Nous sommes en plein dans l’ambiance d’halloween. Une fête que nous apprécions tout particulièrement.
Les enfants ont déjà eu l’occasion de participer à un événement très sympa sur le thème, organisé dans un village à côté de notre lieu de vacances. Concours de déguisements, structures gonflables, photographe pour immortaliser chaque instant et goûter de l’horreur…
Il leur manquait juste ces adorables petits fantômes, si tu veux mon avis. Ce sont des sablés parfumés au gingembre, qui cachent de fins morceaux de courge. Une couche de glaçage et hop ! Tout droit dans la bouche de mes gremlins.
Pour 16 sablés fantômes, il te faut :
260g de farine
125g de beurre mou
100g de sucre non raffiné
1 œuf moyen
1CS de gingembre en poudre
40g de potimarron crue
200g de sucre glace
6CS de jus de citron
un peu de cacao
La recette :
Râpe la courge crue.
Dans un saladier, mélange le beurre mou avec le sucre non raffiné et l’œuf.
Dans un autre saladier, mélange la farine et le gingembre.
Incorpore la première préparation à celle-ci.
Ajoute la courge râpée.
Laisse repose 30 min au frigo.
Sur un plan de travail fariné, étale la pâte sur 5mm d’épaisseur.
Coupe 16 fantômes à l’aide d’un emporte-pièce.
Dispose les sur une plaque recouverte de papier cuisson et enfourne 15 min à 180 °C.
Laisse refroidir sur une grille.
Mélange le sucre glace au jus de citron et recouvre les fantômes de glaçage ( penses à en garder un peu pour les yeux).
Laisse durcir le glaçage.
Ajoute du cacao dans le reste de glaçage pour le rendre foncé.
À l’aide d’un cure-dents, dépose une pointe de glaçage cacaoté sur les sablés pour créer les yeux.
Nous venons de fêter ( un peu à l’avance ) les 8 ans de mon ptit dernier. Pour l’occasion, Monsieur à voulu organiser une petite soirée pyjama. Pas un gros truc, juste 2 amis prêts à passer un bon moment avec lui.
Comme je savais qu’il aurait plus envie de jouer avec ses copains que de passer des heures à table, je lui ai préparé un repas rapide, simple, pouvant convenir à tous.
Des sandwichs au fromage passés au grill, des bâtonnets de légumes, des biscuits apéritifs version toile d’araignée et chauve-souris, des bretzels, des chips, du popcorn au chocolat, des dragibus et des roses des sables maison.
Mais pas ma recette habituelle. Cette fois ci, les roses des sables étaient au chocolat blanc, avec de gros morceaux de noisettes.
Une gourmandise très facile à faire, avec peu d’ingrédients, qui a été appréciée de tout le monde.
Pour une quinzaine, il te faut :
100g de flakes sans sucre
200g de chocolat blanc
70g de noisettes
La recette :
Verse les flakes et les noisettes dans un saladier. Ajoute le chocolat fondu et mélange délicatement pour ne pas casser les céréales. Dispose des tas sur une plaque recouverte de papier cuisson. Laisse refroidir puis laisse bien durcir au frigo.
Une victoire ! Et quelle victoire ! Celle que je ne pensais pas être capable d’obtenir. Celle dont j’avais plus que besoin en ce moment. Celle qui m’a apporté un beau rayon de soleil dans l’obscurité qui m’entoure à nouveau depuis quelques temps.
Te souviens tu, ami lecteur, de cet instant où j’ai pris conscience de ma maladie ? De cette anorexie et de sa copine l’orthorexie, qui me suivaient à la trace. Ça remonte déjà à plusieurs années. Et pourtant ça reste gravé dans ma tête.
Il m’aura fallu 2 éléments déclencheurs pour que je réalise l’état dans lequel j’étais. Sortir de la douche et apercevoir ma colonne vertébrale bien trop voyante dans le miroir ( ma colonne de dinosaure comme je la surnommais) et être en pleine panique dans une boulangerie.
Ma colonne est désormais un complexe pour moi, que je cache et qui m’empêche d’accepter l’idée de me mettre en maillot de bain à la plage, alors que je vis en bord de mer. Mais ayant repris un peu de poids depuis ce moment devant le miroir, ça devrait finir par aller mieux.
Par contre, je dois avouer que l’état dans lequel une simple boulangerie / pâtisserie peut me mettre, est un véritable calvaire. Entrer dans une de ces enseignes n’est franchement pas évident. Moi qui ai toujours adoré le pain et pouvais avaler une baguette entière lorsqu’elle était encore toute chaude à la sortie du four, j’ai eu une période très difficile où rien qu’en y pensant je finissais en sueur, les poils dressés sur les bras version chaire de poule.
