Bellz, le jeu

Pendant mon week end au Festival des Jeux de Cannes, j’ai craqué pour un petit jeu que l’on peut emmener partout.

Ce jeu édité par Goliath, c’est

Bellz !

Jeu Bellz, de Goliath

Alors non, ce n’est pas un jeu à utiliser seulement à Noël. Pas besoin d’attendre qu’il neige pour le sortir de ton placard. Par contre si tu as un chat qui adore les clochettes, il risque de venir s’éclater avec dès que tu auras le dos tourné….

Bref…

Si on regardait de plus près à quoi ça peut bien ressembler tout ça….

Bellz, le contenu

Donc ce jeu se présente sous la forme d’une trousse d’une vingtaine de centimètres, qui une fois ouverte et mise à plat, se transforme en << plateau de jeu >>. Pas bête hein! ^^

Dans cette trousse, on trouve 40 grelots plus ou moins gros de 4 couleurs différentes, un stick aimanté et une règle.

Le but de ce jeu est de récupérer en premier tous les grelots de sa couleur.

La partie la plus fine à un aimant moins puissant que la partie la plus large.

On commence la partie en mélangeant un peu les clochettes au milieu de la piste de jeu.

Ensuite, le premier joueur tente à l’aide su stick aimanté d’attraper des grelots ( le premier qu’il aura réussi à aimanter déterminera sa couleur ). Il est possible d’utiliser les deux extrémités du stick, qui ont des aimants plus ou moins forts ( mais attention, une fois que l’on a choisi de quel côté on veut l’utiliser, on ne pas changer de sens lors de ce tour de jeu ).

Lors de son tour de jeu, on peut tenter d’attraper plusieurs grelots à la fois.

Si tous les grelots capturés sont de la même couleur ( celle du joueur ), on peut continuer à jouer ou décider de s’arrêter pour mettre ces grelots de côté ( ils seront donc validés ).

Par exemple sur la photo ci-dessus, le joueur peut soit s’arrêter de jouer et sauver ses grelots, soit tenter d’en attraper plus.

Par contre, si comme sur cette photo, le joueur capture des grelots qui ne sont pas de sa couleur, il doit tout reposer et son tour de jeu est terminé. Au joueur suivant de tenter sa chance.

Autre point, il ne faut pas faire tomber de clochette en dehors de la piste de jeu. Sinon là aussi, on passe la main au joueur suivant.

Comme dit plus haut, le gagnant sera celui qui aura capturé en premier tous ses grelots.

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Bellz est donc un petit jeu qui ne prend pas de place et peut s’emporter partout. Avec un look très sympa. Dont les parties sont rapides ( à moins de vraiment jouer avec des personnes sans la moindre dextérité ). Qui plait autant aux adultes qu’aux enfants ( mes nains adorent y jouer ).

Nom de Zeus

Aujourd’hui, petite présentation d’un des jeux que j’ai acheté au Festival de Cannes le mois dernier.

C’est un jeu de Roberto Fraga et Stéphane Escapa, dans lequel, tout comme Marty avec le DR. Emmett Brown, nous allons devoir donner un coup de main à un savant déjanté.

dr eureka

Dans Dr. Eureka, nous nous transformons en petits chimistes et devons réaliser plusieurs expériences, à toute allure.

Mais attention! Il ne faut surtout rien renverser !

dr eureka

Regardons de plus près ce que la boîte contient…

Il y a 54 cartes Objectif, 12 tubes à essai, 24 billes de 3 couleurs différentes ( soit 8 billes par couleur ) et bien entendu une règle ( enfin plusieurs, car elle y est en de nombreuses langues ).

Comme tu peux le voir, il y a donc pas mal de matériel.

dr eureka

Niveau règles, rien de bien compliqué : le but est de réaliser des combinaisons présentes sur les cartes Objectif, le plus vite possible.

Dès qu’un joueur a réussi la combinaison, il crie << Eureka ! >> et gagne ( si tout est juste ) la carte Objectif.

Le premier qui arrive à 5 cartes, remporte la partie.

dr eureka

Par contre au niveau de la pratique, ça se complique ! ^^

Chaque joueur a devant lui 3 tubes à essai avec dedans 2 billes de chaque couleur.

On mélange les cartes Objectif, puis on forme une pile au centre de la table.

On retourne la première carte de la pile et on tente tous en même temps de réaliser la combinaison illustrée sur celle-ci.

Pour cela, on doit transvaser les billes d’un tube à un autre, sans jamais les toucher ou les faire tomber ( sous peine d’être éliminé de la manche en cours ).

dr eureka

Il est possible de réaliser les combinaisons, avec les tubes à l’endroit, mais aussi à l’envers ( c’est à dire en les retournant comme le tube du milieu sur la photo ci-dessus ).

On peut aussi changer d’ordre nos tubes à essai.

Par contre, il faut toujours respecter l’ordre indiqué sur la carte, que ce soit pour les tubes comme pour les billes.

Lorsqu’un joueur a crié << Eureka >>, on vérifie si sa combinaison est juste. Si c’est bon il gagne la carte, sinon, il est éliminé de cette manche et les autres joueurs peuvent encore essayer de réaliser la combinaison.

Ensuite, on attaque une nouvelle manche ( on retourne donc une nouvelle carte ). On remet à l’endroit les tubes retournés, mais on ne les change pas d’ordre et on laisse les billes comme elles étaient ( ce qui embrouille bien vite le jeu ! ).

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Mon avis sur ce jeu….

J’ai de suite été attirée par le matériel. Un jeu avec des tubes à essai et des billes à transvaser, c’est rare et ça change de ce que j’avais déjà chez moi. Surtout que le matos est de bonne qualité !

Les illustrations sont sympa, avec un savant fou qui me replonge dans Retour vers le futur.

Les règles sont donc très faciles et du coup rapides à retenir, ce qui permet de jouer avec des enfants ( jeu conseillé à partir de 6 ans, 2 à 4 joueurs ).

Mais il ne faut pas croire que ce jeu est si simple que ça! Car il faut beaucoup de dextérité, d’observation et de réflexion pour réussir à réaliser les combinaisons.

Le côté << rapidité >>, fait vite monter la pression.

On se mélange souvent les pinceaux, ce qui d’éclanche des fous rires.

