Une colocation qui dérape

Je ne sais même plus à quand remonte mon dernier article sur des jeux de société….

Faut dire qu’en ce moment, nous n’avons pas vraiment eu l’occasion d’en faire autant que d’habitude.

Alors aujourd’hui, j’ai envie de te faire découvrir un jeu que Petit Roi a eu à son anniversaire et qui est, je trouve, très bien pour des parties en famille.

Jeu Rumble In The House : mon avis

Il s’agit de

Rumble In The House, d’Olivier Saffre.

Si tu as déjà vécu en colocation, ou que tu as une grande famille comme moi, tu dois savoir comme il peut parfois être difficile de vivre avec autant de monde sous le même toit.

J’peux te dire qu’ici, on galère pas mal, avec une seule mini salle de bain pour nous 5…. Et imagine ce que c’est quand tu rentres d’une longue promenade et que toute la tribu a envie de pipi en même temps…. ( Hop, instant glamour ! ) On a pris l’habitude de crier << prem’s >> pour savoir qui ira en premier aux wc… ^^

Bah dans ce jeu, c’est exactement la même histoire.

Monstre, extraterrestre, gorille…. Trop de locataires pour une si petite maison.

Du coup, ça dérape souvent, pour finir en bagarre… Chacun essayant de mettre à la porte ses camarades.

Jeu Rumble In The House : mon avis

Découvrons ensemble à quoi ressemble cette drôle de communauté….

La boîte contient : 12 plaques Pièce, 12 personnages, 12 pions ronds Personnages Secrets, 1 piste de score, 12 marqueurs ( 2 X 6 couleurs ), les règles.

Jeu Rumble In The House : mon avis

Les plaques servant à créer la maison sont très sympa, car non seulement elles sont illustrées sur les deux faces, ce qui permet de varier les combinaisons et de changer à chaque fois la disposition des pièces, mais en plus elles ne sont pas toutes basiques. C’est à dire que certaines font plus << pièces monstrueuses >> que d’autres ( je te laisse la surprise de les découvrir par toi même si tu achètes un jour ce jeu ).

Un point qui plait énormément aux enfants, qui veulent à chaque partie inclure ces pièces particulières.

Jeu Rumble In The House : mon avis

Les locataires, eux, sont plutôt marrants.

On peut croiser dans cette maison, un robot en tutu, un pingouin tenant de la dynamite, des belettes ninjas, ou encore un magicien hypnotiseur….

Quand je te dis que c’est la guerre entre tout ce beau monde ^^

Jeu Rumble In The House : mon avis

Le but du jeu, est donc bien évidemment d’être le dernier occupant des lieux et de virer tous les autres.

Jeu Rumble In The House : mon avis

Pour cela, on commence par créer la maison, en assemblant comme bon nous semble les pièces.

Ensuite, on place 1 perso par salle, puis on donne 2 jetons de Personnages Secrets ( face cachée ) à chaque joueur, ainsi que les marqueurs correspondant à sa couleur ( 1 pour la piste de score, l’autre à placer devant soi pour que tout le monde sache notre couleur ).

On prend discrètement connaissance de ses jetons Persos Secrets, puis la partie commence.

A son tour, un joueur peut faire plusieurs actions :

*déplacer un perso qui est seul dans une pièce, vers une pièce adjacente ( même si cette dernière est déjà occupée )

OU

*gérer une bagarre qui a éclaté dans une pièce avec au moins 2 personnages ( le joueur choisi un des personnages et le retire de la maison )

Jeu Rumble In The House : mon avis

Les victimes d’une bagarre ( jetons retirés du jeu ), doivent être alignées le long du plateau de jeu, dans l’ordre de sortie.

Il faut surtout bien les mettre dans l’ordre !

Car c’est de cette façon que l’on pourra savoir les points qu’elles vaudront.

Jeu Rumble In The House : mon avis

Très rapidement, la maison va se vider de ses occupants….

Jeu Rumble In The House : mon avis

Jusqu’à la confrontation finale….

Jeu Rumble In The House : mon avis

Lorsqu’il ne reste plus qu’un seul locataire dans la maison, chaque joueur révèle ses jetons Persos Secrets.

On passe ensuite au calcul des scores.

Les deux premiers personnages virés de la baraque ne valent rien.

Le troisième = 1 point.

Le quatrième = 2 points.

Le cinquième = 3 points.

Etc….

Le locataire qui vit toujours dans la maison vaut 10 points.

On reporte les points sur la plaque des scores et on repart pour une nouvelle manche.

Le vainqueur sera celui qui aura marqué le plus de points au bout de 3 manches.

Jeu Rumble In The House : mon avis

Mon avis :

Rumble In The House est un petit jeu familiale et convivial ( 3 à 6 joueurs ).

Il est conseillé à partir de 8 ans, mais vu sa simplicité, les plus jeunes peuvent largement y jouer. D’ailleurs, mon ptit dernier qui n’a que 5 ans l’adore et se débrouille très bien avec ( heureusement puisqu’il est à lui ^^ ).

Pas besoin de vraiment réfléchir à une stratégie de jeu… Ici c’est surtout le hasard qui se charge de tout, même s’il y a tout de même une pointe de bluff.

Il est très rapide ( 15 à 20 min environ ), ce qui permet de s’en faire une partie en fin de journée après l’école, ou de le sortir en début de soirée à l’heure de l’apéro avec des amis.

Ce que j’apprécie beaucoup avec ce jeu, c’est qu’il réussi à réunir toutes les générations. Impeccable pour un repas de famille où l’on veut faire jouer le grand père, les parents, la tante Machine, le cousin Casse-Bonbon et les gremlins.

Bon, si tu es un mordu de jeux de société, qui aime les défis et la complexité, passe ton chemin…. Ce jeu ne te conviendra pas….

Pour ce qui est des illustrations, elles plaisent beaucoup aux enfants. Simples et amusantes.

On finit vite par avoir un perso chouchou ^^

Le fait de pouvoir modifier à chaque manche le plateau de jeu, permet une multitudes de possibilités.

Le matériel quant à lui, est de bonne qualité, avec des plaques et jetons faits dans un carton assez épais et rigide.

En conclusion, un jeu avec des règles que l’on retient en moins d’1 minute ( 2 actions à connaître et c’est bon ) et qui regroupera autour de lui, nains et trolls de tout âge.

