La socca et le pan bagnat sont des mets régionaux très connus de Nice. Mais sache mon cher ami, que cette ville a aussi un pain particulier.
Peut être le connais-tu grâce à une célèbre photographie de Robert Doisneau où l’on peut voir Pablo Picasso assis derrière une table sur laquelle deux mains de Nice sont disposées.
La Manina est donc d’origine italienne, ( puisque pour rappel, jusqu’à il n’y a pas si longtemps que ça, Nice faisait encore partie de l’Italie) et est plutôt amusante à réaliser.
Son allure de grosse main à quatre doigts cache un pain très parfumé à l’huile d’olive, que l’on peut déguster pour accompagner son repas, ou comme mes Gremlins adorent, dès la sortie du four en guise de goûter.
Dans la cuve de ton robot, dépose le levain, l’eau et l’huile.
Commence à pétrir à petite vitesse en ajoutant la farine puis le sel.
Laisse pétrir 5 min.
Laisse reposer à température ambiante pendant au moins 3h.
Divise la pâte en 4 puis forme des boules.
Laisse-les reposer 30min.
Sur un plan de travail fariné étale chaque pâton en rectangle puis enroule chaque extrémités vers le milieu à la manière d’un croissant ( voir vidéo ci-dessus).
Rabats ensuite les deux boudins du bas sur les deux autres en les chevauchant.
Écarte un peu les doigts ainsi formés puis laisse reposer 2h.
O la miéu bella Nissa Regina de li flou Li tiéu viehi taulissa Iéu canterai toujou. Canterai li mountagna Lu tiéu tant ric decor Li tiéu verdi campagna Lou tiéu gran soulèu d’or.
Toujou iéu canterai Souta li tiéu tounella La tiéu mar d’azur Lou tiéu cièl pur E toujou griderai en la miéu ritournella Viva, viva, Nissa la Bella.
Canti la capelina La rosa e lou lilà Lou Pouòrt e la Marina Paioun, Mascouinà ! Canti la soufieta Doun naisson li cansoun Lou fus, la coulougneta, La miéu bella Nanoun.
Canti li nouòstri gloria L’antic e bèu calèn Dòu dounjoun li vitoria L’oudou dòu tiéu printemp ! Canti lou vielh Sincaire Lou tiéu blanc drapèu Pi lou brès de ma maire Dòu mounde lou plus bèu.
Quand une petite Niçoise amoureuse de sa ville de naissance se retrouve à créer des recettes pour un magazine de cuisine à la vapeur douce, dénommé 95 degrés , spécialement consacré aux cakes, ça donne une revisite de traditionnel Pan Bagnat !
Des anchois, du thon, du poivron rouge et des olives ( entre autres ), comme dans le véritable sandwich rond que l’on dévore les pieds dans le sable au soleil. Avec bien évidemment l’irremplaçable huile d’olive.
Le tout dans un cake sans gluten ni lactose, qui cache un cœur d’œufs durs.
Il te faut :
90g de farine de sarrasin intégrale
50g de fécule de pomme de terre
1CS de psyllium
1CS de bicarbonate
1CS de vinaigre de cidre
5 œufs
½ boîte de thon nature
10 anchois à l’huile
140g de poivron rouge
40g d’oignon rouge
30g de tomates séchées
50g d’olives noires dénoyautées
2CS d’huile d’olive
10cl d’eau gazeuse
1CC de sel
½ CC de poivre
La recette :
Fais bouillir 1/3 d’eau dans la cuve du vitaliseur.
Prépare 3 œufs durs, en les mettant à cuire 9 minutes dans le tamis.
Mélange la farine, la fécule, le psyllium, le bicarbonate, le sel et le poivre.
Mélange le vinaigre, 2 œufs, l’huile d’olive et l’eau gazeuse.
Émince l’oignon et coupe le poivron et les tomates séchées en morceaux.
Mélange la préparation sèche avec celle liquide.
Ajoute l’oignon, le poivron, les tomates, les olives, le thon et les anchois.
Écale les œufs durs.
Verse 1/3 de la pâte dans un moule à cake recouvert de papier cuisson.
Insère les 3 œufs durs en ligne, dans la pâte que tu viens de verser dans le moule.
Recouvre avec le reste de la pâte.
Dispose le moule dans le tamis et mettez à cuire 40 min.
Laisse bien refroidir le cake avant de le démouler.
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Après le cake salé version Pan Bagnat réalisé pour le dernier numéro du magazine 95 degrés, c’est au tour de la Tourta De Blea d’être refaite à ma sauce.