Un jeu amusant, qui met une bonne ambiance !

Un voyage dans les nuages

M et Mme Boss, sachant que l’Homme et moi nous aimons les jeux de société, nous en ont offert un nouveau pour Noël.

Il s’agit de

Celestia, d’Aaron Weissblum.

Ce jeu ( pour 2 à 6 joueurs, à partir de 8 ans ) est inspiré de Gulliver, le héro du roman de Jonathan Swift.

Celui-ci n’ayant pas réussi à trouver le monde fabuleux de Celestia, c’est à nous, joueurs, de tenter de le découvrir.

A bord d’un aéronef, nous allons voyager de cité en cité, essayant d’éviter des orages, de redoutables pirates ou même de dangereux oiseaux, tout en récupérant un maximum de trésors.

On peut dire qu’avec ce jeu, les Boss ont tapé dans le mille. Rien que les illustrations de la boîte m’en ont mis plein les yeux, ce qui m’a de suite donné envie d’en voir plus.

Et j’avoue ne pas avoir été déçue.

Comme tu peux le constater, il y a pas mal de matériel pour ce jeu.

La boîte contient : 6 pions << Aventurier >>, 6 tuiles << Aventurier >>, 9 tuiles << Cité >>, 78 cartes << Trésor >>, 68 cartes << Equipement >>, 4 dés, 1 aéronef à monter, 1 notice pour fabriquer l’aéronef et 1 fascicule de règles.

Tu le sais, je suis une grande gamine, donc forcément, le côté montage de l’aéronef m’a bien plu. Surtout qu’une fois monté, pas besoin de le démonter à chaque fois que l’on range le jeu, car il rentre parfaitement dans la boîte. On se retrouve donc avec un accessoire en 3D bien sympa, qui plait autant aux petits qu’aux grands.

Les illustrations des tuiles et des cartes sont tout simplement fabuleuses. Grace à elle, j’ai l’impression de plonger au cœur du Pays Imaginaire, avec une pointe des univers de Jules Verne. Un rêve parfait.

Par contre, je trouve dommage qu’il n’y ait pas plus d’Aventurières. Seulement 2 personnages féminins sur les 6 jouables…. Pourquoi?

Niveau qualité du matériel, rien à redire. Tout s’est très bien dépunché, sans aucune déchirure. Les tuiles sont épaisses et les cartes bien imprimées et découpées.

Partons dans les nuages, à la conquête de ces mystérieuses cités….

Pour ce qui est de la mise en place, c’est très rapide. On dispose les tuiles ovales des Cités en colonne, par ordre croissant de valeur. A côté de chaque tuile, on place face cachée les cartes Trésor qui correspondent aux cités.

Les joueurs choisissent un Aventurier et font embarquer leurs pions dans l’aéronef, qui est placé sur la première tuile Cité.

On mélange les cartes Equipement et on en distribue aux joueurs ( le nombre varie en fonction du nombre de joueur ). Le reste formera la pioche.

Le but va être de faire escale dans les cités les plus lointaines de façon à y dénicher d’incroyables trésors.

Le premier joueur va être le capitaine de l’aéronef, les autres seront les passagers ( les rôles changeront pendant le jeu ).

Le capitaine doit donc tenter d’emmener les passagers vers les prochaines cités. Pour cela il lance le nombre de dés indiqué sur la tuile juste au dessus de celle où se trouve l’aéronef. Par exemple, sur la photo ci-dessus, il faut lancer 2 dés pour aller sur la tuile 6 et 3 dés pour la tuile 9.

Les dés lui indiquant quels évènements il doit affronter, le capitaine va devoir jouer des cartes Equipement pour les surmonter.

Mais avant cela, les autres joueurs, vont pouvoir décider de continuer le voyage avec le capitaine ( on laisse les pions dans l’aéronef ), ou de s’arrêter là et de descendre de l’aéronef ( on place les pions sur les tuiles Aventurier et les joueurs descendus piochent une carte Trésor de la pile correspondant à la cité où ils se sont arrêtés ).

C’est seulement lorsque les passagers ont pris leur décision que le capitaine va pouvoir affronter ou non les évènements.

Pour surmonter un évènement, il faut jouer la carte Equipement qui correspond ( une carte Foudre pour le dé Foudre, une carte Epées pour le dé Epées, etc…. ) ou utiliser une carte Pouvoir.

Si le capitaine a réussi à surmonter les épreuves, il peut déplacer l’aéronef vers la prochaine tuile Cité ( avec les passagers encore présents dedans ).

S’il n’a pas les bonnes cartes pour surmonter les évènements, il n’en joue aucune et l’aéronef s’écrase. Aucun joueur présent dans l’aéronef ne gagne de carte Trésor.

On repart pour un nouveau voyage ( en recommençant depuis la première cité )….

Le jeu prend fin lorsqu’un ou plusieurs joueurs totalisent au moins 50 points ( indiqués sur les cartes Trésor ).

L’Aventurier avec le plus gros score est le vainqueur.

Celestia est donc un jeu version << stop ou encore >>, dans la lignée de Can’t Stop de Sid Sackson. L’Aventurier va-t-il décider de descendre de l’aéronef pour être certain de récupérer un trésor, même s’il n’est pas très gros, ou va-t-il tenter le tout pour le tout et continuer le voyage, au risque d’être trop gourmand et de ne rien gagner ?

C’est avec ce type de jeu que l’on repère facilement ceux qui aiment tout tenter et qui soit ont une bonne étoile au dessus de leur tête, soit doivent à tout prix éviter les casinos ^^

Un jeu familiale, aux règles simples.

Un mélange entre réflexion et logique ( le capitaine n’a plus que 2 cartes, ce qui ne lui laisse pas grand chose pour surmonter les évènements, donc je m’arrête là ) mais aussi avec une part de chance.

Sans oublier que ce jeu peut avoir des moments en coopération, grâce à certaines cartes, mais aussi des moments << sales coups >> encore une fois en fonction des cartes ( par exemple : balancer un autre joueur par dessus bord ).

La guerre des moutons

Ca fait un sacré moment que je ne t’ai pas présenté de jeux de société.

Alors comme aujourd’hui, c’est jour de pluie chez moi, j’en sors un du placard et je te donne mon avis.