Bellz, le jeu

Pendant mon week end au Festival des Jeux de Cannes, j’ai craqué pour un petit jeu que l’on peut emmener partout.

Ce jeu édité par Goliath, c’est

Bellz !

Jeu Bellz, de Goliath

Alors non, ce n’est pas un jeu à utiliser seulement à Noël. Pas besoin d’attendre qu’il neige pour le sortir de ton placard. Par contre si tu as un chat qui adore les clochettes, il risque de venir s’éclater avec dès que tu auras le dos tourné….

Bref…

Si on regardait de plus près à quoi ça peut bien ressembler tout ça….

Bellz, le contenu

Donc ce jeu se présente sous la forme d’une trousse d’une vingtaine de centimètres, qui une fois ouverte et mise à plat, se transforme en << plateau de jeu >>. Pas bête hein! ^^

Dans cette trousse, on trouve 40 grelots plus ou moins gros de 4 couleurs différentes, un stick aimanté et une règle.

Le but de ce jeu est de récupérer en premier tous les grelots de sa couleur.

La partie la plus fine à un aimant moins puissant que la partie la plus large.

On commence la partie en mélangeant un peu les clochettes au milieu de la piste de jeu.

Ensuite, le premier joueur tente à l’aide su stick aimanté d’attraper des grelots ( le premier qu’il aura réussi à aimanter déterminera sa couleur ). Il est possible d’utiliser les deux extrémités du stick, qui ont des aimants plus ou moins forts ( mais attention, une fois que l’on a choisi de quel côté on veut l’utiliser, on ne pas changer de sens lors de ce tour de jeu ).

Lors de son tour de jeu, on peut tenter d’attraper plusieurs grelots à la fois.

Si tous les grelots capturés sont de la même couleur ( celle du joueur ), on peut continuer à jouer ou décider de s’arrêter pour mettre ces grelots de côté ( ils seront donc validés ).

Par exemple sur la photo ci-dessus, le joueur peut soit s’arrêter de jouer et sauver ses grelots, soit tenter d’en attraper plus.

Par contre, si comme sur cette photo, le joueur capture des grelots qui ne sont pas de sa couleur, il doit tout reposer et son tour de jeu est terminé. Au joueur suivant de tenter sa chance.

Autre point, il ne faut pas faire tomber de clochette en dehors de la piste de jeu. Sinon là aussi, on passe la main au joueur suivant.

Comme dit plus haut, le gagnant sera celui qui aura capturé en premier tous ses grelots.

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Bellz est donc un petit jeu qui ne prend pas de place et peut s’emporter partout. Avec un look très sympa. Dont les parties sont rapides ( à moins de vraiment jouer avec des personnes sans la moindre dextérité ). Qui plait autant aux adultes qu’aux enfants ( mes nains adorent y jouer ).

Nom de Zeus

Aujourd’hui, petite présentation d’un des jeux que j’ai acheté au Festival de Cannes le mois dernier.

C’est un jeu de Roberto Fraga et Stéphane Escapa, dans lequel, tout comme Marty avec le DR. Emmett Brown, nous allons devoir donner un coup de main à un savant déjanté.

dr eureka

Dans Dr. Eureka, nous nous transformons en petits chimistes et devons réaliser plusieurs expériences, à toute allure.

Mais attention! Il ne faut surtout rien renverser !

dr eureka

Regardons de plus près ce que la boîte contient…

Il y a 54 cartes Objectif, 12 tubes à essai, 24 billes de 3 couleurs différentes ( soit 8 billes par couleur ) et bien entendu une règle ( enfin plusieurs, car elle y est en de nombreuses langues ).

Comme tu peux le voir, il y a donc pas mal de matériel.

dr eureka

Niveau règles, rien de bien compliqué : le but est de réaliser des combinaisons présentes sur les cartes Objectif, le plus vite possible.

Dès qu’un joueur a réussi la combinaison, il crie << Eureka ! >> et gagne ( si tout est juste ) la carte Objectif.

Le premier qui arrive à 5 cartes, remporte la partie.

dr eureka

Par contre au niveau de la pratique, ça se complique ! ^^

Chaque joueur a devant lui 3 tubes à essai avec dedans 2 billes de chaque couleur.

On mélange les cartes Objectif, puis on forme une pile au centre de la table.

On retourne la première carte de la pile et on tente tous en même temps de réaliser la combinaison illustrée sur celle-ci.

Pour cela, on doit transvaser les billes d’un tube à un autre, sans jamais les toucher ou les faire tomber ( sous peine d’être éliminé de la manche en cours ).

dr eureka

Il est possible de réaliser les combinaisons, avec les tubes à l’endroit, mais aussi à l’envers ( c’est à dire en les retournant comme le tube du milieu sur la photo ci-dessus ).

On peut aussi changer d’ordre nos tubes à essai.

Par contre, il faut toujours respecter l’ordre indiqué sur la carte, que ce soit pour les tubes comme pour les billes.

Lorsqu’un joueur a crié << Eureka >>, on vérifie si sa combinaison est juste. Si c’est bon il gagne la carte, sinon, il est éliminé de cette manche et les autres joueurs peuvent encore essayer de réaliser la combinaison.

Ensuite, on attaque une nouvelle manche ( on retourne donc une nouvelle carte ). On remet à l’endroit les tubes retournés, mais on ne les change pas d’ordre et on laisse les billes comme elles étaient ( ce qui embrouille bien vite le jeu ! ).

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Mon avis sur ce jeu….

J’ai de suite été attirée par le matériel. Un jeu avec des tubes à essai et des billes à transvaser, c’est rare et ça change de ce que j’avais déjà chez moi. Surtout que le matos est de bonne qualité !

Les illustrations sont sympa, avec un savant fou qui me replonge dans Retour vers le futur.

Les règles sont donc très faciles et du coup rapides à retenir, ce qui permet de jouer avec des enfants ( jeu conseillé à partir de 6 ans, 2 à 4 joueurs ).

Mais il ne faut pas croire que ce jeu est si simple que ça! Car il faut beaucoup de dextérité, d’observation et de réflexion pour réussir à réaliser les combinaisons.

Le côté << rapidité >>, fait vite monter la pression.

On se mélange souvent les pinceaux, ce qui d’éclanche des fous rires.

Un jeu amusant, qui met une bonne ambiance !