Je me souviens de cette journée, il y a environ trois ans, lorsque je m’étais laissée convaincre de partager un petit-déjeuner basique avec la tribu. Paralysée par la peur de ces aliments « interdits« , j’étais incapable de choisir ce qui pouvais me faire envie et je n’arrivais même pas à articuler deux mots pour demander quoique ce soit à la boulangère. J’avais fini par prendre mes jambes à mon cou et j’avais fondu en larmes de honte, de regrets et de désespoir.
Maintenant j’arrive à mettre les pieds là-bas, mais seulement pour acheter des gourmandises au reste de la famille. Jamais rien pour moi. Impossible. Je bloque face à tant de féculents, de matières grasses et de sucre. Je regarde avec un pincement au cœur tous ces plaisirs que je me refuse. Je me surprends à humer l’air pour » me remplir » virtuellement de ces pains au chocolat et ces croissants. Je tente de me rappeler ces jours heureux où je croquais dans une tartelette sans me soucier de quoique ce soit. Mais je ne me prends rien.
La musique m’aidant à extérioriser et à évacuer mes émotions, sans que je ne sache vraiment pourquoi, j’ai assimilé les paroles de la chanson Ma Douleur, de Christophe Maé ( cf à cet ancien article ), à cette oppression qui est en moi. À ce mal-être qui me poursuit. Quand je me sens au plus bas, elle m’aide à faire ressortir ce qui me ronge et me permet parfois de faire comprendre ce que je ressens à mes proches.
Parallèlement, d’autres de ses chansons me boostent et me mettent en joie, tout en me faisant voyager. D’ailleurs les Gremlins en connaissant beaucoup par cœur, on a pris l’habitude de les chanter à tue-tête dans la voiture.
Alors lorsque l’année dernière, j’ai découvert dans un article de presse, que le chanteur avait un frère boulanger / pâtissier, je me suis dit que ça pourrait être un sacré pied de nez à cette foutue anorexie. Surtout qu’en fouillant un peu sur le net, j’avais pu lire de très bons avis sur ses créations. Rien que les photos me mettaient l’eau à la bouche.
Je me suis donc promis qu’un jour, j’irais découvrir la pâtisserie de Frédéric et Céline Martichon, et que je parviendrais à me faire plaisir. Il aura fallu du temps avant que je puisse mettre en place ce défi, mais ça y est, je l’ai fait ! C’était mon projet de ces vacances.
Je dois tout de même avouer que ce n’est pas sans angoisse que j’ai pris la route hier matin, pour aller sur Saint Didier, où se situe la boutique ( anciennement à Carpentras ). Je dois aussi reconnaître, que je me suis encore plus restreinte les jours précédents, de crainte sinon de flancher devant les pâtisseries. Ana est toujours tellement encrée en moi…
Une fois sur place, j’étais remontée au taquet. Pas de chair de poule, pas de larmes commençant à me venir aux yeux. Une pointe de peur, oui… Mais j’ai géré du mieux que j’ai pu. Dans ma tête j’entendais en continu tous ces mecs de la salle de sport qui m’avaient dépeint les chaussons aux pommes et les mille-feuilles comme des aliments toxiques. Ces fausses coachs que j’avais suivi sur instagram, et qui m’avaient mené à compter les moindres calories que j’avalais, au point qu’au final je ne mangeais pas plus de 500kcal par jour. Mais je n’ai pas lâché. J’ai tenu bon.
J’ai dû encore passer pour une extraterrestre à ne pas pouvoir me décider rapidement. Mais j’ai fini par trouver de quoi assouvir cette faim qui me tenaille sans arrêt, du matin au soir, et qui ne supporte plus de se contenter de légumes, fruits et yaourts de soja.
Il faut dire que la gentillesse des propriétaires des lieux m’a permis de ne pas une fois de plus perdre pieds. Mme et M. Martichon ont pris du temps pour nous parler, nous conseillons même sur les coins à visiter à proximité, ce qui m’a mis à l’aise.
La pâtisserie située dans un petit village magnifique, m’a facilement attirée. À la fois sobre et élégante, elle a un côté familial et chaleureux. D’ailleurs la petite terrasse installée juste devant n’y ait pas pour rien, et invite à ce détendre dans une ambiance paisible. Bref… Tout ce qu’il me fallait pour rester zen et ne pas céder face à la peste en moi qui détruit ma vie.