Battle Sheep de Francesco Rotta et d’Andrea Femerstrand, est un jeu au look adorable, avec de mignons petits moutons, qui n’ayant plus assez de place dans leur pré, décident de conquérir celui de leurs voisins.

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Comme tu peux le voir, les illustrations sont très belles avec un petit côté dessin animé qui me plait bien.

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La boîte contient 16 tuiles de pâturage, 64 jetons moutons ( 16 X 4 couleurs ), ainsi que bien entendu un livret de règles.

C’est un jeu conseillé à partir de 7 ans, pour 2 à 4 joueurs.

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Ce qui est sympa, c’est que les jetons moutons ne sont pas tous identiques. Certains moutons sourient, d’autres ont une tête de cinglés, voir même n’ont pas l’air de bonne humeur. Un gros plus qui amuse beaucoup les enfants.

On se fait une partie :

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Tu vas voir, les règles sont simples et il n’y en a pas beaucoup…..

Les joueurs choisissent chacun une pile de moutons, ainsi que 4 tuiles de pâturage.

Ils posent l’un après l’autre une tuile pâturage, en faisant attention à ce qu’elles soient au moins connectées les unes aux autres par un côté. Ainsi de suite jusqu’à ce que toutes les tuiles soient posées.

Puis ils placent chacun leur tour, leur pile de moutons, au bord du plateau.

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Le but est donc d’avoir pris possession du plus grand nombre de pâturage avec ses moutons.

Pour cela, les joueurs vont devoir déplacer petit à petit leurs moutons.

Le premier joueur ayant placé sa pile de moutons, commence la partie. Il divise sa pile de moutons en deux ( en prenant le nombre de jetons qu’il veut, mais en laissant au minimum un mouton sur la case de départ ). Il déplace la nouvelle pile de moutons qu’il vient de créer, en ligne droite et cela jusqu’au bout de celle-ci ( c’est à dire au bout du pâturage ou jusqu’à une autre pile de moutons ).

C’est ensuite au tour du second joueur de faire de même et ainsi de suite, l’un après l’autre….

Il peut arriver ( c’est même certain que cela se produise ), que des moutons se retrouvent bloqués, encerclés par d’autres moutons. Dans ce cas, les moutons bloqués ne peuvent plus se déplacer et ne peuvent plus être joués.

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La partie prend fin lorsque plus personne ne peut déplacer de moutons.

Le vainqueur est le joueur ayant réussi à conquérir le plus de pâturage.

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Battle Sheep est donc un jeu rapide ( environ 15 minutes, sauf si tu joues avec des personnes qui prennent toujours 2h avant de décider où placer leurs moutons ), simple ( les enfants comprennent très vite les règles ), avec tout de même une part de stratégie ( attention la guerre des moutons peut facilement devenir une guerre entre amis  surtout si tu prends un joueur pour cible ).

Niveau durée de vie, c’est un jeu qui se renouvelle à chaque fois, puisque le plateau de jeu change en fonction du placement des tuiles de pâturage. De plus le matériel est de bonne qualité : les tuiles sont assez épaisses et les jetons sont en plastique dur.

Pas besoin d’avoir une table immense pour y jouer, ce qui permet de l’emmener à droite et à gauche et d’y jouer par exemple lors d’un pique nique….

Bref, un bon jeu familiale, qui convient à des fans de jeux de société comme à des novices.

Festival des jeux, le retour

 

Il y a quelques jours se déroulait le Festival International Des Jeux de Cannes. Y ayant passais un super moment l’année dernière ( voir précédent article ), j’attendais avec impatience le jour J pour pouvoir y retourner.

C’est chose faite! Et j’ai déjà hâte de voir ce que ça donnera l’année prochaine!

Une journée pleine de divertissements !

Une journée pleine de divertissements !

Comme en 2014, les jeux présentés en 2015 étaient très nombreux, divers et il y en avait pour tous les goûts. Des stands plus ou moins décorés pour nous plonger dans l’univers du jeu à tester… Des coins avec des prototypes, où nos avis étaient les bienvenus… Un étage plus dédié aux enfants, avec non seulement des petits jeux de société, mais aussi des loisirs créatifs, de la pâte à modeler et des playmobils…. Sans oublier un espace consacré aux jeux vidéos, où j’ai pu apercevoir de très vieilles consoles avec des jeux que je n’avais pas revus depuis que j’étais gamine ( je peux te dire cher lecteur, qu’il y avait une sacrée queue devant cette partie du festival ).

En gros, de quoi en prendre plein les yeux!

Cette année, L’Homme et moi ne sommes pas venus avec les nains, histoire de pouvoir un peu plus profiter et d’avoir le temps de jouer à plus de jeux pour grands ( oui, parce que je te vois venir, si j’écris  » jeux d’adultes « , tu vas tout de suite penser à autre chose…. si, si, j’en suis certaine ! c’est la mode 50 nuances de Grey…. ). Bref, je disais, nous sommes venus sans gamins, mais pas seuls pour autant. Nous avons motivé Mme et M. Boss ( les parents du petit que je garde ) pour qu’ils nous accompagnent. Du coup, c’était bien sympa de pouvoir découvrir de nouveaux jeux avec eux, ou d’avoir leurs impressions sur des jeux que nous, nous connaissions déjà.

Jamaica

Jamaica

Nous avons attaqué la journée avec une partie de Jamaica de Bruno Cathala, un jeu de course de bateaux pirates. L’Homme et moi même y avions déjà joué plusieurs fois et j’avoue que nous adorions ses illustrations, mais là, nous avons été encore plus attirés par son graphisme, grâce à cette version géante. En ce qui concerne le jeu en lui en même, nous ne sommes pas de grands fans. Le concept est très simple, dans l’esprit d’un jeu de l’oie : on lance les dès, on voit si on peut se déplacer, sinon on récupère un peu d’or, de la nourriture ou des boulets de canon. De temps en temps il arrive que l’on doive combattre un adversaire, mais c’est assez rare, ce qui rend le jeu plutôt triste, sans la moindre interaction entre les joueurs. Bref, un très joli jeu d’un point de vue design, mais qui se base trop sur le lancer de dès et dans lequel on ne maîtrise pas grand chose.