Un voyage dans les nuages

M et Mme Boss, sachant que l’Homme et moi nous aimons les jeux de société, nous en ont offert un nouveau pour Noël.

Il s’agit de

Celestia, d’Aaron Weissblum.

Ce jeu ( pour 2 à 6 joueurs, à partir de 8 ans ) est inspiré de Gulliver, le héro du roman de Jonathan Swift.

Celui-ci n’ayant pas réussi à trouver le monde fabuleux de Celestia, c’est à nous, joueurs, de tenter de le découvrir.

A bord d’un aéronef, nous allons voyager de cité en cité, essayant d’éviter des orages, de redoutables pirates ou même de dangereux oiseaux, tout en récupérant un maximum de trésors.

On peut dire qu’avec ce jeu, les Boss ont tapé dans le mille. Rien que les illustrations de la boîte m’en ont mis plein les yeux, ce qui m’a de suite donné envie d’en voir plus.

Et j’avoue ne pas avoir été déçue.

Comme tu peux le constater, il y a pas mal de matériel pour ce jeu.

La boîte contient : 6 pions << Aventurier >>, 6 tuiles << Aventurier >>, 9 tuiles << Cité >>, 78 cartes << Trésor >>, 68 cartes << Equipement >>, 4 dés, 1 aéronef à monter, 1 notice pour fabriquer l’aéronef et 1 fascicule de règles.

Tu le sais, je suis une grande gamine, donc forcément, le côté montage de l’aéronef m’a bien plu. Surtout qu’une fois monté, pas besoin de le démonter à chaque fois que l’on range le jeu, car il rentre parfaitement dans la boîte. On se retrouve donc avec un accessoire en 3D bien sympa, qui plait autant aux petits qu’aux grands.

Les illustrations des tuiles et des cartes sont tout simplement fabuleuses. Grace à elle, j’ai l’impression de plonger au cœur du Pays Imaginaire, avec une pointe des univers de Jules Verne. Un rêve parfait.

Par contre, je trouve dommage qu’il n’y ait pas plus d’Aventurières. Seulement 2 personnages féminins sur les 6 jouables…. Pourquoi?

Niveau qualité du matériel, rien à redire. Tout s’est très bien dépunché, sans aucune déchirure. Les tuiles sont épaisses et les cartes bien imprimées et découpées.

Partons dans les nuages, à la conquête de ces mystérieuses cités….

Pour ce qui est de la mise en place, c’est très rapide. On dispose les tuiles ovales des Cités en colonne, par ordre croissant de valeur. A côté de chaque tuile, on place face cachée les cartes Trésor qui correspondent aux cités.

Les joueurs choisissent un Aventurier et font embarquer leurs pions dans l’aéronef, qui est placé sur la première tuile Cité.

On mélange les cartes Equipement et on en distribue aux joueurs ( le nombre varie en fonction du nombre de joueur ). Le reste formera la pioche.

Le but va être de faire escale dans les cités les plus lointaines de façon à y dénicher d’incroyables trésors.

Le premier joueur va être le capitaine de l’aéronef, les autres seront les passagers ( les rôles changeront pendant le jeu ).

Le capitaine doit donc tenter d’emmener les passagers vers les prochaines cités. Pour cela il lance le nombre de dés indiqué sur la tuile juste au dessus de celle où se trouve l’aéronef. Par exemple, sur la photo ci-dessus, il faut lancer 2 dés pour aller sur la tuile 6 et 3 dés pour la tuile 9.

Les dés lui indiquant quels évènements il doit affronter, le capitaine va devoir jouer des cartes Equipement pour les surmonter.

Mais avant cela, les autres joueurs, vont pouvoir décider de continuer le voyage avec le capitaine ( on laisse les pions dans l’aéronef ), ou de s’arrêter là et de descendre de l’aéronef ( on place les pions sur les tuiles Aventurier et les joueurs descendus piochent une carte Trésor de la pile correspondant à la cité où ils se sont arrêtés ).

C’est seulement lorsque les passagers ont pris leur décision que le capitaine va pouvoir affronter ou non les évènements.

Pour surmonter un évènement, il faut jouer la carte Equipement qui correspond ( une carte Foudre pour le dé Foudre, une carte Epées pour le dé Epées, etc…. ) ou utiliser une carte Pouvoir.

Si le capitaine a réussi à surmonter les épreuves, il peut déplacer l’aéronef vers la prochaine tuile Cité ( avec les passagers encore présents dedans ).

S’il n’a pas les bonnes cartes pour surmonter les évènements, il n’en joue aucune et l’aéronef s’écrase. Aucun joueur présent dans l’aéronef ne gagne de carte Trésor.

On repart pour un nouveau voyage ( en recommençant depuis la première cité )….

Le jeu prend fin lorsqu’un ou plusieurs joueurs totalisent au moins 50 points ( indiqués sur les cartes Trésor ).

L’Aventurier avec le plus gros score est le vainqueur.

Celestia est donc un jeu version << stop ou encore >>, dans la lignée de Can’t Stop de Sid Sackson. L’Aventurier va-t-il décider de descendre de l’aéronef pour être certain de récupérer un trésor, même s’il n’est pas très gros, ou va-t-il tenter le tout pour le tout et continuer le voyage, au risque d’être trop gourmand et de ne rien gagner ?

C’est avec ce type de jeu que l’on repère facilement ceux qui aiment tout tenter et qui soit ont une bonne étoile au dessus de leur tête, soit doivent à tout prix éviter les casinos ^^

Un jeu familiale, aux règles simples.

Un mélange entre réflexion et logique ( le capitaine n’a plus que 2 cartes, ce qui ne lui laisse pas grand chose pour surmonter les évènements, donc je m’arrête là ) mais aussi avec une part de chance.

Sans oublier que ce jeu peut avoir des moments en coopération, grâce à certaines cartes, mais aussi des moments << sales coups >> encore une fois en fonction des cartes ( par exemple : balancer un autre joueur par dessus bord ).

Pierres précieuses et champignons

Si tu aimes les univers fantastiques, féériques…. Que les lutins, elfes, nains ou fées te passionnent…. Que tu cherches un jeu rapide mais avec de beaux graphismes…. Je pense que le jeu

Crossing, de Yoshiteru Shinohara

devrait te plaire.

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Allez, viens ! Je t’emmène dans un monde magique !

