Qu’il est loin le temps de mes jeunes années. De l’insouciance. Des batailles de polochons.
Non ! Stop !
C’est quoi ce mélodrame ? On croirait entendre la voix off d’une vieille femme, m’étant en place l’ambiance du dernier film à la mode.
Franchement, je ne peux pas dire que toute cette part enfantine m’ait quitté. Elle est toujours présente en moi, fort heureusement. Sinon que la vie serait triste. Être adulte n’est pas une partie de plaisir et il est agréable de pouvoir se réfugier de temps en temps dans des délires de mômes.
C’est justement ce que m’a proposé Panini. Retrouvé un peu de mon passé.
L’entreprise Italienne, fondée en 1961 par deux frères marchands de journaux, Giuseppe et Benito Panini, est connue à travers le monde pour ses merveilleux autocollants que petits et grands prennent plaisir à collectionner.
Numéro 1 mondial dans le secteur des images, le groupe Panini commercialise aussi des BD, comics, magazines jeunesse et des romans.
Loin des premières images de footballeurs cartonnées qu’il fallait coller grâce à un tube de glue, nous connaissons tous désormais les stickers adhésifs vendus en pochettes, qu’il suffit d’appliquer dans un album.
Lorsque j’étais à l’école primaire, je me souviens avoir différentes collections de jeux de l’époque. J’étais fan des pogs, des Jojo’s… Je dépensais mon argent de poche dans les photos collector des Spice Girls… Mais surtout j’essayais de terminer mon album Panini du Roi Lion.
J’arrivais en classe, avec dans mon sac, des piles de doubles de mes vignettes représentants Simba, Timon et toute la clique, bien maintenues par des élastiques.
Je notais sur un bout de papier les numéros qu’il me manquait et à chaque récréation, invariablement, je m’arranger avec mes camarades pour faire des échanges, à la recherche des autocollants qui me permettraient de compléter mon cahier.
Un genre de marché noir, où les stickers les plus rares se troquaient au plus offrant.
Car oui, c’est là le fort de Panini. Rendre accro les collectionneurs, qui rêvent de mettre la main sur la totalité des vignettes nécessaires pour remplir les albums, au point de les obliger à investir dans de nombreuses pochettes, à se réunir pour pratiquer des échanges ou encore à commander les numéros jamais dégotés.
Ce jeu au départ inventé par les deux frères dans le but de mieux vendre leurs journaux, a su rapprocher bons nombres de minots, qui sans cela, n’auraient peut-être jamais fait connaissance durant la récré. Les autocollants Panini parviennent même à garder l’âme d’enfant de bien des adultes, comme moi, qui là encore rencontrent d’autres collectionneurs pour parler de leur passion.
Car avec un large choix de thèmes, allant du sport, aux films, dessins animés, animaux, Disney, ou encore Marvel, l’enseigne arrive à capter l’intérêt du plus grand nombre.
Tu imagines donc ma joie de pouvoir me plonger dans mes souvenirs en retrouvant ce nouvel exemplaire de l’album Panini du Roi Lion. Ce Disney me tient beaucoup à cœur, car pour l’un de mes anniversaires, j’avais pu aller le voir avec des copains. La période justement où j’avais déjà collectionné les stickers.
Panini m’a fait parvenir un starter, comprenant l’album et 2 pochettes ( ce kit de démarrage est vendu à 3,95€ ). Ainsi que 8 pochettes supplémentaires.
De quoi démarrer doucement ma nouvelle addiction.
Cet album retrace les aventures de Simba, de sa naissance à la mort de son père Mufasa, jusqu’à sa prise de pouvoir, tout en suivant l’histoire réalisée par les studios Disney. Au fil des pages, on découvre des illustrations magnifiques, colorées et pétillantes, auxquelles viennent s’ajouter des petits jeux ou encore des informations sur la nature.
Un joli poster du nouveau film The Lion King sert de cerise sur le gâteau.
En ce qui concerne les pochettes, elles contiennent 4 stickers ainsi qu’une carte cartonnée, faisant partie d’une collection de 50 cartes pouvant être rangées dans une petite boîte à monter soi-même ( présente elle aussi dans le magazine ).
En dehors du stater, l’album seul est vendu 2,90€ et chaque pochette 1€.
Les albums Panini, tout comme les autocollants peuvent s’acheter en grande surface, bureau de tabac, dans les magasins de loisirs créatifs et librairies ( style Cultura), dans les boutiques de jouets ou encore en ligne, directement sur le site de la marque ou chez Amazon / Cdiscount, etc.
Par contre, on trouve plus facilement maintenant des starter et des lots d’une dizaine de pochettes, que le tout vendu à la pièce. Le petit plaisir de sortir de l’école et de foncer chez le marchand de journaux du coin pour acheter une pochette de vignettes avec son argent de poche, n’est plus vraiment là.
Mais ça n’enlève rien à la joie de remplir petit à petit son album et d’échanger ses doubles avec les potes à la récréation.