 

Korrigans

Korrigans

Quelques stands plus loin, nous sommes tombés sur un jeu haut en couleurs, qui plonge les joueurs dans un monde imaginaire me rappelant les fêtes de Saint Patrick d’un certain Pub. Il s’agissait de Korrigans, d’Arnaud Urbon et Ludovic Vialla.

Pour moi, la boîte est juste magnifique. Bravo à l’illustrateur, Olivier Fagnère. Un côté arc en ciel, magie, farfadet, au goût de barbe à papa, comme j’en raffole. Manquerait plus qu’une papuche et ça serait le summum ( comment ça je suis accro aux minions? ).

Tu l’auras compris, il ne m’en fallait pas plus pour me laisser tenter et découvrir ce que contenait cette boîte.

 

Une partie de Korrigans

Une partie de Korrigans

 

Au travers d’un beau plateau de jeu représentant une campagne bretonne, les joueurs incarnant des Korrigans, doivent essayer de s’emparer du trésor des Leprechauns, un chaudron d’or caché au pied d’un arc en ciel. Pour cela les joueurs peuvent compter sur leurs amis les animaux, qui vont les aider à se déplacer plus rapidement.

Un jeu bien conçu, familiale, avec des règles simples ( ce qui a permis à Melle Princesse, bientôt 6 ans,  de vite savoir y jouer toute seule, alors qu’il est conseillé à partir de 8 ans ), mêlant stratégie et hasard, pour un prix très raisonnable vu la quantité et la qualité du matériel.

Olivier Fagnère en pleine création d'une superbe dédicace !

Olivier Fagnère en pleine création d’une superbe dédicace !

 

 

Je te parlais quelques lignes plus haut du prix… Au festival, nous avons acheté Korrigans pour 35€ et avons eu le droit non seulement à des dédicaces des auteurs et de l’illustrateur, mais aussi à des goodies ( de mignons petits pions gravés avec une face soleil et une face nuage, ainsi qu’un sac brodé pour les ranger ), sans oublier une extension ( ajoutant au jeu un cochon tirelire qu’il faut voler au troll ).

Donc si tu aimes les légendes, les univers féériques, l’or et les graphismes colorés et enfantins, n’hésite pas et teste Korrigans !

Top Face

Top Face

 

 

Après cette petite partie de jeu familiale, nous avons continué notre journée avec un jeu encore une fois pour petits et grands, qui a eu l’air d’amuser, non pas seulement nous, mais aussi pas mal de personnes qui passaient près de notre table.

Top Face de Wald, est un jeu constitué de cartes, sur lesquelles sont représentés des personnes faisant des grimaces, ainsi que des animaux. Il ne faut rien de plus ( mis à part un sablier ) pour passer un bon moment et amuser la galerie ! Mais que faut-il faire me demanderas-tu? C’est très simple! Il faut réussir à faire devenir les grimaces ou les bêtes, rien qu’en les imitant.

Un jeu bien marrant, rapide, avec trois niveaux de difficultés, qui mettra l’ambiance que ce soit en jouant en famille, entre amis ou en étant espionné par les visiteurs du festival.

Timeline

Timeline

 

 

Si tu es fan de jeu de société, tu as surement déjà entendu parler de Timeline, de Frédéric Henry.

Normalement sous forme de petites cartes présentées dans une boîte métallique, Timeline est un jeu de chronologie dans lequel il faut classer des cartes. Plusieurs versions existent, allant des découvertes, aux évènements, en passant par les sciences, le cinéma et la musique… On trouve aussi les boîtes Cardline, sur le thèmes des animaux, des dinosaures, etc ( toujours sur l’idée de placer des cartes sur une ligne mais cette fois-ci en fonction de nouveaux critères comme le poids, la taille ou même le PIB ).

Mme Boss, M. Boss, l’Homme et moi, avons pu y jouer avec des cartes géantes, sur le thème des inventions. La partie n’a pas été très longue, ce qui je trouve est plutôt positif pour un jeu comme celui là ( pas trop envie d’avoir l’impression d’être revenue à l’école avec des leçons qui n’en finissent pas ). C’était très sympa de découvrir que certains objets du quotidien datent d’il y a bien plus longtemps que ce que l’on pouvait penser. Un jeu instructif, avec une pointe de compétition pour être le premier à avoir posé toutes ses cartes.

Z first impact

Z first impact

 

 

Changement total de registre avec le jeu que nous avons ensuite déniché dans une allée.

Les Boss et nous, sommes en ce moment en plein dans l’univers des zombies ( The Walking Dead, Zombie 15, … ) donc il était prévisible qu’en passant devant un stand consacré à nos chers morts vivants, nous nous y arrêterions.

Une partie de Z first impact

Une partie de Z first impact

 

 

D’un côté du stand, une grande table avec des gens en pleine partie, de l’autre, une table avec des boîtes de jeu ouvertes montrant de nombreuses figurines de zombies et au centre, une tour faite avec des boîtes de Z First Impact empilées.

Les joueurs en pleine partie étant loin d’avoir terminés, nous avons demandé des infos à un homme présent sur le stand, qui n’était autre que Hervé Sagnier, l’un des créateurs du jeu ( le second Laurent Vincent étant occupé à expliquer les règles aux joueurs ).

Comme dans Zombie 15, on retrouve un plateau de jeu représentant une ville, avec des bâtiments dans lesquels non seulement il est possible d’entrer mais que l’on peut ici aussi escalader pour fouiller les toits, beaucoup de figurines de zombies ( que personnellement je trouve plus finies que celles de Z15 ) et un livret de missions. Dans Z First Impact, pas de chrono, nous avons tout notre temps pour tenter de réussir nos quêtes ( bien entendu en faisant tout notre possible pour survivre et échapper aux morts vivants qui se baladent autour de nous ).

Niveau graphisme, Z First Impact est bien sympa, avec des illustrations plutôt glauques ( que demander de plus pour des zombies ? ). Le contenu de la boîte est très imposant, avec beaucoup de matériel ( certains diront que les cartes par exemple sont trop fines, perso ça ne me dérange pas ). Les règles par contre ne sont pas très claires : elles ne sont pas compliquées, mais il manque quelques précisions ( même en lisant la seconde version ) ce qui rend un peu longue la mise en route de la toute première partie.