<< Dans le royaume de Spamootail vivent en parfaite harmonie des humains, des lutins, des gobelins, des elfes, des nains et des fées.

La vie est belle et simple dans ce royaume.

Mais, le jour du solstice d’été, chaque peuple envoie un de ses habitants dans la petite ville de Crossing.

Lors du solstice, en effet, des pierres de vie apparaissent sur les champignons géants qui entourent Crossing. Il se trouve que ces pierres sont des pierres précieuses, alors le partage n’est pas facile !

Tous les coups sont permis, y compris chaparder les pierres récoltées par les autres joueurs, alors restez vigilants…. >>

Extrait de la notice de Crossing

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Comme tu peux le voir, le matériel présent dans la boîte, nous plonge bien dans un lieu imaginaire, plein  de contes de fée, que personnellement j’aime beaucoup.

Il y a 6 tuiles personnage, 5 tuiles champignon, 60 pierres de vie, 1 sac noir et 1 règle du jeu.

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Les illustrations faites par Charlène Le Scanff, sont très soignées et tout simplement magnifiques. Les champignons ont, je trouve, un côté Alice au pays des merveilles…. Chaque personnage à son univers, sa couleur, son style.

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Crossing est un jeu d’environ 15 minutes, conseillé à partir de 8 ans, pour 3 à 6 joueurs.

Les règles sont simples et s’apprennent très rapidement grâce aux illustrations présentes dans la notice.

Le but est de réussir à récupérer beaucoup de pierres précieuses, pour obtenir un maximum de points.

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On se fait une partie….

Chaque joueur choisi une tuile personnage et la place devant lui.

On installe au milieu de la table des tuiles champignons ( en fonction du nombre de joueurs, sur le principe des chaises musicales, c’est à dire, une tuile en moins que de participants ).

On pioche au hasard dans le sac noir, deux pierres précieuses par champignon et on les poses sur ces derniers.

Ensuite, on compte jusqu’à trois et on désigne tous en même temps une tuile champignon ( celle que l’on veut ).

Si une seule personne pointe un champignon, elle récupère les pierres qui sont dessus et les poses sur sa tuile personnage.

Si plusieurs personnes pointent le même champignon, rien ne se passe, les pierres restent à leur place.

Par exemple, sur la photo ci dessus, le joueur qui montre le champignon de gauche, récupère les deux pierres rouges. Par contre les pierres jaune et bleue, restent sur le champignon de droite, car deux joueurs les ont désignées.

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On remet des pierres de vie sur les tuiles champignon, de façon à ce qu’il y en ait à nouveau deux partout.

A partir du second tour, de nouvelles actions peuvent être faites, en plus de celle expliquée précédemment.

Un joueur peut tenter de voler des pierres à un adversaire, en désignant la tuile personnage de celui-ci. Si le joueur est le seul avoir désigné ce personnage, il récupère les pierres de l’adversaire et les met sur son propre personnage. Si plusieurs joueurs montrent la même tuile personnage, rien ne se passe.

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Un joueur peut aussi décider de protéger les pierres de vie présentes sur sa tuile personnage ( si quelqu’un le désigne, les pierres ne sont pas volées ), et par la même occasion, les valider pour la fin de la partie. Il lui suffit de cacher les pierres avec sa main au lieu de pointer. Les pierres protégées sont ensuite enlevées de la tuile personnage et posées près du joueur ( plus personne ne peut les voler ).

Le joueur ayant protégé ses pierres doit désormais retourner sa tuile personnage ( comme la tuile violette de droite sur la 5 eme photo ), pour indiquer qu’il ne peut pas jouer au tour suivant. Il doit passer un tour, avant de pouvoir rejouer ( il remettra alors sa tuile personnage sur le côté avec les bords blancs ).

Lorsque l’on prend la dernière pierre de vie dans le sac, on termine le tour de jeu et la partie prend fin. Les pierres qu’il pourrait rester sur les tuiles champignon après ce dernier tour de jeu, ne servent plus à rien et ne sont pas prise en compte pour le calcul des points.

Tous les joueurs font le compte de leur points ( pierres présentes sur la tuile personnage et pierres validées ).

  • pierre blanche  = 2 points
  • 1 pierre bleue + 1 pierre jaune + 1 pierre rouge  = 5 points
  • 1 pierre de couleur seule ( 1 bleue OU 1 rouge OU 1 jaune ) = 1 point

 

 

Le gagnant est le joueur ayant le plus de points.

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Crossing est un jeu rapide et simple. On peut tout aussi bien y jouer en famille, qu’entre amis, même si personnellement, je trouve qu’il vaut mieux y jouer à plus de 3 joueurs ( plus on est nombreux, plus les sales coups fusent! ).

Il est répétitif, c’est sûr…. Mais ça reste un bon petit jeu pour démarrer une soirée et mettre un peu d’ambiance, avant de se lancer dans un gros jeu plus compliqué.

Les as du bluff peuvent s’en donner à cœur joie et mentir sans arrêt ( oui, on peut parler et tenter d’induire en erreur les adversaires ).

La guerre des moutons

Ca fait un sacré moment que je ne t’ai pas présenté de jeux de société.

Alors comme aujourd’hui, c’est jour de pluie chez moi, j’en sors un du placard et je te donne mon avis.

Battle Sheep de Francesco Rotta et d’Andrea Femerstrand, est un jeu au look adorable, avec de mignons petits moutons, qui n’ayant plus assez de place dans leur pré, décident de conquérir celui de leurs voisins.

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Comme tu peux le voir, les illustrations sont très belles avec un petit côté dessin animé qui me plait bien.

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La boîte contient 16 tuiles de pâturage, 64 jetons moutons ( 16 X 4 couleurs ), ainsi que bien entendu un livret de règles.

C’est un jeu conseillé à partir de 7 ans, pour 2 à 4 joueurs.

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Ce qui est sympa, c’est que les jetons moutons ne sont pas tous identiques. Certains moutons sourient, d’autres ont une tête de cinglés, voir même n’ont pas l’air de bonne humeur. Un gros plus qui amuse beaucoup les enfants.

On se fait une partie :

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Tu vas voir, les règles sont simples et il n’y en a pas beaucoup…..

Les joueurs choisissent chacun une pile de moutons, ainsi que 4 tuiles de pâturage.

