Depuis quelques temps, je passe ma vie dans une petite boutique vegan de chez moi : Coco & Nuts.
J’y trouve non seulement de chouettes produits, mais aussi une bonne humeur et une gentillesse qui fait chaud au cœur.
Dernière trouvaille que je voulais à tout prix tester, le mascarpone végé. Moi qui évite de consommer du lait animal à cause de mon Sii, je me suis dit que ça pouvait être une bonne alternative.
Et bien oui ! Bingo ! Juste parfait pour réaliser de délicieux tiramisu très légers et aériens, délicatement parfumés au citron.
Bien entendu, j’ai aussi préféré les faire sans gluten, d’où l’utilisation de mes sablés maison.
Comme j’en avais à la vanille et d’autres au choco, j’ai fait 2 types de tiramisu différents. Une version citron vanille, l’autre citron chocolat.
Faute de pouvoir faire Noël avec nos proches, nous avons été invités à faire un goûter de Noël et d’épiphanie chez mon Padre.
Sachant qu’à cause de l’anorexie mais surtout de mon problème d’intestin irritable, je n’allais pas pouvoir manger comme tout le monde ni profiter des papillotes en chocolat, j’ai décidé d’apporter ce qu’il me fallait.
À savoir, ma propre galette des rois. Ou plutôt mon gâteau des rois hyper moelleux.
À la fois sans gluten et sans lactose, j’ai aussi géré pour qu’il soit pauvre en fodmap. De quoi le rendre assez digeste.
Pour ce qui est des saveurs, je dois dire que j’apprécie vraiment la combinaison amande / ananas / chocolat. Ça se marie très bien.
Et bien entendu, lors de la découpe, il a fallu tomber directement sur la fève ^^ À croire que cette dernière attire la lame du couteau… Toi aussi tu as ce problème ?
Pour pouvoir profiter comme tout le monde des gourmandises de fin d’année, il me faut des biscuits qui ne fassent pas réagir mon syndrome de l’intestin irritable.
D’où ces sablés pauvres en fodmap, qui sont aussi végé, sans gluten ni lactose.
Bien croustillants, ils sont adorables avec leurs deux couleurs. Un délicieux mélange de vanille et de chocolat.
Jusqu’à présent je n’avais pas de yaourtière. Mais ça, c’était avant !
Je suis tombée sur un lot intéressant sur leboncoin, contenant un gaufrier, un cuit-œufs, une yaourtière Carrefour et quelques petits ustensiles de cuisine, pour seulement 8€ le tout.
Du coup, j’ai sauté sur l’occasion et me voici désormais à réaliser des yaourts maison pour toute la tribu.
Moi qui aime les yaourts végétaux et en consomme beaucoup, je suis bien contente de pouvoir me les faire moi-même. Surtout que je peux les parfumer au grès de mes envies, sans pour autant les bourrer de sucre, comme pour ceux du commerce.
Ce n’est absolument pas compliqué. Il faut juste prendre en compte que ça ne se fait pas en un claquement de doigts, mais en plusieurs heures. C’est pourquoi j’ai pris l’habitude de les mettre en route la nuit. De cette façon, pas de risque de shooter dans la yaourtière par inadvertance. Et le lendemain matin, au réveil, je n’ai plus qu’à mettre mes yaourts au frigo pour qu’ils terminent de bien figer.
Ajoute progressivement le lait tout en mélangeant.
Ajoute la poudre de vanille et sucre en fonction de tes goûts.
A l’aide d’un fouet, bats bien la préparation.
Verse celle-ci dans 8 pots en verre.
Dispose les dans ta yaourtière et mets la en marche (perso, je mets le programme sur 10 à 11h ).
Quand le temps est écoulé, place tes yaourts au frigo.
Astuce : tu peux réutiliser un de tes yaourts maison comme ferments pour la prochaine fournée ( à n’utiliser que dans les 2-3 jours après fabrication sinon les ferments risquent de ne plus être actifs et à ne pas faire plus de 5 à 6 fois de suite car les ferments perdent en efficacité ).