En comparant encore une fois à Z15, j’apprécie le côté plus réaliste de Z first Impact ( les zombies ne font pas qu’apparaître sur le plateau de jeu, mais se déplacent en fonction du bruit que les joueurs font, ce qui peut permettre de les attirer si besoin est ). De plus plusieurs modes de jeux sont proposés, dont un où nous ne sommes plus en coopération, mais les uns contre les autres ( l’un des joueurs incarnant les zombies ).

Nous sommes repartis avec le chapitre 1 et le chapitre 2 du premier opus ( prix spécial Cannes : 50 % de réduc sur une boîte, on n’allait pas manquer ça ! ).

Une tite photo avec Hervè Sagnier et l'illustratrice Nathalie Gatto

Une tite photo avec Hervè Sagnier et l’illustratrice Nathalie Gatto

 

Comme pour Korrigans, nous avons pu faire dédicacer nos boîtes de Z First Impact et avons même eu droit à une photo sur leur page Facebook.

Capuccino

Capuccino

 

 

Dans la catégorie des jeux rapides nous avons testé Capuccino de Charles Chevallier.

Je n’aime franchement pas le café, mais ces petits gobelets de capuccino m’ont bien surprise. Le but du jeu est de récupérer le plus de gobelets en formant des piles. C’est simple, les règles se retiennent en quelques secondes, le côté tactique est bien présent et les gobelets sont solides et esthétiques ( j’aime bien les symboles faisant penser aux dessins formés dans la mousse du cappuccino ). Le concept me fait beaucoup penser à Battle Sheep

On empile des formes

On empile des formes

 

 

A force de tourner dans les allées du festival, nous avons fini par nous retrouver dans une partie où quelques tables de jeu étaient désertes. Les animateurs attendant en s’ennuyant de potentiels joueurs. Nous nous sommes fait harponnés à l’une de ces tables et avons découvert un jeu dont je n’ai pas retenu le nom ( en avait-il un? ou n’était-il encore qu’un prototype? ).

Ce jeu ne nous a pas vraiment emballé, mais il faut dire qu’il est surtout destiné aux jeunes enfants. Je le verrai bien dans une maternelle.

Nous avions tous plusieurs formes, numérotées de 1 à 6 ( d’autres étaient stockées au bout de la table, donc j’imagine qu’il y a la possibilité de corser un peu les parties ) et deux barres  » attack « , ainsi qu’un dé. Chacun notre tour nous devions essayer de former une pile avec nos morceaux de bois, en fonction du chiffre fait avec le dé. Mais nous pouvions utiliser nos attaques pour embêter un adversaire que l’on désignait : il fallait lancer le dé et si nous faisions un chiffre déjà posé par l’adversaire il devait enlever toutes les formes empilées sur celle avec ce numéro ainsi que celle-ci, si nous faisions un chiffre qu’il n’avait pas encore posé, cette crasse se retournait contre nous.  Le premier ayant tout empilé, gagnait.

Un jeu ne comportant que du hasard, qui peut au moins apprendre aux enfants les formes, les chiffres et les couleurs ( un dé avec des formes pouvait servir pour les bambins ne sachant pas compter ).

Maître renard

Maître renard

 

 

Comme les Boss et nous, avons tous des gamins, et que nous sommes encore de grands enfants, nous avons voulu essayer Maître Renard de Frédéric Vuagnat.

Dans ce jeu il faut remplir différentes missions, à l’aveugle, que Maître Renard va nous donner, pour tenter de devenir son remplaçant ( Monsieur ayant besoin de prendre des vacances ).

Pour cela des masques marrants pour nous cacher les yeux, des cartes avec les  » objets  » à récupérer et des formes en bois ( fromages, vaches, poissons, serpents, etc…. ).

Un très bon jeu de reconnaissance tactile, mais aussi de rapidité, avec des règles simples,  qui plaira aux petits comme aux grands.

On sourit !

On sourit !

 

Comme tu peux le voir, ami lecteur, ce jeu donne le sourire 🙂

Boom Bokken

Boom Bokken

 

 

Même si l’idée de base de Boom Bokken de Henri Kermarrec est plutôt sympa, je n’ai pas du tout était séduite par ce jeu.

Je te résume une partie : Les joueurs doivent se passer une bombe sans qu’elle ne tombe sinon elle explose ( tu sais, ce jeu auquel on jouait dans la cour de récré, avec un ballon ). Pour cela on forme des équipes et on défausse petit à petit ses cartes ( bien entendu on croise les doigts pour être le premier à les avoir toutes posées ). Quand on pose une carte, on demande à un autre joueur de poser une carte supérieur ou égale, ou  inférieur ou égale à la notre. S’il ne peut pas, la bombe explose.

Il nous est possible d’interrompre un joueur dans sa lancée grâce aux cartes bleues, à condition que le chiffre inscrit dessus soit le même que celui de la dernière carte posée sur la table.

En gros, un jeu de rapidité, où le hasard est encore bien trop présent et où je trouve qu’il est bien trop simple de faire gagner son équipe ( il suffit de ne désigner que son coéquipier pour qu’il pose ses cartes ). Pas ma tasse de thé….

Five Tribes

Five Tribes

 

 

Alors là, qu’est-ce que je regrette de ne pas avoir acheté Five Tribes de Bruno Cathala lors du festival! Surtout que comme d’autres jeux, il avait un tarif réduit pour l’occasion.

Ce jeu qui fait beaucoup parler de lui en ce moment est pour moi une petite pépite.

Le sultan étant mort, il va falloir tout faire pour prendre sa place : invoquer des djinns, demander de l’aide aux différentes tribus, bref être rusé.

Une partie de Five Tribes

Une partie de Five Tribes

Comme bien souvent avec les jeux de Days Of Wonder, le matériel est magnifique et de bonne qualité. Le fait de pouvoir changer d’une partie à une autre le plateau de jeu et de placer les meeples aléatoirement, permet de varier les parties et de rejouer régulièrement sans se retrouver toujours dans la même configuration.

Les règles ne sont pas trop compliquées et assez rapides à expliquer.

C’est un jeu de tactique, où même après avoir préparé une bonne stratégie, on peut se retrouver sans bon coup à faire ( tout dépend de ce que le joueur avant nous aura fait ).

