

Pour ce qui est des règles, je pense qu’il faut tout de même plusieurs parties avant de les avoir bien assimilées ( surtout lorsqu’on ne les lit pas et que quelqu’un tente de nous les expliquer, à la fois à nous, mais aussi en même temps à la table voisine…. d’où l’erreur sur les photo : il est interdit de bloquer un dé qui est collé à la Pierre d’Equilibre…. mea culpa…. ne m’en veux pas… j’te jure que je ne le referais plus…. ).

Fini la rigolade, une vie est en jeu et c’est à nous de tout faire pour la sauver !

Enfin….. Quand j’dis fini la rigolade, c’est plutôt l’inverse…..

Car avec Doctor Panic, c’est le bazar, comme tu peux le voir sur la photo ( même pas réussi à avoir une meilleure photo, tellement ça bougeait dans tous les sens ^^ ).

Dans ce jeu d’ambiance, nous incarnons une équipe médicale d’un grand hôpital, qui va devoir s’occuper en urgence d’un patient, avant que l’arrêt cardiaque ne retentisse sur la bande son.

Il nous faut donc réaliser plusieurs actes médicaux le plus vite possible, tout en faisant bien attention aux bruits de la bande audio, qui par moment peuvent nous interrompre pour nous indiquer que le patient a besoin d’un massage cardiaque ( on s’écarte de la table en criant << écartez >>, avant de frapper la table en criant << choquez >> ! Et là, tu as la moitié des visiteurs du festival qui se tournent et te regardent, se demandant si tu te sens bien en te dévisageant à cause de ta tenue verte ^^ ). Sans parler du directeur de l’hosto, qui passe son temps à nous téléphoner pour nous annoncer qu’il y a une inspection sanitaire, une alerte radiation nous obligeant à nous planquer ou qui nous demande de bosser en nous pinçant le nez …. De quoi sentir rapidement la tension monter !

Pour mettre tout le monde de bonne humeur lors d’une soirée ou bien s’amuser avec ses gamins, il n’y a rien de mieux. On court partout, on ne sait plus où donner de la tête, on devient même un peu ridicule suivant les défis à relever, mais on s’éclate !

Alors lui, c’est ( avec Tiki ), mon gros coup de cœur du festival !

Bubble Pop, c’est tout simplement une version jeu de société ( pour 2 joueurs ) sur le thème des boules à exploser de certains jeux en ligne ou de smartphone.

Sauf que niveau graphisme et look, la barre est placée bien plus haut. Les illustrations sont superbes avec des effets de textures différents pour chaque couleur. Les jetons sont des badges, ce que je n’ai jamais vu pour le moment ailleurs…. Tout est très coloré….. Bref, un régal pour les yeux !

Malheureusement, ce jeu n’étant encore qu’un prototype, il ne sera peut être pas commercialisé comme ça et le matériel risquera de changer ( j’espère que non ).

Il faut donc essayer de faire des combinaisons d’un moins 3 jetons de même couleur, pour ensuite pouvoir les enlever du plateau de jeu et les stocker pour le décompte final des points ( tous les bubbles valant 1 points, sauf les jokers multicolores qui ne valent rien ). Chaque couleur ayant un pouvoir, on peut être amené à voler un jeton stocké à son adversaire ou à lui en ajouter sur sa partie du plateau de jeu, etc….

Rapide, fun, tactique et joli. Que du plus !

Et oui, encore un jeu bien coloré. C’est mon truc….

Flip Hop est un jeu de 2 à 4 joueurs, dans lequel il faut être le premier à réaliser des combinaisons de tuiles.

Simple au niveau des règles : tout le monde a 9 tuiles et doit reproduire le schéma de la carte placée au centre de la table.