Je suis d’humeur gourmande en ce moment. J’ai des envies de gâteaux, tartes et biscuits.
Alors comme il paraît qu’on est jamais mieux servi que par soi-même, puis qu’en plus il faut écouter son corps et savoir lâcher prise : j’ai succombé à la tentation.
Ayant emmené en vacances plusieurs produits de l’enseigne Ethiquable pour lesquels j’ai un coup de cœur, j’ai décidé de me faire de bons cookies sans gluten.
Ils sont plutôt fondants, alors qu’ils ne contiennent pas de matière grasse, car j’ai utilisé de la purée de butternut et du tofu soyeux. D’ailleurs la saveur sucrée de la courge va parfaitement avec le petit parfum de noisette apporté par l’amarante.
Et niveau gourmandise, les gros morceaux de chocolat noir savent mettre l’eau à la bouche.
Réaliser des recettes saines tout en conservant la gourmandise est devenu depuis longtemps primordial pour moi.
Pour cela, il n’y a rien de mieux que l’utilisation de légumes ou de fruits. Ça limite la matière grasse comme le sucre, tout en donnant une texture bien fondante.
Grâce à la patate douce, je n’ai absolument pas ajouté de beurre ou huile dans ce brownie, le rendant ainsi bien plus light que les versions classiques. Le chocolat et les noisettes apportant eux aussi des graisses.
Et pour pouvoir en manger sans que cela ne pose de problème avec mon syndrome de l’intestin irritable, je suis restée dans une préparation pauvres en fodmap et à la fois sans gluten et sans lactose.
J’ai renforcé le goût de noisette en utilisant de la farine de quinoa qui a une saveur noisettée et qui en plus est riche en protéines.
Et qui dit chocolat, dit forcément pour moi sel rose de l’Himalaya. Cette association est juste parfaite. Du coup ce brownie m’a permis de découvrir celui de chez Vegetopie, qui est 100% pur, non transformé et qui vient tout droit de la chaîne du Karakoram oriental. De jolis cristaux bio à retrouver dans la boutique en ligne ( le must : pour chaque commande, Vegetopie reverse 1% de celle-ci à la ligue de défense des animaux L214).
Bref, une petite merveille de pâtisserie, qui étant cuite à la vapeur douce du Vitaliseur, garde tous ses nutriments.
Commence par faire bouillir 1 /3 d’eau dans la cuve du vitaliseur.
Mélange la purée de patate douce avec les œufs, la farine, le sirop d’érable et le sel.
Casse le chocolat en morceaux et mets les dans un bol.
Place celui-ci sur le tamis du vitaliseur et laisse fondre le chocolat.
Ajoute le à la préparation.
Concasse grossièrement les noisettes et ajoute les à la pâte ( elle doit être bien épaisse) .
Étale à l’aide d’une grosse cuillère la pâte dans un moule à cake préalablement huilé.
Mets à cuire 20 min au vitaliseur.
Laisse bien refroidir avant de démouler délicatement ton brownie.
Coupe le en carrés et partage le avec tes proches.
Astuce : l’utilisation d’un chocolat noir à 72% et de peu de sucrant, rend ce brownie fort en choco. Si tu préfère un gâteau plus sucré, ajoute un plus de sirop d’érable.
Ce qui signifie que je peux te faire profiter de tarifs exceptionnels pour que tu puisses toi aussi t’offrir ce super appareil ou encore le Trio qui est un accessoire à ajouter pour encore plus de recettes à réaliser.
Alors n’hésite pas à me contacter si tu veux profiter de ces offres !
Les gaufres sont dans les gourmandises que j’ai toujours aimé, mais que malheureusement l’anorexie m’avait fait rayer de mon alimentation. Peur de la farine, blocage face à la matière grasse, trop de calories…. Bref, un plaisir qu’encore une fois je ne préparais que pour ma tribu.