Tout comme dans 7 Wonders ou Abyss, il n’est pas facile de savoir qui est en tête avant le décompte final des points, ce qui laisse planer le suspense jusqu’au bout.

Je vais devoir me le procurer !

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Rien qu’à cause du stand, nous avions envie de tester le jeu Mysterium. Malheureusement, nous n’étions pas les seuls et nous n’avons jamais pu avoir une place….

Après quelques recherches nous avons appris que dans ce jeu, les joueurs incarnent des extralucides qui vont essayer d’élucider le meurtre de l’ancien propriétaire d’un manoir hanté.

De quoi me donner encore plus envie de l’essayer un jour….

J'en veux un !

J’en veux un !

Seconde fois que nous sommes allés au Festival des Jeux, seconde fois que nous en ressortons ravis. L’année dernière nous avions dit que cette année nous y resterions les 3 jours, ce que finalement nous n’avons pas pu faire. Mais l’année prochaine, il faudra vraiment que l’on puisse y aller plus d’une journée, car encore une fois, nous n’avons quasiment rien eu le temps de faire, tellement il y a de jeux différents.

Vivement le festival de 2016 !

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Élémentaire, mon cher Watson

Aujourd’hui, je te propose de découvrir un jeu de déduction pour deux joueurs ( à partir de 9 ans ). Jeu qui a d’ailleurs en général bonne presse et regroupe de nombreux fans.

Mr. Jack, de Bruno Cathala et Ludovic Maublanc

va te plonger dans le quartier de Whitechapel, à Londres, en 1888.

Mr. Jack de Bruno Cathala et Ludovic Maublanc

Ce quartier et cette année te disent peut être quelque chose?…. Cela te fait penser à de pauvres jeunes femmes assassinées?…. Ou même à un mystérieux meurtrier jamais identifié ( quoique j’ai lu il y a quelques jours qu’un homme prétendrait avoir démasqué le coupable grâce à son ADN…. l’énigme serait-elle enfin résolue…. ) ?….

Comme tu l’as deviné ( bon ok, rien qu’avec le titre, tu avais compris ), Mr. Jack est un jeu basé sur le tristement célèbre Jack l’éventreur.

Ici, c’est à toi de choisir si tu préfères dévoiler ton côté obscur et jouer le rôle de l’assassin, ou rester dans le droit chemin en incarnant les enquêteurs qui essayeront de stopper cet être maléfique.

Mais avant que je ne t’en dise plus, ouvrons la boîte et voyons ce qu’elle nous réserve…..

Contenu de la boîte....

Contenu de la boîte….

Contenu de la boîte : 1 plateau de jeu représentant Whitechapel, 8 pions personnage en bois ( avec une face suspect et une face innocent ), 6 tuiles bec de gaz allumé, 2 tuiles plaque d’égout fermé, 1 carte témoin / pas de témoin, 2 tuiles barrages de police, 8 cartes personnage, 8 cartes alibi et 1 pion compte-tours.

Donc, pas mal d’éléments à utilisés pour de bonnes parties de jeu ( on peut dire qu’on en a pour son argent de ce côté là ).

Maintenant que tu as choisi le rôle que tu veux jouer, imagine toi dans les ruelles sombres de Londres. Seulement quelques unes sont un peu éclairées par des becs de gaz pouvant s’éteindre à tout moment. Jack est là, caché quelque part, tapi dans l’ombre, cherchant à éviter les enquêteurs qui le traquent.

Si tu incarnes Jack, il va te falloir être malin et garder secrète l’identité sous laquelle tu te dissimules. Personne ne doit se douter que tu te fais passer pour un enquêteur! De cette façon tu réussiras peut être à ne pas te faire arrêter et à disparaitre à tout jamais.

Par contre, si tu fais parti des enquêteurs, il va te falloir faire preuve de déduction pour démasquer au plus vite Jack et le poursuivre sans relâche jusqu’à sa capture. Ne tarde pas car tu n’auras que 8 tours maximum de jeu pour y parvenir.

Personnages, alibis et carte de témoin.....

Personnages, alibis et carte de témoin…..

Comment se déroule une partie ?

Le joueur ayant le rôle de Jack pioche une carte alibi et découvre qu’elle identité il a usurpé aux enquêteurs. Bien entendu il garde cela pour lui.

A chaque tour de jeu, chaque joueurs va jouer 2 personnages ( par exemple lors du premier tour, les 4 premières cartes de la pile personnages seront jouées ). Ils pourront déplacer les personnages et utiliser leurs pouvoirs.

Ensuite le joueur incarnant Jack va devoir dire si des témoins l’ont vu ou non ( grâce à la carte témoin / pas témoin ) :

–> il y a des témoins si Jack est visible, c’est à dire si le pion du personnage sous lequel Jack se cache est sur une case éclairée ou à côté d’un autre personnage ( l’enquêteur retourne alors les pions des personnages invisibles sur la face INNOCENT )

–> il n’y a pas de témoin si Jack n’est pas visible, c’est à dire s’il n’est ni sur une case éclairée, ni à côté d’un autre personnage ( l’enquêteur retourne donc les pions des personnages visibles sur la face INNOCENT et Jack peut tenter au prochain tour de s’enfuir en quittant le quartier )

A la fin des 4 premiers tours de jeu, il faut retirer une tuile de bec de gaz ( en fonction des numéros inscrits sur celles-ci ), de façon à ce que Whitechapel soit de moins en moins éclairé, ce qui va rendre l’enquête plus difficile.

Partie en cours....

Partie en cours….

Qui gagne ?

* L’enquêteur :

–> s’il parvient avant la fin du 8 ème tour à arrêter Jack :  pour cela il doit placer un personnage sur la même case que Jack et l’accuser ( bien entendu il gagne à condition d’avoir raison sur l’identité de Jack )

* Jack :

–> s’il a réussi à quitter le quartier

–> s’il n’a pas été arrêté à la fin du 8 ème tour de jeu

–> si l’enquêteur a accusé un personnage a tort

Partie en cours vu de plus près....

Partie en cours vu de plus près….

A mon avis, Mr. Jack est un jeu agréable, auquel je jouerai surement régulièrement, sans être pour autant le jeu du siècle.

Les règles sont simples, ce qui est un plus, mais les parties peuvent être un peu répétitives. Surtout si on joue souvent avec le même adversaire. Chacun aura vite fait de prendre ses marques et de savoir par cœur comment ruser en fonction de son rôle.