Une pâtisserie sucrée qui a tendance à étonner les personnes ne la connaissant pas. Et pour cause, elle cache un ingrédient mystère qui n’est autre que la blette.
Cet incontournable de la cuisine niçoise a tout pour plaire, avec sa gourmandise, ses raisins macérés dans le rhum et ses délicieux pignons de pin.
Pour essayer ma revisite à la vapeur douce , fonce feuilleter ton 95 degrés !
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Les tomates vont bientôt disparaître des étalages des marchands, pour laisser place à des légumes d’hiver.
C’est pourquoi je me dépêche de profiter des dernières variétés que je trouve encore chez mon primeur. Préférant par la suite délaisser les tomates que certains magasins vendront toujours, puisqu’elles n’auront absolument plus aucun goût ni intérêt.
Bon, les tomates, je pense que tu connais ( faudrait vivre au fond d’une grotte pour ne pas savoir ce que c’est ), mais la courgette trompette, ça te dit quelque chose?
Pas vraiment?
Pourtant, non seulement c’est une cucurbitacée avec une forme pour le moins amusante, mais en plus, sa saveur est différente de celle des autres courgettes. Des notes de noisette, une chair tendre avec peu de pépins et pas d’amertume.
Pour la petite histoire, la courgette trompette ( aussi appelée courgette beurre ou tromba d’Albeng ), est uniquement cultivée à Nice, ainsi qu’à Albenga en Italie. La version Italienne peut atteindre les 30 cm de long, alors que celle de Nice sera plus courte, allant jusqu’à 20 cm.
L’une comme l’autre peuvent aussi bien être consommées crues que cuites.
Elle se marie aussi parfaitement, dans cette recette, avec des tomates anciennes et un peu d’oignon, le tout relevé par une touche de piment et de l’origan. Une succulente tartinade à étaler sur une petite tranche de pain ou même pour plonger des crackers de graines de courge dedans.
Ca booste les apéros !
Pour 1 pot, il te faut :
700g de tomates anciennes
400g de courgette trompette
1 gros oignon jaune
1 petit piment sec
2CS d’origan séché
sel et poivre
***************
La recette :
Verse 1/3 d’eau dans la cuve du vitaliseur et porte à ébullition.
Coupe les tomates et l’oignon en morceaux.
Place les dans un plat qui ne craint pas la chaleur.
Dispose le plat dans le tamis du vitaliseur et ajoute le tout sur la cuve.
Laisse cuire 15 minutes, puis retire le plat du tamis.
Coupe la courgette en gros cubes et ajoute les dans le tamis, puis mets à cuire durant 5 à 10 minutes ( en fonction de l’épaisseur des morceaux ).
Égoutte le mélange tomates oignon.
Mixe la moitié de ce mélange avec la moitié des morceaux de courgette, ainsi que le mini piment sec.
Coupe en petits bouts le reste des légumes cuits.
Ajoute les à la préparation mixée, puis assaisonne.
Verse la tartinade dans un bocal en verre stérilisé.
Astuce : Tu peux aussi utiliser cette tartinade en guise de sauce pour des pâtes ou encore en fond de tarte et de pizza.
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Il s’agit d’un plat traditionnel niçois, à base de farine de pois chiches et d’huile d’olive.
Cette spécialité cuite dans de grandes plaques rondes en cuivre, dans un four à bois, est adorée par les habitant de Nice, à tel point qu’il faut parfois faire la queue pendant un long moment pour réussir à en acheter une portion.
On la déguste chaude, tout juste sortie du four, en y ajoutant un peu de poivre. Entre la galette et la crêpe, avec sa belle couleur dorée, elle fait penser au soleil du Sud.
Un régal pour les yeux et le palais.
Bien évidemment, en Niçoise que je suis, je suis tombée dans la Socca étant petite et j’en suis toujours autant folle.
Même si malheureusement, à cause de sa nature un peu grasse et de mon problème actuel avec les féculents et légumineuses, j’ai plus de mal à en manger. Puis soyons réalistes, je n’ai pas les moyens de descendre tous les deux jours sur Nice pour en acheter ^^
Alors cette année, pour changer des crêpes habituelles de la Chandeleur, j’ai eu envie de me baser sur ce plat et de le revisiter un peu.
Pas de cuisson au four, mais sur une party crêpes ( crêpière de table permettant de faire 6 petites crêpes d’un coup ), ce qui ne donne bien entendu pas totalement la même texture que la véritable Socca ( croustillante sur le dessus et moelleuse en dedans ), mais qui niveau goût est assez proche.