C’est donc avec joie que j’ai pu hier me régaler de ces jolies gaufres salées, réalisées à partir de patate douce et de farine de sarrasin. Pauvre en fodmap, sans gluten ni lactose, elles ont fait le bonheur de la tribu tout comme de moi-même. Et franchement, je pense qu’elles vont rapidement se réinviter dans mon assiette.
Depuis 2015 je jongle tant bien que mal avec mes TCA. L’anorexie n’est franchement pas une partie de plaisir, mais je lutte au mieux pour m’en sortir.
Seulement pas évident de se voir telle que les autres me perçoive, quand le reflet dans le miroir me montre ce ventre proéminent. Ce fichu ventre qui me complexe tellement et dont j’ai régulièrement parlé à mes docs, sans que cela ne les interpelle plus que ça.
Pourtant, quand il décide de gonfler ( et de me gonfler ), il devient une véritable gène. Et pas que psychologiquement. Je me transforme en femme enceinte et suis certaine que je pourrai facilement gruger la file d’attente aux caisses ou encore récupérer une place assise dans le bus, lors de ces périodes là. Périodes qui depuis plus d’un an, sont devenues routinières. Un enfer quotidien, qui jour après jour me fais souffrir.
Car ce ventre, tel un énorme ballon, est aussi dur que du bois et très encombrant. Impossible de me plier en deux… Fortes douleurs dans le bas du ventre qui irradient jusque dans le dos, en passant par les reins. C’est à tel point que même sous les côtes et le thorax, je le sens pousser pour prendre encore plus de place. Trop de place. Bien trop de place.
Pour calmer cette douleur qui devient de plus en plus insupportable, j’ai tout essayé. Médicaments, huiles essentielles, bouillottes chaudes, bains brûlants, massages avec des huiles et/ou crèmes … Rien…. Pas moyen de contrecarrer le phénomène.
Certaines fois, la douleur a été si intense que je n’ai pas pu fermer l’œil de la nuit, ni stopper les larmes. Le Chéri a même voulu m’emmener à l’hôpital, ce que je n’ai pas tenu à faire.
Bien entendu, plus mon ventre gonfle, plus je me vois difforme, plus je me restreins niveau alimentation et plus j’augmente le sport. Ce qui finalement, ne résout rien, m’épuise d’avantage et me plonge tout doucement dans la déprime.
Alors que faire ? Comment arrêter cet engrenage infernal et retrouver une vie plus sereine ?
Mes médecins n’ayant pas l’air de vouloir m’aider ni de se préoccuper de ces détails, qui pour eux ne sont pas graves, j’ai pris le taureau par les cornes et j’ai agi seule.
Dans un premier temps, j’ai fait quelques recherches pour savoir à quoi pouvaient être liés ces symptômes. Bien souvent dans les livres et témoignages que j’ai lu, on parlait de soucis gynéco ou au niveau de la flore intestinale.
Suite à une consultation avec ma gygy, qui m’a expliqué que j’avais le ventre plein de gaz , j’ai décidé de prendre rendez-vous avec un gastro-entérologue.
Quelle bonne idée !
Il n’a pas fallu bien longtemps pour que l’on m’explique que je souffre du syndrome de l’intestin irritable et de dyspepsie. Les deux résultants certainement des mauvais traitements que j’ai infligé à mon corps via l’anorexie et ma mauvaise alimentation. J’ai tout simplement détruit mon microbiote et j’en paie les conséquences.
Après une écho, pas mal de questions et des prises de sang, c’est un petit bout de papier que l’on m’a remis, avec pour consigne d’éviter les aliments inscrits dessus.
Ces aliments sont des FODMAP ( pour en savoir plus c’est ici ) et ont la fâcheuse manie d’irriter l’intestin et de déclencher différents symptômes comme ceux cités plus haut. Le plan étant donc de supprimer dans un premier temps ces FODMAP , puis de les réintégrer doucement à l’alimentation, les uns après les autres, pour voir comment on réagit.