Mais là où ça se corse, c’est qu’il faut bien disposer les escargots des tuiles dans le bon sens. Si la carte demande d’en mettre un la tête en bas, il ne faut pas se planter et faire de même. Et pour compliquer encore un peu plus toute cette histoire, les tuiles sont recto verso. L’une d’elle peut être à la fois rose et jaune par exemple. Ce qui fait que parfois, lorsque l’on a plus qu’une seule tuile à placer, on se rend compte qu’elle n’est pas de la bonne couleur. Il faut tout retourner pour tenter de retrouver celle qu’il nous manque, en espérant pouvoir l’échanger avec celle qu’il nous reste, sous peine de devoir tout modifier.

Un véritable casse tête !

Bellz, tout comme Dr. Eureka, aura prochainement son article rien qu’à lui. Car il fait parti des jeux que nous avons acheté….

Un jeu sympathique, qui change des jeux de cartes ou de plateau grâce à ses petites clochettes….

J’avais vu sur la page Facebook du festival, une photo de ce jeu et je me doutais qu’il pourrait plaire à Petit Roi. Rien qu’après lui avoir dit son nom,  A La Bouffe, j’ai vu ses yeux s’illuminer. Bah ouais…. Monsieur ne pense qu’à manger…. Tout le temps…. Sa phrase préférée, qu’il nous ressort en boucle tout au long de la journée c’est << j’ai crop crop faim >> ( faut comprendre << j’ai trop trop faim >> ).

Alors quand avant la fermeture du festival, le samedi soir, j’ai vu qu’une table était libre pour l’essayer, en version géante qui plus est, j’ai sauté sur l’occasion.

C’est un jeu très simple ( du moins au niveau des règles car sinon niveau jeu, on a vite fait de s’emmêler ) pour les petits monstres qui meurent de faim ( à partir de 5 ans ).

Le hic, c’est qu’on est pas le seul à vouloir manger du dessert. En plus, on ne peut déguster qu’une seule gourmandise bien précise par service. Il faut donc être rapide pour l’attraper avant les autres.

Pour cela, on lance un dé qui va nous indiquer le dessert de départ, puis on suit des yeux la réglisse qui part de ce dessert et nous conduit à un autre. On passe à la seconde carte, en commençant par ce dernier dessert, qui à son tour nous dirige vers un autre dessert. Et ainsi de suite avec les 3 cartes. Le tout dernier dessert sur lequel on tombe étant celui à attraper.

( Par exemple sur la seconde photo : le dé indique le cookie. Je pars donc du cookie sur la première carte, qui m’emmène au mille feuille, qui lui sur la seconde carte me dirige vers la part de tarte, qui elle, sur la troisième carte, m’envoie au cookie. Je me jette alors sur le cookie ! )

Le premier monstre à avoir dévoré 5 gourmandises, gagne la partie.

Un super jeu d’observation et de rapidité pour les nains, avec un thème très sympa et de jolies illustrations.

Pas de chance pour Petit Roi, il n’a pas pu le tester et nous n’avons même pas pu lui acheter, car les vendeurs avaient été dévalisés…. Va falloir que je réussisse à mettre la main dessus !

20h… Le festival ferme ses portes et ne les rouvrira que le lendemain…..

Mais comme l’Homme et moi, n’avons pas encore notre dose de jeux, on a décidé cette année d’aller aux Nuits du Off.

C’est une soirée où les créateurs peuvent présenter leurs prototypes à des éditeurs, mais aussi les faire tester au public.

Les places étant limitées, je peux te dire, ami lecteur, qu’on est directement allé faire la queue devant le bâtiment où ça devait se passer, alors qu’il faut savoir que les Nuits du Off ne devaient commencer qu’à partir de 22h…..

Bah ouais, mais hors de question de se retaper une file d’attente comme le matin, au risque de s’entendre dire une fois devant les portes, qu’il n’y  plus de place.

On était donc les premiers dans la queue, nos muffins protéinés à la main, à discuter avec les vigiles.

Heureusement que cette fois, nous étions abrités !

22h, c’est parti, place aux jeux !