Au départ, nous ne devions prendre du pain que pour la tribu. Mais tous ces pains à l’allure rustique et aux si jolis noms ( j’adore l’idée de leur avoir donné les prénoms des enfants de la famille) m’ont interpellée. J’ai de suite su que je ne pourrais pas me contenter une fois de plus de regarder le Chéri et mes nains se régaler, pendant que je ne mangerais qu’un peu de poireau et de courge.
Je ne me suis pas arrêtée en si bon chemin, puisque j’ai craqué pour un escargot au chocolat, pendant que le reste de la tribu préférait des meringues aux noisettes, gâteaux à la crème de châtaigne, big palmiers ou encore fougasses.
Les bras chargés et le sourire aux lèvres, nous avons déniché un ptit coin sympa pour pique-niquer. Et franchement, que dire ? Si ce n’est Quel Bonheur !!!
Le pain Pierre, au levain, était excellent, avec une croûte si croustillante ! La tresse aux olives était moelleuse et a même été appréciée de Vince, alors qu’il n’aime pas les olives. J’ai mangé des deux ! Victoire !
Seconde victoire, j’ai non seulement adoré mon escargot dont les pépites de chocolat étaient toutes fondantes, mais j’ai aussi testé le croissant aux amandes du Chéri et un peu de crème de châtaigne du gâteau de ma fille.
Si tu savais l’émotion que ça a déclenché en moi, cher lecteur … Les sensations… Je ne suis même pas capable de te décrire tout ça. 3 ans sans m’accorder le droit d’approcher une viennoiserie… 3 ans que je suis en pleine torture dès que j’en vois…. Merci la famille Martichon pour ce grand moment de bonheur que j’ai enfin pu obtenir ! Pour mes papilles qui sont reparties en enfance à chaque bouchée de cet escargot. Pour cette gourmandise retrouvée lorsque j’ai croqué dans le croissant aux amandes, qui était généreusement garni ( non, non, je n’ai pas fait dégouliné la crème ^^ Personne n’a rien vu ^^).
Je ne suis d’ailleurs pas la seule à m’être régalée. Toute la tribu a kiffé. À tel point qu’après avoir visité Venasque suite aux conseils du pâtissier ( c’était sublime, avec une vue magnifique) , nous sommes repassés par la boulangerie. Mlle Lolita ayant 10 ans demain, elle désirait avoir une tresse aux olives pour le grand jour. Tresse à laquelle nous avons ajouté à nouveau un pain Pierre, mais aussi 5 croissants aux amandes.
Oui 5! Car j’ai promis à ma poupée de tout faire pour réitérer ma victoire. Bon… Peut-être ne viendrais je pas au bout, sachant qu’il y aura aussi un gâteau d’anniversaire, mais ce n’est pas grave. Je compte bien en engloutir tout de même une bonne partie ( la culpabilité sera certainement là, comme ce fut le cas hier et encore aujourd’hui, mais ça ne m’empêchera pas de tenir ma promesse) .
Encore un immense merci aux charmants patrons de la pâtisserie Martichon, grâce à qui je me suis sentie à nouveau un peu normale durant une journée ! Grâce à qui j’ai à nouveau pu partager un instant gourmand et de pur plaisir avec mes Gremlins ! Merci !
Pour moi, l’une des meilleures gourmandises de fin d’année c’est le Panettone. Je ne conçois pas un matin du 25 décembre sans cette pâtisserie dont je raffole.
Alors comme nous avons décidé de tout faire maison pour ce Noël 2018, je me suis lancée dans la réalisation d’un Panettone sain et surtout sans gluten, à indice glycémique bas.
Grâce à Sarah ( Quinoa et Basmati ), j’ai pu sélectionner des farines dont l’IG reste très correct.
Pour les puristes, je reconnais que cette version fait moins brioche que celle traditionnelle. Mais elle n’en est pas moins ultra moelleuse et surtout délicieuse.
Il te faut :
* 100g de farine de sarrasin * 100g de farine de lupin * 150g de farine de soja * 100g de poudre d’amande * 50g de fécule de pomme de terre * 350 ml de lait de soja *4CS d’huile Quintesens * 50g de xylitol ForceUltraNature * 3CS d’arôme fleur d’oranger * 3 œufs * 1 sachet de levure de boulanger sans gluten * 4CS de lait de soja * 50g de poudre magique ou mix’gom * 100g de raisins secs * 2 gros citrons bio * 3CS d’eau
La recette :
Cette recette se réalise sur 2 jours.
Jour 1 :
Réhydrate la levure dans 4CS de lait de soja tiède et laisse reposer 15 min.
Mélange les farines avec la poudre magique et la poudre d’amande.
Ajoute le xylitol, la levure, le lait et les jaunes d’œufs.
Avec ton robot à pâtisserie, pétris la pâte 5 min puis ajoute l’huile.