Cette recette est aussi moins grasse, car grâce à son moyen de cuisson, il n’y a pas besoin d’jouter d’huile sur la plaque. Juste un peu dans la pâte et c’est tout. Le revêtement anti-adhésif de la machine à crêpes suffit.
Un bon compromis, à déguster tel quel, à l’heure de l’apéro, ou en accompagnement lors du repas.
Pour 15 petites crêpes de Socca, il te faut :
200g de farine de pois chiches
400 ml d’eau
2 CS d’huile d’olive
sel et poivre
Direction la cuisine :
Dispose la farine dans un saladier, puis incorpore petit à petit l’eau, tout en mélangeant bien.
Ajoute l’huile d’olive et un peu de sel.
Mélange pour obtenir une pâte bien homogène et un peu épaisse ( style pâte à pancakes ).
Verse une louche de pâte sur chaque rond de ta crêpière de table et laisse cuire quelques minutes.
Retourne ta mini Socca et laisse cuire encore un peu, avant de la disposer sur une assiette.
Fais de même avec toute la pâte.
Poivre les crêpes de Socca et déguste de suite.
Attention : comme la véritable Socca, ces petites crêpes sont bien meilleures chaudes qu’une fois refroidies.
J’ai un peu de mal à réaliser, mais voilà…. C’est fait !
Mon blog apparaît dans un magazine.
Et pas n’importe lequel! Un hors-série des journaux Nice Matin et Var Matin!
Quand j’ai été contactée par Franz Chavaroche, grand reporter photo pour le groupe Nice Matin, j’avoue que j’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’une blague.
Mais non. C’est bien réel.
Je peux te l’affirmer mon ptit koala accro au tofu, car j’ai le magazine entre les mains.
Mes recettes passent dans un numéro consacré à la Cuisine Des Blogueuses Du Var Et Des Alpes-Maritimes.
( Clique sur les photos pour les voir en plus grandes )
Quelle fierté pour la ptite Niçoise que je suis. Quelle immense joie de voir que mes idées de Maman qui tente de se plonger dans la healthy food un peu plus tous les jours et de devenir une flexivore ( ou flexitarienne si tu préfères ), peuvent plaire à d’autres que ma tribu ou moi même.
Merci Nice Matin pour cette merveilleuse proposition ! Ainsi qu’à toi ami lecteur, qui me pousse à faire vivre ce blog !
Cette ville où je suis née…. Cette ville où j’ai passé une partie de mon enfance et dont je garde tellement de beaux souvenirs…. Cette ville qui malgré les déménagements, n’a jamais quitté mon cœur…. Cette ville qui a mes yeux est la plus belle de France…. Cette ville dont le nom est tatoué sur ma peau à jamais….
Ma ville….
J’ai beau ne plus y vivre, elle est et sera toujours mon Chez Moi….
Malheureusement, il a fallu qu’un taré vienne la salir…. Qu’un monstre vienne détruire la belle image de carte postale…. Qu’il casse ce petit coin de paradis, cette Baie des Anges, qui depuis quelques jours porte bien son nom….
Ce n’est pas la seule ville a avoir subit la folie meurtrière d’un tel barbare, je le sais bien….
Mais j’avoue que là, je suis encore plus atteinte que lors des précédents drames….
Et pour cause….
Je savais que mes enfants, en vacances chez leur grand mère qui vit à Nice, étaient au feu d’artifice du 14 juillet. Je le savais car j’avais reçu sur mon téléphone, une photo d’eux, assis sur la plage, attendant que le ciel s’illumine…..
Mais je ne pensais absolument pas qu’un tel évènement allait se produire….
Bien sûr que je craignais qu’un jour, un nouvel attentat soit commis….. Bien sûr que je sais que nous ne sommes à l’abri nul part….
Mais de là à m’attendre à ce qui allait se passer cette nuit là….
Quand je pense que moi, pendant ce temps là, j’étais bien installée dans un fauteuil de cinéma, à pester contre toutes ces personnes qui sans arrêt allumaient leurs téléphones, créant des faisceaux lumineux dans une salle plongée dans le noir…. Bordel…. J’essayais de voir un film d’horreur moi ! Et un film d’horreur, c’est dans le noir complet !
J’aurais dû aller les engueuler, comme je n’arrêtais pas de me le dire…. Car peut être m’auraient-ils dit qu’ils les allumaient pour suivre les infos suite à un attentat à Nice….
Peut être du coup, aurais-je pu arriver là bas plus tôt….
Mais non je n’ai rien dit….
Et du coup je n’ai rien su….
Je n’ai compris qu’il s’était passé quelque chose, que lors du générique final…
Il m’a semblé entendre une jeune femme, assise un rang devant moi, parler à son ami d’un attentat à Nice.