Ils posent l’un après l’autre une tuile pâturage, en faisant attention à ce qu’elles soient au moins connectées les unes aux autres par un côté. Ainsi de suite jusqu’à ce que toutes les tuiles soient posées.

Puis ils placent chacun leur tour, leur pile de moutons, au bord du plateau.

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Le but est donc d’avoir pris possession du plus grand nombre de pâturage avec ses moutons.

Pour cela, les joueurs vont devoir déplacer petit à petit leurs moutons.

Le premier joueur ayant placé sa pile de moutons, commence la partie. Il divise sa pile de moutons en deux ( en prenant le nombre de jetons qu’il veut, mais en laissant au minimum un mouton sur la case de départ ). Il déplace la nouvelle pile de moutons qu’il vient de créer, en ligne droite et cela jusqu’au bout de celle-ci ( c’est à dire au bout du pâturage ou jusqu’à une autre pile de moutons ).

C’est ensuite au tour du second joueur de faire de même et ainsi de suite, l’un après l’autre….

Il peut arriver ( c’est même certain que cela se produise ), que des moutons se retrouvent bloqués, encerclés par d’autres moutons. Dans ce cas, les moutons bloqués ne peuvent plus se déplacer et ne peuvent plus être joués.

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La partie prend fin lorsque plus personne ne peut déplacer de moutons.

Le vainqueur est le joueur ayant réussi à conquérir le plus de pâturage.

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Battle Sheep est donc un jeu rapide ( environ 15 minutes, sauf si tu joues avec des personnes qui prennent toujours 2h avant de décider où placer leurs moutons ), simple ( les enfants comprennent très vite les règles ), avec tout de même une part de stratégie ( attention la guerre des moutons peut facilement devenir une guerre entre amis  surtout si tu prends un joueur pour cible ).

Niveau durée de vie, c’est un jeu qui se renouvelle à chaque fois, puisque le plateau de jeu change en fonction du placement des tuiles de pâturage. De plus le matériel est de bonne qualité : les tuiles sont assez épaisses et les jetons sont en plastique dur.

Pas besoin d’avoir une table immense pour y jouer, ce qui permet de l’emmener à droite et à gauche et d’y jouer par exemple lors d’un pique nique….

Bref, un bon jeu familiale, qui convient à des fans de jeux de société comme à des novices.

Festival des jeux, le retour

 

Il y a quelques jours se déroulait le Festival International Des Jeux de Cannes. Y ayant passais un super moment l’année dernière ( voir précédent article ), j’attendais avec impatience le jour J pour pouvoir y retourner.

C’est chose faite! Et j’ai déjà hâte de voir ce que ça donnera l’année prochaine!

Une journée pleine de divertissements !

Une journée pleine de divertissements !

Comme en 2014, les jeux présentés en 2015 étaient très nombreux, divers et il y en avait pour tous les goûts. Des stands plus ou moins décorés pour nous plonger dans l’univers du jeu à tester… Des coins avec des prototypes, où nos avis étaient les bienvenus… Un étage plus dédié aux enfants, avec non seulement des petits jeux de société, mais aussi des loisirs créatifs, de la pâte à modeler et des playmobils…. Sans oublier un espace consacré aux jeux vidéos, où j’ai pu apercevoir de très vieilles consoles avec des jeux que je n’avais pas revus depuis que j’étais gamine ( je peux te dire cher lecteur, qu’il y avait une sacrée queue devant cette partie du festival ).

En gros, de quoi en prendre plein les yeux!

Cette année, L’Homme et moi ne sommes pas venus avec les nains, histoire de pouvoir un peu plus profiter et d’avoir le temps de jouer à plus de jeux pour grands ( oui, parce que je te vois venir, si j’écris  » jeux d’adultes « , tu vas tout de suite penser à autre chose…. si, si, j’en suis certaine ! c’est la mode 50 nuances de Grey…. ). Bref, je disais, nous sommes venus sans gamins, mais pas seuls pour autant. Nous avons motivé Mme et M. Boss ( les parents du petit que je garde ) pour qu’ils nous accompagnent. Du coup, c’était bien sympa de pouvoir découvrir de nouveaux jeux avec eux, ou d’avoir leurs impressions sur des jeux que nous, nous connaissions déjà.

Jamaica

Jamaica

Nous avons attaqué la journée avec une partie de Jamaica de Bruno Cathala, un jeu de course de bateaux pirates. L’Homme et moi même y avions déjà joué plusieurs fois et j’avoue que nous adorions ses illustrations, mais là, nous avons été encore plus attirés par son graphisme, grâce à cette version géante. En ce qui concerne le jeu en lui en même, nous ne sommes pas de grands fans. Le concept est très simple, dans l’esprit d’un jeu de l’oie : on lance les dès, on voit si on peut se déplacer, sinon on récupère un peu d’or, de la nourriture ou des boulets de canon. De temps en temps il arrive que l’on doive combattre un adversaire, mais c’est assez rare, ce qui rend le jeu plutôt triste, sans la moindre interaction entre les joueurs. Bref, un très joli jeu d’un point de vue design, mais qui se base trop sur le lancer de dès et dans lequel on ne maîtrise pas grand chose.

 

Korrigans

Korrigans

Quelques stands plus loin, nous sommes tombés sur un jeu haut en couleurs, qui plonge les joueurs dans un monde imaginaire me rappelant les fêtes de Saint Patrick d’un certain Pub. Il s’agissait de Korrigans, d’Arnaud Urbon et Ludovic Vialla.

Pour moi, la boîte est juste magnifique. Bravo à l’illustrateur, Olivier Fagnère. Un côté arc en ciel, magie, farfadet, au goût de barbe à papa, comme j’en raffole. Manquerait plus qu’une papuche et ça serait le summum ( comment ça je suis accro aux minions? ).

Tu l’auras compris, il ne m’en fallait pas plus pour me laisser tenter et découvrir ce que contenait cette boîte.

 

Une partie de Korrigans

Une partie de Korrigans

 

Au travers d’un beau plateau de jeu représentant une campagne bretonne, les joueurs incarnant des Korrigans, doivent essayer de s’emparer du trésor des Leprechauns, un chaudron d’or caché au pied d’un arc en ciel. Pour cela les joueurs peuvent compter sur leurs amis les animaux, qui vont les aider à se déplacer plus rapidement.