Le côté bluff est bien présent ainsi que le raisonnement ( il faut bien analyser les déplacements des pions et penser à utiliser les pouvoirs des personnages au bon moment ). Ce n’est pas le hasard qui nous fera gagner mais notre sens de la déduction.

Le thème du jeu est sympathique. Se prendre pour Sherlock Holmes lancé aux trousses de Jack l’éventreur ou carrément pour ce monstrueux personnage prêt à tout pour échapper à la police, nous donne vraiment le sentiment d’être le héro d’un roman.

Les illustrations sont réussies, même si j’aurai aimé y trouver un côté plus << glauque >> ( Jack l’éventreur n’étant pas un saint ). J’apprécie surtout celles présentes sur les cartes d’alibis, avec leur côté morceau d’une page de journal.

Le matériel est de bonne qualité, avec des tuiles et des cartes épaisses en carton, des jetons en bois ( raz le bol du plastique ) et un plateau de jeu ni trop grand ni trop petit qui n’oblige pas à sortir les rallonges de sa table pour pouvoir jouer.

Une extension existe, ainsi qu’une version << à New York >>, mais je n’ai pas encore eu l’occasion de les tester…..

Diamonds are a girl’s best friend

Je te rassure tout de suite, ami lecteur, même si tu n’es pas une femme, tu pourras très bien apprécier le jeu dont je vais te parler ( si j’ai choisi ce titre, c’est surtout parce que j’ai un petit coup de cœur ).

Ce jeu où il est question de diamants et de pierres précieuses, je t’en avais déjà un peu parlé dans un autre article : ici. ( Ce jour là, les diamants étaient bel et bien mes amis ).

Il s’agit de

Splendor, par Marc André.

 

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Splendor de Marc André….

 

Dans ce jeu, tu vas retourner à l’époque de la Renaissance, où tu incarneras un riche marchand tentant de changer les pierres brutes dénichées au fond de tes mines, en de merveilleux bijoux. Si tu t’y prends bien, tu seras peut être même soutenu par un noble qui t’aidera à obtenir la gloire que tu cherches tant.

Découvrons ensemble le contenu de la boîte….

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Contenu de la boîte….

Même si nous n’avons pas le droit à de petites répliques en 3D de pierres précieuses ( ce qui m’aurait bien plu je l’avoue ), les 40 jetons les représentants sont tout de même très beaux et de bonne qualité je dois bien le reconnaître. Ils se composent de 7 jetons émeraude, 7 jetons diamant, 7 jetons saphir, 7 jetons onyx, 7 jetons rubis et 5 jetons or ( jokers qui remplacent n’importe quel autre jeton ). Il y a aussi 90 cartes développement ( avec 3 niveaux différents ) et 10 tuiles noble.

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Jetons pierres précieuses et tuiles noble…..

Avec Splendor pas besoin de plateau de jeu. Il suffit de disposer en lignes, 4 cartes de chaque niveau ( cartes vertes niveau 1, cartes jaunes niveau 2, cartes bleues niveau 3 ), face visible ( le reste des cartes forment des pioches ). Au dessus de ces cartes sont placées les tuiles noble ( 1 tuile en plus que le nombre de joueurs : par exemple 5 tuiles pour 4 joueurs ). Il ne reste plus qu’à mettre les piles de jetons à côté de tout cela.

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Cartes développement…..

Passons au jeu.

Comme tu vas pouvoir t’en rendre compte, le fonctionnement du jeu est très simple et les règles se retiennent de suite.

Quel est le but du jeu?

–> Obtenir le plus de points de prestige ( points indiqués en haut à gauche de certaines cartes ).

Comment faire ?

A son tour, un joueur va pouvoir :

–> prendre des jetons ( 3 de couleurs différentes ou 2 de la même couleur à condition qu’il reste au moins 4 jetons de cette couleur avant qu’il ne se serve )

ou

–> acheter une carte développement ( en dépensant le nombre de pierres précieuses indiqué sur celle-ci )

ou

–> réserver une carte visible ou du dessus d’une des piles de pioche ( sachant qu’on ne peut en avoir que 3 maximum de réserver en même temps ), ce qui rapporte un jeton joker et permet d’avoir le temps de cumuler assez de jeton pour pouvoir ensuite acheter cette carte

Il est aussi possible à la fin de son tour de jeu qu’un joueur reçoive la visite d’un noble, ce qui fera gagner des points de prestige à ce joueur. Pour cela il faut posséder le nombre de cartes indiqué sur la tuile du noble ( par exemple 3 cartes émeraude + 3 cartes saphir + 3 cartes rubis ).

Fin de la partie :

–> dès qu’un joueur atteint 15 points de prestige, on termine le tour de jeu en cours, puis la partie s’arrête.

Il n’y a plus qu’à compter les points de prestige de chacun pour trouver le vainqueur ( a savoir qu’en cas d’égalité, le joueur ayant le moins de cartes développement gagne le jeu ).

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Une partie en cours…..

Que dire de ce jeu?….

Personnellement je le trouve très sympa, même s’il faut le reconnaître ce n’est pas du tout le jeu qu’il faut pour mettre de l’ambiance dans une soirée. Il y a vraiment peu d’interaction entre les joueurs ( voir pas du tout ). Lors du tournoi dont je t’ai déjà parlé, il n’y avait pas un bruit dans les salles, sauf à de rares moments lorsque par exemple un joueur venait d’acheter une carte avant un autre, lui piquant sous le nez.

Mais cela ne lui enlève aucun mérite à mon avis.

Car les plus de Splendor sont surtout sa simplicité au niveau des règles ( ce qui permet à de jeunes joueurs de s’y intéresser, il est d’ailleurs conseillé à partir de 10 ans ), son côté stratégique ( ou comment embêter ses adversaires en réservant les cartes sur lesquelles ils louchaient depuis un moment ), sa rapidité ( en moyenne 30 minutes de jeu ) et la qualité du matériel ( thermoformage bien pratique quand on aime que tout soit bien rangé et qui permet d’attraper sans soucis les cartes et jetons, belles illustrations, jetons en plastique genre jetons de poker ).