Je n’ai capté que ces 3 mots…
3 petits mots, qui m’ont de suite inquiété.
Mais je n’étais pas certaine d’avoir bien entendu….
C’est en sortant mon smartphone pour vérifier cela, que j’ai vu le texto de ma mère, me disant que si je regardais les infos, je ne devais pas m’inquiéter car ils allaient bien….
La panique est arrivée d’un coup et m’a de suite envahi….
Que s’était il passé?
Mes enfants, ma mère? Etaient-ils blessés?
Ou étaient-ils?
Premier appel vers ma mère, qui ne mène à rien car la communication est de suite coupée…
La panique augmente….
Seconde appel, où j’apprends les grosses lignes de ce drame et où ma mère m’explique rapidement qu’ils vont tous bien et qu’ils ont réussi à rentrer chez elle…
Un petit soulagement, même si je décide que l’Homme et moi devons dans la foulée partir retrouver nos enfants.
J’ai tellement pleuré pendant tout le trajet…. Tellement eu peur qu’ils soient traumatisés….
Plus j’entendais les infos à la radio, plus je m’en voulais de ne pas avoir su plus tôt…. Mais de toute façon, ça n’aurait rien changé…
Ce qui ne m’a pas empêché de me sentir totalement impuissante et de culpabiliser…
Je n’arrêtais pas de me dire que j’aurais pu perdre ma famille…. Ma mère… Mes nains….
Je continue d’ailleurs à me le dire….
Heureusement qu’ils n’ont pas pu se garer dans le parking où ma mère comptait aller au départ, et qui se trouvait juste là où le camion a fait tant de victimes…. Heureusement au final, qu’ils aient dû se garer plus loin….
Heureusement que ma mère n’était pas seule pour gérer les enfants et qu’une amie a pris soin de mon ptit dernier lorsqu’ils ont été séparés des autres….
Heureusement, qu’alors qu’il ne la connaissait pas, mon ptit dernier a bien voulu écouter et suivre cette amie, quand il a fallu qu’ils se cachent dans un hôtel….
Heureusement que ma mère a eu la bonne idée de coller mes deux grands contre un mur, pour éviter qu’ils se fassent piétiner par la foule paniquée….
Heureusement que tout ce ptit monde a fini par se retrouver et par pouvoir rentrer….
Heureusement….
Mais dans ma tête, depuis plusieurs jours, les mots << Et si >> tournent en boucle….
Et s’ils avaient pu se garer dans ce maudit parking….
Et s’il leur était arrivé quelque chose….
Qu’aurais-je fait?
Par chance toute ma famille va bien…. Ce qui n’est malheureusement pas le cas pour toutes ces pauvres victimes, qui ne voulaient rien d’autre que pouvoir profiter d’un moment de magie….
Toutes ces vies détruites par un salaud qui a cru avoir le droit de donner la mort….
Les miens, eux, vont bien….
Mais j’ai tout de même peur…
Peur que tout ça les ait choqué, même si par chance, ils n’ont pas vu le camion, ni les corps….
J’enrage qu’ils aient à subir tout ça, toute cette haine de certaines personnes qui décident de plonger non seulement des adultes dans un monde lugubre, mais aussi des enfants….
J’ai mal d’avoir entendu ma fille de 7 ans dire << nous sommes des survivants >>…. A cet âge là, elle ne devrait pas avoir à dire ça….
Je suis triste d’avoir vu mon grand écrire dans son cahier de souvenirs de vacances, tout ce qui c’était passé cette nuit du 14 juillet…. Les souvenirs de vacances devraient être joyeux, merveilleux….
J’ai peur de les savoir dans ce monde qui s’assombrit de jour en jour….
Je veux qu’ils puissent continuer à rêver, à rire, sans qu’ils ne craignent qu’un malade ne puisse remettre ça….
J’ai peur et je suis impuissante….
Tout ce que je peux faire, c’est remercier leur grand mère et son amie d’avoir été là pour eux…. D’avoir pris soin d’eux et de me les avoir ramenés….
Tout ce que je peux faire, c’est de montrer à mes enfants qu’il ne faut pas avoir peur, qu’il faut continuer à vivre et à aimer….
Tout ce que je peux faire, c’est avoir une grosse pensée pour les victimes et leurs familles, mais aussi pour l’entourage de ce monstre, tout particulièrement pour ses enfants qui n’ont rien fait à personne et qui pourtant vont devoir vivre avec le poids des actes de leur père…..
Tout ce que je peux faire c’est crier haut et fort << Viva Nissa la Bella ! >>