Pétris encore 5 min.
Laisse reposer tout une journée, dans ton four ( avec juste la lumière allumée), sous un torchon humide. Fais mariner les raisins et les zestes des citrons, dans l’eau et la fleur d’oranger, jusqu’à ce que tout le liquide soit absorbé. Ajoute à la pâte les blancs en neige et les fruits.
Pétris à vitesse douce pour obtenir une pâte collante.
Laisse reposer toute la nuit.
Jour 2 :
Dépose la pâte dans un moule à panettone ou un moule à gâteau haut, recouvert de papier cuisson.
Laisse reposer toute la matinée. Enfourne 45 à 50 min à 180°C sans chaleur tournante, avec un bol d’eau dans le bas du four. Démoule délicatement et laisse refroidir sur une grille ton panettone.
À conserver bien emballé dans du film alimentaire ou de l’aluminium.
Une nouvelle recette de fondant au chocolat, saine et simple à réaliser…
Comme bien souvent, la matière grasse est remplacée, et comme bien souvent, j’ai fait cela avec un légume. A savoir le potimarron…
Les courges, je trouve, donnent une texture très agréable aux pâtisseries. Puis le potimarron étant pas mal sucré en goût, il permet d’éviter l’ajout de sucre. Bon après, c’est en fonction du palais de chacun…. Bien évidemment, si tu es un bec sucré, il se peut que tu es besoin d’ajouter un peu de sucrant à cette gourmandise. Pourquoi pas un peu de miel ou de sirop d’agave?
Ce qui est différent avec cette recette, par rapport à celles que j’ai déjà pu mettre sur le blog, c’est qu’elle ne contient aucun féculent. Juste du lin et du chia, qui comme tu le sais, sont bourrés de bienfaits ( on en a déjà parlé dans d’autres articles…. ).
Pour 8 à 10 petits fondants, il te faut :
130g de purée de potimarron ( courge juste cuite dans l’eau puis mixée )
1 CC de crème de soja
3 oeufs
20g de lin
20g de graines de chia
200g de chocolat noir
Direction la cuisine :
Commence par faire fondre le chocolat au micro-ondes ou au bain marie.
Dans un saladier, fouette les œufs avec le lin et le chia que tu auras au préalable bien mixé pour en faire de la farine.
Ajoute à ce mélange la purée de potimarron, et la crème de soja.
Termine par le chocolat fondu.
Si tu le désires, ajoute un sucrant ( perso je n’en vois pas l’utilité ).
Verse le tout dans des petits moules en silicone ( moules à muffins ou autres ) et on met à cuire à 180°C pendant 10 / 12 minutes.
Attends qu’ils aient refroidis avant de les démouler.
Quand j’étais gamine, j’adorais les pots de crème de marron.
Seulement maintenant je les trouve extrêmement sucrés. Et franchement je pèse mes mots ^^ Pour moi, ils sont devenus immangeables.
Alors comme je veux continuer à me faire plaisir, je prépare désormais mes propres crèmes, à base de lait de châtaigne. Je n’ajoute pas de sucre, pas besoin dans cette recette, ce qui rend ces desserts bien light.
Par contre, je ne mets pas seulement du lait de châtaigne, car non seulement je trouve le résultat un peu écœurant car trop fort en goût, mais en plus, cela revient vite cher. Le lait de châtaigne dépassant les 3,50€ le litre…. Du coup, en le mélangeant avec du lait de soja, je réduis le coût, et la crème est plus savoureuse.
Et tu sais quoi, si tu es vegan, cette recette te conviendra très bien ( si tu ne l’es pas, ça ne t’empêchera pas de l’apprécier ).
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Pour 3 crèmes, il te faut :
250 ml de lait de châtaigne Bjorg ( pour le moment je n’en trouve pas dans d’autres marques, alors si toi tu en connais d’autres, je suis preneuse )
250 ml de lait de soja
1CC d’agar agar
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Direction la cuisine :
Verse dans une casserole les deux laits et ajoute l’agar agar.
Mélange bien.
Chauffe à feu moyen, en remuant régulièrement, jusqu’à ce que la préparation épaississe ( le mélange va monter d’un coup, alors attention que ça ne déborde pas, puis va redescendre ).
Verse le mélange dans un saladier et laisse refroidir.
Place la préparation au frigo plusieurs heures, jusqu’à obtenir un gros flan bien figé.
Maintenant, tu vas changer ce flan en crème.
A l’aide d’une cuillère coupe le flan en gros morceaux et place les dans ton blender.