Nous avons d’abord testé un jeu qui pour le moment n’a pas de nom et utilise les figurines de Kromaster Arena, tant que son créateur n’en aura pas fait lui même.

Le but est de récupérer en premier 3 pierres précieuses, qui apparaissent de temps en temps sur une tuile.

Chaque personnage a un pouvoir spécifique, qui va l’aider dans sa mission ( un bouclier, une arme, un déplacement supplémentaire, etc…. ).

Plusieurs actions sont possibles : se déplacer, combattre, utiliser une carte gagnée sur le plateau de jeu, modifier le plateau en bougeant une tuile, etc…. De plus certaines tuiles peuvent nous aider suivant l’illustration présente dessus ( par exemple, nous faire sauter au dessus d’une case ).

Pour récupérer les diamants, il faut donc soit passer sur une case en comportant un, soit sauter sur la tête de l’adversaire, ou encore se battre avec lui pour lui faire lâcher sa pierre et ensuite la ramasser.

Un jeu plutôt sympa, même si je n’ai pas retenu toutes les règles de suite. Il me faudrait je pense, faire une nouvelle partie pour vraiment être à l’aise et pouvoir plus facilement jouer avec stratégie.

Pour avoir des infos sur ce jeu –> la page Facebook du créateur ( qui présentait d’autres jeux comme Pentagram, lors des Nuits du Off )

La photo n’est vraiment pas bonne, mais je voulais tout de même te parler de ce jeu.

Capharnaüm est un jeu de deckbuilding, c’est à dire que l’on va créer petit à petit son deck, tout en jouant.

Ici, on incarne des Dieux Grecs ( Zeus, Poséidon, Arès, etc…. ), qui bien entendu vont s’affronter.

On commence la partie avec seulement 10 cartes, qui vont nous permettre d’en acheter des nouvelles plus intéressantes, pour grossir au fur et à mesure notre deck. Une fois que l’on pense avoir un bon jeu, on peut attaquer son adversaire à l’aide de créatures plus ou moins fortes, mais aussi avec d’autres cartes qui ont différentes capacités et qui peuvent se combiner entre elles.

Les illustrations sont sympas, tout comme le thème de la mythologie.

Un côté Magic qui me plait bien, avec l’avantage de pouvoir faire évoluer son deck à chaque partie.

Photo récupérée sur la page twitter du jeu….

On change d’univers et on part sur une autre planète, celle des Pandux, avec le jeu Gruiiik.

Bon, dès le départ, on a bien compris qu’avec ce prototype, on était quasi certain de ne pas gagner. Bah ouais…. On venait d’être mis en garde…. On allait devoir affronter LE MAITRE de ce jeu… Celui qui gagnait toutes les parties… Un minot hyper doué, qui donnait des sueurs froides à tous ses adversaires.

Et quand tu sais que le perdant doit manger la nourriture préférée des p’tits extraterrestres du jeu, à savoir des larves, tu flippes un peu ( beaucoup si tu es comme moi et que ta plus grosse phobie c’est les insectes ). Beuuurrkkkk !

Bref….

Avec ce jeu, il est question de photos. Il faut que l’on prenne de beaux clichés de ces Pandux, en combinant une carte appareil photo, une carte panorama et bien entendu une carte monstre. Mais c’est sans compter sur un petit garnement vert, le Gruiiik, qui peut venir saboter notre travail ( en lâchant par exemple un méga prout ou en bavant ).

Un bon petit jeu, amusant, simple, qui peut aussi bien être joué en famille qu’entre amis et où l’on peut embêter nos adversaires pour notre plus grand plaisir.

( Ah….. Et au cas où tu te le demanderais : oui nous avons perdu, mais non, nous n’avons pas mangé de larve. Ouff!!!! )

Pour plus d’infos –> la page Facebook et le compte Twitter

Ce jeu là m’a de suite fait penser au dessin animé Vice Versa.

Comme tu peux le voir, il se base d’ailleurs comme le film sur les émotions et les sentiments.