Tout le monde étant différent, il se peut que certaines personnes ne supporte absolument pas les glutens, alors que d’autres si. Ou encore que l’on parvienne à manger un peu de lactose sans souci, mais que passer une certaine dose cela provoque des douleurs. On y va donc petit peu par petit peu et on voit ce que l’on tolère ou non.
Cela fait plus de 15 jours que je suis une alimentation pauvre en FODMAP et je dois dire que j’en ressens déjà les bienfaits. Après la première semaine, mon ventre a retrouvé une allure normale. Partie la grosse boule qui me faisait tant souffrir. Je me lève le matin avec un ventre plat, qui certes, dans la journée peut un peu gonfler (mais rien de bien méchant comparé à cette dernière année ), mais qui ne me gène plus pour m’abaisser et ne me culpabilise plus comme avant.
Les douleurs elles aussi se font de plus en plus discrètes. J’apprends à les dompter et à les reconnaître. Je me rends doucement compte de ce que mon corps accepte ou non comme aliment. Par exemple, il y a quelques jours, je croquais dans un morceau de citron en mangeant mon poisson. J’ai rapidement ressenti une brûlure à l’estomac. Je n’ai pas cherché plus loin et j’ai laissé le reste de ma moitié de citron. Verdict : le jus passe bien, mais 1/2 citron tel quel, ça le fait moyen.
En même temps, je fais de plus petits repas. Le gastro ayant été très surpris de constater qu’alors que j’avais avalé juste un peu de potimarron à 7h la matin du rdv, mon estomac était totalement rempli à 11h passé lorsqu’il m’a fait l’écho.
Je sais désormais que je digère très lentement et que mon estomac étant petit, il vaut mieux que je limite les quantité en une seule prise.
Toutes ces astuces et ce diagnostique m’aident énormément. Non seulement mon moral est en hausse puisque je souffre beaucoup moins et parviens à bouger plus facilement, mais j’ai envie de manger à nouveau plus d’aliment ( et donc de lutter contre Ana ). Car le mois dernier, j’en étais encore à manger plus d’une dizaine de pommes par jour ( ouais , je sais, c’est énorme ), de la salade, des champignons et du poireau. Maintenant, je suis bien obligée de réintroduire les protéines pour tenir le coup. Je parviens même à me faire quelques plaisirs, comme des crêpes à l’amarante, des frites de patate douce ou des crèmes végétales .
Voyant que ces aliments que j’ai bien trop longtemps oubliés ne me font pas de mal, mais au contraire du bien, cela me pousse à continuer mes efforts.
Je ne dis pas que c’est toujours hyper facile. Mais avoir enfin mis le doigt sur ce qui déclenche ces douleurs, ces remontées acides et cette fatigue chronique, avoir eu un diagnostique et être reconnue comme ayant un souci médical ( et non pas comme une affabulatrice ), ça me permet d’avancer.
J’ai même réussi à me faire un petit restau avec ma voisine il y a peu de temps. Et attention! Pas le genre de moment où je demande à ce que l’on ne me serve qu’une salade et un fromage blanc. Je me suis régalée d’une belle et copieuse assiette de seiches à la plancha, avec un peu de salade et de délicieuses frites maison ( 5 ans sans toucher à pomme de terre ! THE défi de la mort qui tue ! ). Après quoi j’ai opté pour une boule de sorbet citron et une boule de sorbet framboise. Un pur instant de plaisir.
Comme quoi, quand on déniche le doc qui connaît son métier et veut bien écouter ses patients, ça ne peut être que positif!
Je vais donc continuer sur ma lancée et éviter encore les aliments trop riches en FODMAP de ma liste. Puis lorsque le gastro me dira que ce sera le moment, je les testerai petit à petit pour savoir les doses qui me conviendront.
Astuce : pour savoir si tel ou tel aliment est riche ou pauvre en FODMAP , et avoir quelques idées de recettes, va sur Fodmapedia