Un jeu bien conçu, familiale, avec des règles simples ( ce qui a permis à Melle Princesse, bientôt 6 ans,  de vite savoir y jouer toute seule, alors qu’il est conseillé à partir de 8 ans ), mêlant stratégie et hasard, pour un prix très raisonnable vu la quantité et la qualité du matériel.

Olivier Fagnère en pleine création d'une superbe dédicace !

Olivier Fagnère en pleine création d’une superbe dédicace !

 

 

Je te parlais quelques lignes plus haut du prix… Au festival, nous avons acheté Korrigans pour 35€ et avons eu le droit non seulement à des dédicaces des auteurs et de l’illustrateur, mais aussi à des goodies ( de mignons petits pions gravés avec une face soleil et une face nuage, ainsi qu’un sac brodé pour les ranger ), sans oublier une extension ( ajoutant au jeu un cochon tirelire qu’il faut voler au troll ).

Donc si tu aimes les légendes, les univers féériques, l’or et les graphismes colorés et enfantins, n’hésite pas et teste Korrigans !

Top Face

Top Face

 

 

Après cette petite partie de jeu familiale, nous avons continué notre journée avec un jeu encore une fois pour petits et grands, qui a eu l’air d’amuser, non pas seulement nous, mais aussi pas mal de personnes qui passaient près de notre table.

Top Face de Wald, est un jeu constitué de cartes, sur lesquelles sont représentés des personnes faisant des grimaces, ainsi que des animaux. Il ne faut rien de plus ( mis à part un sablier ) pour passer un bon moment et amuser la galerie ! Mais que faut-il faire me demanderas-tu? C’est très simple! Il faut réussir à faire devenir les grimaces ou les bêtes, rien qu’en les imitant.

Un jeu bien marrant, rapide, avec trois niveaux de difficultés, qui mettra l’ambiance que ce soit en jouant en famille, entre amis ou en étant espionné par les visiteurs du festival.

Timeline

Timeline

 

 

Si tu es fan de jeu de société, tu as surement déjà entendu parler de Timeline, de Frédéric Henry.

Normalement sous forme de petites cartes présentées dans une boîte métallique, Timeline est un jeu de chronologie dans lequel il faut classer des cartes. Plusieurs versions existent, allant des découvertes, aux évènements, en passant par les sciences, le cinéma et la musique… On trouve aussi les boîtes Cardline, sur le thèmes des animaux, des dinosaures, etc ( toujours sur l’idée de placer des cartes sur une ligne mais cette fois-ci en fonction de nouveaux critères comme le poids, la taille ou même le PIB ).

Mme Boss, M. Boss, l’Homme et moi, avons pu y jouer avec des cartes géantes, sur le thème des inventions. La partie n’a pas été très longue, ce qui je trouve est plutôt positif pour un jeu comme celui là ( pas trop envie d’avoir l’impression d’être revenue à l’école avec des leçons qui n’en finissent pas ). C’était très sympa de découvrir que certains objets du quotidien datent d’il y a bien plus longtemps que ce que l’on pouvait penser. Un jeu instructif, avec une pointe de compétition pour être le premier à avoir posé toutes ses cartes.

Z first impact

Z first impact

 

 

Changement total de registre avec le jeu que nous avons ensuite déniché dans une allée.

Les Boss et nous, sommes en ce moment en plein dans l’univers des zombies ( The Walking Dead, Zombie 15, … ) donc il était prévisible qu’en passant devant un stand consacré à nos chers morts vivants, nous nous y arrêterions.

Une partie de Z first impact

Une partie de Z first impact

 

 

D’un côté du stand, une grande table avec des gens en pleine partie, de l’autre, une table avec des boîtes de jeu ouvertes montrant de nombreuses figurines de zombies et au centre, une tour faite avec des boîtes de Z First Impact empilées.

Les joueurs en pleine partie étant loin d’avoir terminés, nous avons demandé des infos à un homme présent sur le stand, qui n’était autre que Hervé Sagnier, l’un des créateurs du jeu ( le second Laurent Vincent étant occupé à expliquer les règles aux joueurs ).

Comme dans Zombie 15, on retrouve un plateau de jeu représentant une ville, avec des bâtiments dans lesquels non seulement il est possible d’entrer mais que l’on peut ici aussi escalader pour fouiller les toits, beaucoup de figurines de zombies ( que personnellement je trouve plus finies que celles de Z15 ) et un livret de missions. Dans Z First Impact, pas de chrono, nous avons tout notre temps pour tenter de réussir nos quêtes ( bien entendu en faisant tout notre possible pour survivre et échapper aux morts vivants qui se baladent autour de nous ).

Niveau graphisme, Z First Impact est bien sympa, avec des illustrations plutôt glauques ( que demander de plus pour des zombies ? ). Le contenu de la boîte est très imposant, avec beaucoup de matériel ( certains diront que les cartes par exemple sont trop fines, perso ça ne me dérange pas ). Les règles par contre ne sont pas très claires : elles ne sont pas compliquées, mais il manque quelques précisions ( même en lisant la seconde version ) ce qui rend un peu longue la mise en route de la toute première partie.

En comparant encore une fois à Z15, j’apprécie le côté plus réaliste de Z first Impact ( les zombies ne font pas qu’apparaître sur le plateau de jeu, mais se déplacent en fonction du bruit que les joueurs font, ce qui peut permettre de les attirer si besoin est ). De plus plusieurs modes de jeux sont proposés, dont un où nous ne sommes plus en coopération, mais les uns contre les autres ( l’un des joueurs incarnant les zombies ).

Nous sommes repartis avec le chapitre 1 et le chapitre 2 du premier opus ( prix spécial Cannes : 50 % de réduc sur une boîte, on n’allait pas manquer ça ! ).

Une tite photo avec Hervè Sagnier et l'illustratrice Nathalie Gatto

Une tite photo avec Hervè Sagnier et l’illustratrice Nathalie Gatto

 

Comme pour Korrigans, nous avons pu faire dédicacer nos boîtes de Z First Impact et avons même eu droit à une photo sur leur page Facebook.

Capuccino

Capuccino

 

 

Dans la catégorie des jeux rapides nous avons testé Capuccino de Charles Chevallier.