De plus, avec Splendor on se rend bien vite compte que chaque joueur est très différent dans sa façon de jouer.

Certains préfèrent acheter au départ beaucoup de cartes développement de niveau 1, de façon à ensuite pouvoir avoir d’autres cartes gratuitement ( c’est à dire sans dépenser de jeton, puisque les cartes acquises remplacent les jetons ), d’autres visent les tuiles noble, ou encore tentent de rentabiliser au maximum leurs cartes ( c’est à dire d’acheter le moins de carte possible pour atteindre les 15 points ou plus mettant fin à la partie ).

En résumé, un beau et bon jeu, où les coups bas sont permis et où il faut penser à prévoir ses prochaines actions tout en croisant les doigts pour ne pas se faire chiper les jetons ou cartes que l’on voulait.

 

Les esprits de la nature ont besoin d’aide !

Les vacances sont là ( plus pour longtemps, mais tout de même ), alors avec l’Homme on en profite pour se faire un nouveau stock de jeux de société. Surtout que les deux grands n’étant pas là quelques jours, nous pouvons nous faire de bonnes soirées jeux.

Pour ce nouvel article ( oui je sais, je n’en ai pas fait depuis un bon moment…. mea culpa… ), je t’embarque ami lecteur dans un univers enchanté et poétique, avec le jeu

Help me , de Dong-Hwa Kim

Help Me !

Help Me !

Pour la petite histoire, j’ai découvert ce jeu il y a bientôt un an et j’avais flashé de suite sur lui. Malheureusement, étant en rupture éditeur, pas moyen de me le procurer. J’avais abandonné mes recherches quand je suis tombée par hasard dessus dans une boutique de Marseille, il y a quelques jours.  Tu t’en doutes, j’ai sauté sur l’occasion et l’ai ajouté à ma collection de jeux de société.

Si je te raconte tout ça, cher lecteur, c’est pour que tu sois prévenu. Si Help Me te plait, tu vas devoir faire des pieds et des mains pour réussir à le trouver….

Bref…. Ouvrons la boîte et découvrons ensemble ce qu’elle contient.

Contenu de la boîte

Contenu de la boîte

Que voyons nous?

6 tuiles Créatures, 30 tuiles Avatar et une règle de jeu.

Pas énormément d’éléments, mais ici, c’est bien suffisant.

J’espère que tu es du genre la main sur le cœur, car nous allons devoir tout faire pour aider les esprits de la nature. Ceux-ci se sentent menacés et nous sommes les seuls à pouvoir leur donner un coup de main et veiller à ce qu’ils survivent.

Tuiles Créature

Tuiles Créature

Il faut savoir qu’Help Me est avant tout un petit jeu pour 2 joueurs. Même s’il existe des variantes permettant de jouer à 3 ou 4.

D’après la boîte une partie dure plus ou moins 15 minutes, mais j’avoue qu’en général l’Homme et moi terminons plus rapidement, ce qui nous permet de faire plusieurs manches, pour notre plus grand plaisir.

Tuiles Avatar

Tuiles Avatar

La mise en place du jeu n’a elle aussi rien de bien complexe.

Il faut dans un premier temps mélanger les 30 tuiles Avatar, puis faire avec un rectangle de 5 tuiles sur 6. Ensuite, on mélange face cachée les 6 tuiles Créature et chaque joueur en pioche 2.

On regarde discrètement nos tuiles Créature et on les pose toujours face cachée devant nous. Attention ! Il ne faut surtout pas dévoiler à l’autre joueur ces deux cartes.

Mise en place du jeu

Mise en place du jeu

Maintenant que tout est prêt, on joue….

Le but du jeu va être de sauver les tuiles Avatar qui correspondent à nos deux cartes Créature.

Pour cela, à son tour, un joueur va devoir déplacer une tuile ( ou une pile de tuiles ) Avatar vers un emplacement adjacent ( pas en diagonale ), de façon à recouvrir une autre tuile Avatar ( ou une autre pile déjà existante ). Il n’est pas possible de faire un déplacement vers un emplacement vide.

Le déplacement terminé, c’est au joueur suivant.

On continue ainsi jusqu’à qu’il ne soit plus possible d’effectuer de déplacement.

Une partie en court

Une partie en court

Il faut maintenant révéler nos deux cartes Créature et compter nos points ( on marque des points avec les piles ou tuiles esseulées qui ont sur le dessus une tuile correspondant à une de nos cartes Créature ) .

Sachant que :

* une pile de tuiles = 1 point par tuile qui la compose

* une tuile seule = 1 point

* une tuile d’une pile peut donner des points bonus ( chiffre indiqué sur celle-ci ) si :

–> elle montre la même créature que celle du sommet de la pile dans laquelle elle se trouve

Le gagnant sera celui qui aura marqué le plus de points.

Calcul des points. Ici le joueur marque : ( 7 + 3 + 4 ) = 14 points

Calcul des points. Ici le joueur marque : ( 7 + 3 + 4 ) = 14 points

Personnellement j’adore les illustrations de ce jeu. C’est d’ailleurs ce qui m’a fait craquer lorsque je l’ai découvert. Floriane Grivillers, l’illustratrice, est une vraie magicienne! J’aime le côté univers fantastique, à la Dofus. Les personnages mignons et riches en couleur que je trouve poétiques, avec un aspect enfantin tout en étant très travaillé. Tu l’auras certainement compris, ce qui m’attire en priorité dans un jeu, c’est son graphisme….

Bien entendu, il faut ensuite que le jeu en lui même soit sympa. Si le concept ne me correspond pas, je ne vais évidement pas l’acheter.

Ici tout est limpide, facile à saisir, ce qui permet de jouer entre amis mais aussi en famille. Les enfants n’ont pas de problème pour comprendre la règle et sont plutôt attirés tout comme moi par les illustrations. Help me est d’ailleurs recommandé à partir de 8 ans.

Mais malgré son principe assez simple, il y a tout de même matière à réflexionil va falloir tenter de deviner quelles tuiles intéressent l’autre joueur ) et le bluff est au rendez-vous. Ennuyer son adversaire en bloquant les tuiles qu’il voudrait récupérer peut être une bonne stratégie, mais il faut bien faire attention a ne pas être pris dans son propre piège.

Un jeu rapide et agréable, pour petits et grands.