Je crois que c’est le moment où on s’est le plus marré. Tu vas comprendre pourquoi….

Au départ chaque joueur pioche une carte personnage. De quoi former une famille.

Dans la notre, on s’est retrouvé avec un papi de 83 ans, un père d’une quarantaine d’années, une gamine de 12 ans ( l’Homme ) et un ado de 17 ans ( moi ).

Le premier joueur pioche une carte situation correspondant à son personnage ( où invente une situation ) et explique aux autres ce qu’il se passe dans sa vie. En fonction de cette situation, il faut que les autres membres de la famille tentent de penser comme le premier joueur, pour se mettre à sa place et déchiffrer ses émotions.

Est-il en colère? Fatigué? Dégouté?

Lui faut il du soutien? De l’amour? Du calme?

Il faut justifier les réponses que l’on donne, ce qui petit à petit va commencer à créer une histoire. Une véritable vie de famille, avec ses hauts et ses bas, sortie de l’imagination des joueurs.

Bref, pas évident de comprendre ce que l’autre peut ressentir, car nous ne voyons pas tous les choses de la même façon….

Surtout quand tu te retrouves avec notre famille!!!!

J’te fais un topo…. ( En rose la situation de départ inscrite sur les cartes, en vert ce qui est ensuite inventé. )

1 ère situation : Papi décide à 83 ans d’arrêter de fumer, après 60 ans de clope au bec. ( Jusque là, tout va bien ! )

2 ème situation : Tom, l’ado, vient de se faire larguer par sa p’tite copine, avec qui il était depuis 1 an. Il est mal et en veut à la terre entière. ( Rien de trop surprenant à son âge… ) Sauf que son père ne trouve rien de mieux que de l’emmener dans une boîte de strip-tease pour lui remonter le moral. ( Là, ça commence à déraper…. )

3 ème situation : Un jour, un incendie se déclenche dans la maison. Les pompiers n’ont pas le temps d’intervenir. Tout part en fumée, ce qui perturbe bien entendu tout le monde, mais surtout la petite Lisa. ( Pas de bol…. ) La gamine a des doutes, car elle avait surpris quelques jours avant son grand-père en train de fumer. Oui! Papi ne tenant plus, s’est grillé quelques cigarettes en douce. Et il s’est d’ailleurs endormi avec une, devant la télé, ce qui a mis le feu à la maison ! ( Bravo Papi ! Comment ruiner la vie d’une famille ! )

4 ème situation ( totalement inventée par le joueur incarnant le père ) : Papa craque. Ce dernier évènement lui rappelle la mort tragique de sa femme, décédée dans un incendie. ( C’est joyeux tout ça, non? ^^ ) Il se tourne alors vers la drogue et se fait prendre la main dans le sac, par les autres membres de la famille, prêt à se faire un petit rail de coke. ( Si ça c’est pas une super famille ! )

Je pense qu’une fois la partie terminée, on aurait dû tous aller consulter au plus vite ! Une bonne thérapie s’impose pour cette famille aux allures de Breaking Bad et des Miller !

Tu l’auras constaté, nous sommes parti en mode rigolade pour ce jeu, mais d’autres personnes plus terre à terre peuvent y jouer de façon très sérieuse, ce qui à mon avis va vraiment les plonger dans une séance de psychanalyse.

A plus d’1h du matin, nous avons décidé de plier bagages et de rentrer dormir. ( J’te rappelle que j’étais en mode méga crève et qu’en plus il fallait que l’on retourne jusqu’à Nice pour camper chez la Grand-Mère… )

Après nous être allégé de 22,40 euros de parking ( outch, ça fait mal ! ), nous avons pris la route pour aller nous reposer, en croisant les doigts pour que tous les nains aillent mieux et que l’on puisse le lendemain ( ou plutôt le même jour, vu l’heure avancée ) revenir au festival avec eux.

La suite au prochain épisode ^^