Je n’aime franchement pas le café, mais ces petits gobelets de capuccino m’ont bien surprise. Le but du jeu est de récupérer le plus de gobelets en formant des piles. C’est simple, les règles se retiennent en quelques secondes, le côté tactique est bien présent et les gobelets sont solides et esthétiques ( j’aime bien les symboles faisant penser aux dessins formés dans la mousse du cappuccino ). Le concept me fait beaucoup penser à Battle Sheep

On empile des formes

On empile des formes

 

 

A force de tourner dans les allées du festival, nous avons fini par nous retrouver dans une partie où quelques tables de jeu étaient désertes. Les animateurs attendant en s’ennuyant de potentiels joueurs. Nous nous sommes fait harponnés à l’une de ces tables et avons découvert un jeu dont je n’ai pas retenu le nom ( en avait-il un? ou n’était-il encore qu’un prototype? ).

Ce jeu ne nous a pas vraiment emballé, mais il faut dire qu’il est surtout destiné aux jeunes enfants. Je le verrai bien dans une maternelle.

Nous avions tous plusieurs formes, numérotées de 1 à 6 ( d’autres étaient stockées au bout de la table, donc j’imagine qu’il y a la possibilité de corser un peu les parties ) et deux barres  » attack « , ainsi qu’un dé. Chacun notre tour nous devions essayer de former une pile avec nos morceaux de bois, en fonction du chiffre fait avec le dé. Mais nous pouvions utiliser nos attaques pour embêter un adversaire que l’on désignait : il fallait lancer le dé et si nous faisions un chiffre déjà posé par l’adversaire il devait enlever toutes les formes empilées sur celle avec ce numéro ainsi que celle-ci, si nous faisions un chiffre qu’il n’avait pas encore posé, cette crasse se retournait contre nous.  Le premier ayant tout empilé, gagnait.

Un jeu ne comportant que du hasard, qui peut au moins apprendre aux enfants les formes, les chiffres et les couleurs ( un dé avec des formes pouvait servir pour les bambins ne sachant pas compter ).

Maître renard

Maître renard

 

 

Comme les Boss et nous, avons tous des gamins, et que nous sommes encore de grands enfants, nous avons voulu essayer Maître Renard de Frédéric Vuagnat.

Dans ce jeu il faut remplir différentes missions, à l’aveugle, que Maître Renard va nous donner, pour tenter de devenir son remplaçant ( Monsieur ayant besoin de prendre des vacances ).

Pour cela des masques marrants pour nous cacher les yeux, des cartes avec les  » objets  » à récupérer et des formes en bois ( fromages, vaches, poissons, serpents, etc…. ).

Un très bon jeu de reconnaissance tactile, mais aussi de rapidité, avec des règles simples,  qui plaira aux petits comme aux grands.

On sourit !

On sourit !

 

Comme tu peux le voir, ami lecteur, ce jeu donne le sourire 🙂

Boom Bokken

Boom Bokken

 

 

Même si l’idée de base de Boom Bokken de Henri Kermarrec est plutôt sympa, je n’ai pas du tout était séduite par ce jeu.

Je te résume une partie : Les joueurs doivent se passer une bombe sans qu’elle ne tombe sinon elle explose ( tu sais, ce jeu auquel on jouait dans la cour de récré, avec un ballon ). Pour cela on forme des équipes et on défausse petit à petit ses cartes ( bien entendu on croise les doigts pour être le premier à les avoir toutes posées ). Quand on pose une carte, on demande à un autre joueur de poser une carte supérieur ou égale, ou  inférieur ou égale à la notre. S’il ne peut pas, la bombe explose.

Il nous est possible d’interrompre un joueur dans sa lancée grâce aux cartes bleues, à condition que le chiffre inscrit dessus soit le même que celui de la dernière carte posée sur la table.

En gros, un jeu de rapidité, où le hasard est encore bien trop présent et où je trouve qu’il est bien trop simple de faire gagner son équipe ( il suffit de ne désigner que son coéquipier pour qu’il pose ses cartes ). Pas ma tasse de thé….

Five Tribes

Five Tribes

 

 

Alors là, qu’est-ce que je regrette de ne pas avoir acheté Five Tribes de Bruno Cathala lors du festival! Surtout que comme d’autres jeux, il avait un tarif réduit pour l’occasion.

Ce jeu qui fait beaucoup parler de lui en ce moment est pour moi une petite pépite.

Le sultan étant mort, il va falloir tout faire pour prendre sa place : invoquer des djinns, demander de l’aide aux différentes tribus, bref être rusé.

Une partie de Five Tribes

Une partie de Five Tribes

Comme bien souvent avec les jeux de Days Of Wonder, le matériel est magnifique et de bonne qualité. Le fait de pouvoir changer d’une partie à une autre le plateau de jeu et de placer les meeples aléatoirement, permet de varier les parties et de rejouer régulièrement sans se retrouver toujours dans la même configuration.

Les règles ne sont pas trop compliquées et assez rapides à expliquer.

C’est un jeu de tactique, où même après avoir préparé une bonne stratégie, on peut se retrouver sans bon coup à faire ( tout dépend de ce que le joueur avant nous aura fait ).

Tout comme dans 7 Wonders ou Abyss, il n’est pas facile de savoir qui est en tête avant le décompte final des points, ce qui laisse planer le suspense jusqu’au bout.

Je vais devoir me le procurer !

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Rien qu’à cause du stand, nous avions envie de tester le jeu Mysterium. Malheureusement, nous n’étions pas les seuls et nous n’avons jamais pu avoir une place….

Après quelques recherches nous avons appris que dans ce jeu, les joueurs incarnent des extralucides qui vont essayer d’élucider le meurtre de l’ancien propriétaire d’un manoir hanté.

De quoi me donner encore plus envie de l’essayer un jour….

J'en veux un !

J’en veux un !

Seconde fois que nous sommes allés au Festival des Jeux, seconde fois que nous en ressortons ravis. L’année dernière nous avions dit que cette année nous y resterions les 3 jours, ce que finalement nous n’avons pas pu faire. Mais l’année prochaine, il faudra vraiment que l’on puisse y aller plus d’une journée, car encore une fois, nous n’avons quasiment rien eu le temps de faire, tellement il y a de jeux différents.

Vivement le festival de 2016 !

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Élémentaire, mon cher Watson

Aujourd’hui, je te propose de découvrir un jeu de déduction pour deux joueurs ( à partir de 9 ans ). Jeu qui a d’ailleurs en général bonne presse et regroupe de nombreux fans.