Mixe jusqu’à obtenir une crème bien lisse. Cela sera plus ou moins long en fonction de la puissance de ton blender ( moi j’utilise le Nutriboost de chez Russell Hobbs ).
Verse la crème dans 3 pots en verre.
Place les au frigo.
Après 2 à 3h au frais, tu pourras les déguster ( tes crèmes auront un peu épaissi et seront plus onctueuses ).
Tu peux même comme moi, ajouter un topping… Moi j’adore mettre soit des noisettes, soit du kasha.
Ces crèmes de châtaigne se conservent 3 jours au frigo.
Dans 1 mois et demi je vais à nouveau devoir souffler une bougie…. ( Oh rage, oh désespoir… )
Si tu me suis depuis un moment, au moins depuis ma trentaine, tu sais que je suis mordue de Forêt Noire, et que j’en mange quasiment à chacun de mes anniversaires.
C’est vraiment THE gâteau pour moi. J’ai toujours aimé ça et je pense que ça ne changera jamais.
Cette pâtisserie Allemande, pleine de chocolat, de crème, de cerises et de kirsch, est un pur régal à mes yeux. Seulement il faut reconnaître, que c’est loin d’être léger, que ce soit au niveau des calories, comme de la consistance qui en règle générale reste un peu sur l’estomac. D’ailleurs si tu as déjà testé une véritable Schwarzwälder Kirschtorte, tu as pu te rendre compte que c’est bien lourd. Bien plus que la version que l’on trouve en France.
Du coup depuis quelques temps, je me demande comment réussir à me faire plaisir à mon prochain anniv’. Car oui! Je veux ma part de cette merveille! Hors de question de passer à 32 ans ( bouhouhou ), si je n’ai pas ma ptite douceur au kirsch! Na! J’ai dit!
C’est pourquoi, j’ai fait le pari ( avec moi même et Ana ), de réaliser une Forêt Noire allégée, que je me ferais une joie de déguster.
Pari gagné !!!!
Une génoise bien légère et imbibée généreusement, une fausse chantilly qui remplace sans problème une vraie, de bonnes cerises bien juteuses sans sirop qui apportent tout de même un goût sucré, et bien évidemment du chocolat.
Tout est là pour passer un bon moment de gourmandise avec un gâteau sain, qui se rapproche énormément de son grand frère Allemand. Même la texture n’a rien à lui envier.
Je vais pouvoir m’en refaire souvent ^^
Pour 2 Forêts Noires individuelles, il te faut :
La génoise
10g de farine complète
5g de lin
5g de chia
1CC de levure
10g de cacao amer
1 œuf
1CC de stevia qui supporte la cuisson
La chantilly
1 blanc d’oeuf
100g de fromage blanc 0%
1CC d’agar agar
1CC de stevia qui supporte la cuisson
Topping
kirsch
chocolat noir
quelques cerises dénoyautées
On pâtisse :
Dans un premier temps, fais tremper les cerises dans 3 à 4 CS de kirsch.
En attendant, commence à préparer la génoise.
Pour cela, mixe au blender, le lin et le chia.
Ajoute la farine, la levure, le cacao et la stevia.
Sépare le blanc du jaune de ton œuf, et ajoute ce dernier à la préparation.
Monte le blanc en neige puis incorpore le délicatement.
Place deux cercles de pâtisserie sur une plaque avec du papier cuisson.
Verse la pâte dans les cercles préalablement beurrés ( pour éviter que ça n’accroche ).
Enfourne 20 min à 160°C.
Démoule et laisse refroidir.
Maintenant, prépare la chantilly.
Fais dissoudre l’agar agar dans 2 cuillères à soupe d’eau, dans une petite casserole, à feu doux.
Mélange le fromage blanc avec la stevia et ajoute l’agar agar fondu.
Monte le blanc en neige et incorpore le au mélange.
Laisse au frigo au moins 2 à 3h.
C’est le moment du montage.
Coupe les génoises en deux.
Imbibes-en une avec un peu du kirsch dans lequel tu avais mis les cerises.
Dispose sur cette génoise quelques cerises.
Ajoute dessus un peu de chantilly.
Râpe dessus du chocolat.
Place dessus une seconde génoise et imbibe la.
Recouvre tout ton gâteau de chantilly, que ce soit le dessus ou le contour.
Râpe du chocolat sur le dessus et dispose quelques cerises.
Tu n’as plus qu’à faire de même avec le reste des ingrédients, pour réaliser ta seconde Forêt Noire.
Laisse les reposer un peu au frigo avant de les déguster ( pas évident de résister à la tentation et de ne pas se jeter dessus ).
Si tu veux la recette de base de la Forêt Noire ( riche et pas healthy ^^ ), la voici