Mr. Jack, de Bruno Cathala et Ludovic Maublanc

va te plonger dans le quartier de Whitechapel, à Londres, en 1888.

Mr. Jack de Bruno Cathala et Ludovic Maublanc

Ce quartier et cette année te disent peut être quelque chose?…. Cela te fait penser à de pauvres jeunes femmes assassinées?…. Ou même à un mystérieux meurtrier jamais identifié ( quoique j’ai lu il y a quelques jours qu’un homme prétendrait avoir démasqué le coupable grâce à son ADN…. l’énigme serait-elle enfin résolue…. ) ?….

Comme tu l’as deviné ( bon ok, rien qu’avec le titre, tu avais compris ), Mr. Jack est un jeu basé sur le tristement célèbre Jack l’éventreur.

Ici, c’est à toi de choisir si tu préfères dévoiler ton côté obscur et jouer le rôle de l’assassin, ou rester dans le droit chemin en incarnant les enquêteurs qui essayeront de stopper cet être maléfique.

Mais avant que je ne t’en dise plus, ouvrons la boîte et voyons ce qu’elle nous réserve…..

Contenu de la boîte....

Contenu de la boîte….

Contenu de la boîte : 1 plateau de jeu représentant Whitechapel, 8 pions personnage en bois ( avec une face suspect et une face innocent ), 6 tuiles bec de gaz allumé, 2 tuiles plaque d’égout fermé, 1 carte témoin / pas de témoin, 2 tuiles barrages de police, 8 cartes personnage, 8 cartes alibi et 1 pion compte-tours.

Donc, pas mal d’éléments à utilisés pour de bonnes parties de jeu ( on peut dire qu’on en a pour son argent de ce côté là ).

Maintenant que tu as choisi le rôle que tu veux jouer, imagine toi dans les ruelles sombres de Londres. Seulement quelques unes sont un peu éclairées par des becs de gaz pouvant s’éteindre à tout moment. Jack est là, caché quelque part, tapi dans l’ombre, cherchant à éviter les enquêteurs qui le traquent.

Si tu incarnes Jack, il va te falloir être malin et garder secrète l’identité sous laquelle tu te dissimules. Personne ne doit se douter que tu te fais passer pour un enquêteur! De cette façon tu réussiras peut être à ne pas te faire arrêter et à disparaitre à tout jamais.

Par contre, si tu fais parti des enquêteurs, il va te falloir faire preuve de déduction pour démasquer au plus vite Jack et le poursuivre sans relâche jusqu’à sa capture. Ne tarde pas car tu n’auras que 8 tours maximum de jeu pour y parvenir.

Personnages, alibis et carte de témoin.....

Personnages, alibis et carte de témoin…..

Comment se déroule une partie ?

Le joueur ayant le rôle de Jack pioche une carte alibi et découvre qu’elle identité il a usurpé aux enquêteurs. Bien entendu il garde cela pour lui.

A chaque tour de jeu, chaque joueurs va jouer 2 personnages ( par exemple lors du premier tour, les 4 premières cartes de la pile personnages seront jouées ). Ils pourront déplacer les personnages et utiliser leurs pouvoirs.

Ensuite le joueur incarnant Jack va devoir dire si des témoins l’ont vu ou non ( grâce à la carte témoin / pas témoin ) :

–> il y a des témoins si Jack est visible, c’est à dire si le pion du personnage sous lequel Jack se cache est sur une case éclairée ou à côté d’un autre personnage ( l’enquêteur retourne alors les pions des personnages invisibles sur la face INNOCENT )

–> il n’y a pas de témoin si Jack n’est pas visible, c’est à dire s’il n’est ni sur une case éclairée, ni à côté d’un autre personnage ( l’enquêteur retourne donc les pions des personnages visibles sur la face INNOCENT et Jack peut tenter au prochain tour de s’enfuir en quittant le quartier )

A la fin des 4 premiers tours de jeu, il faut retirer une tuile de bec de gaz ( en fonction des numéros inscrits sur celles-ci ), de façon à ce que Whitechapel soit de moins en moins éclairé, ce qui va rendre l’enquête plus difficile.

Partie en cours....

Partie en cours….

Qui gagne ?

* L’enquêteur :

–> s’il parvient avant la fin du 8 ème tour à arrêter Jack :  pour cela il doit placer un personnage sur la même case que Jack et l’accuser ( bien entendu il gagne à condition d’avoir raison sur l’identité de Jack )

* Jack :

–> s’il a réussi à quitter le quartier

–> s’il n’a pas été arrêté à la fin du 8 ème tour de jeu

–> si l’enquêteur a accusé un personnage a tort

Partie en cours vu de plus près....

Partie en cours vu de plus près….

A mon avis, Mr. Jack est un jeu agréable, auquel je jouerai surement régulièrement, sans être pour autant le jeu du siècle.

Les règles sont simples, ce qui est un plus, mais les parties peuvent être un peu répétitives. Surtout si on joue souvent avec le même adversaire. Chacun aura vite fait de prendre ses marques et de savoir par cœur comment ruser en fonction de son rôle.

Le côté bluff est bien présent ainsi que le raisonnement ( il faut bien analyser les déplacements des pions et penser à utiliser les pouvoirs des personnages au bon moment ). Ce n’est pas le hasard qui nous fera gagner mais notre sens de la déduction.

Le thème du jeu est sympathique. Se prendre pour Sherlock Holmes lancé aux trousses de Jack l’éventreur ou carrément pour ce monstrueux personnage prêt à tout pour échapper à la police, nous donne vraiment le sentiment d’être le héro d’un roman.

Les illustrations sont réussies, même si j’aurai aimé y trouver un côté plus << glauque >> ( Jack l’éventreur n’étant pas un saint ). J’apprécie surtout celles présentes sur les cartes d’alibis, avec leur côté morceau d’une page de journal.

Le matériel est de bonne qualité, avec des tuiles et des cartes épaisses en carton, des jetons en bois ( raz le bol du plastique ) et un plateau de jeu ni trop grand ni trop petit qui n’oblige pas à sortir les rallonges de sa table pour pouvoir jouer.

Une extension existe, ainsi qu’une version << à New York >>, mais je n’ai pas encore eu l’occasion de les tester…..