Après avoir découvert le Hygge au travers d’un livre passionnant dont je t’ai déjà parlé ici, je viens d’avoir l’occasion d’en apprendre plus sur le Ikigai.
Peut-être n’en as-tu jamais entendu parler, c’est pourquoi je vais me faire un plaisir de te décrire un peu de quoi il s’agit et de te donner par la même occasion mon avis sur le livre La méthode Ikigai, de Hector Garcia et Francesc Miralles.
Mais qu’est-ce que le Ikigai ?
Pour les japonais il s’agit d’une mission de vie, un but pour lequel on se lève le matin et qui fait qu’il vaut le coup de vivre sa vie. Tout le monde en serait pourvu, même si nous ne nous en rendons pas forcément compte.
La méthode Ikigai fait suite à un premier livre intitulé Ikigai les secrets du Japon pour mener une longue et heureuse vie, qui a rencontré un vif succès.
Nous allons découvrir trois lieux emblématiques du Japon, qui chacun vont correspondre à un moment-clé de notre vie :
Dans ce second opus, les deux auteurs décident de nous faire passer de la théorie à la pratique en nous emmenant dans un voyage fort sympathique.
Tokyo nous plongera dans le futur pour que nous puissions nous fixer des objectifs, dans le but de les accomplir.
Kyoto nous emmènera dans notre passé, pour que nous puissions comprendre d’où nous venons et retrouver les passions que nous avions étant gamins.
Ise représentera notre présent, ce moment qu’il ne faut pas négliger et vivre à fond.
Un joli programme pour cultiver le bonheur au quotidien et trouver l’harmonie qui est en nous.
Armés d’un gros trousseau de 35 clés, regroupant des anecdotes et des réflexions sur le Japon, mais aussi de petits exercices, nous allons partir à la recherche de notre Ikigai.
C’est avec toute la sagesse japonaise que nous allons survoler un pays merveilleux où le bien-être sera le point le plus important : notre bien-être. D’ailleurs de fil en aiguille nous allons réaliser que chacun de nos actes, chacune de nos paroles, sans que nous en ayons conscience, concordent vers un même but : notre Ikigai.
J’ai beaucoup apprécié cette aventure japonaise au travers de mon subconscient, qui non seulement m’a permis de m’imaginer, sac à dos et valises à la main, me baladant de ville en ville dans un pays étranger, mais aussi de comprendre comment donner une orientation à ma vie. Pas besoin de se fixer un but ultra compliqué. Juste de choisir des objectifs qui nous font sortir de notre zone de confort et nous motivent à aller de l’avant.
A Okinawa, coin au sud du Japon connu pour la longévité de sa population, l’expression est souvent utilisée pour exprimer une forte passion, qui anime toute une vie. Dans le genre du rêve de Tiana, personnage de La Princesse et la Grenouille, qui voulant à tout prix posséder son propre restaurant en mémoire de son père, va travailler sans relâche et se lever chaque matin avec le sourire malgré les épreuves.
Pour ma part j’ai découvert en cherchant mon Ikigai, qu’au delà du fait que j’aime écrire, prendre des photos et cuisiner, ce qui me permet de tenir ce blog, c’est l’envie de partager, de discuter et peut-être de communiquer une de mes passions à certains d’entre vous, qui est ma véritable raison d’être, mon Ikigai.
Faire des échecs du passé, des réussites pour le futur, tout en cultivant son potentiel.
Merci Harmonie Solar éditions, de m’avoir aidé à trouver mon Ikigai enfui en moi, grâce à ce livre que vous m’avez envoyé !
Non mon ami, je n’ai pas décidé de devenir malpolie. Non je ne crache pas par terre en insultant les passants dans la rue.
J’ai juste compris grâce à un bouquin qu’il est parfois bon, voire indispensable de savoir dire Fuck à la vie.
Ce livre << Celle qui a dit fuck >>, je l’ai déniché dans le coin développement personnel de chez Cultura. Avec sa couverture girly et son titre accrocheur, il m’a de suite attirée.
Écrit par deux sœurs, Anne-Sophie et Fanny Lesage, ce journal intime bourré d’illustrations comiques ( par Léna Piroux ) est une mine de conseils pour apprendre à lâcher prise.
Ce qui m’a beaucoup plu ici, c’est que nous ne sommes pas en présence d’un de ces manuels de coaching habituels, rapidement barbants, mais d’un roman agréable à lire, dans lequel l’héroïne confie ses pensées à son journal. C’est donc très fluide.
On se prend vite d’affection pour Alice, cette jeune femme imparfaite, décrite par ses proches comme étant << attichiante >>, qui nous entraîne dans ses délires, ses doutes, ses angoisses et petits tracas du quotidien.
La trentaine, sans enfant, un boulot qui ne lui convient pas si bien que ça, elle passe son temps à bien trop cogiter et à ruminer. Comme moi, elle est incapable de fermer les yeux à peine la tête sur l’oreiller car elle ne parvient pas à mettre son cerveau en pause. Elle va refaire mentalement la liste de ce qu’elle a encore à faire, de ce qu’elle doit acheter… Réfléchir à ces petites remarques qu’on a pu lui faire, ou qu’elle aura pu mal interpréter pour ensuite s’imaginer tout un tas de scénarios plus fous les uns que les autres sur les potentielles suites que ça pourrait probablement causer si jamais peut être dans l’éventualité…….
Ce qui au final, fait d’elle une personne stressée et incapable de se satisfaire de ce que la vie lui apporte et souvent jalouse. Profiter du moment présent, elle ne sait pas vraiment ce que cela signifie, ou du moins, elle ne sait pas comment le faire.
Elle se met la pression à longueur de journée et est si exigeante avec elle même, qu’elle finit par avoir le sentiment d’être nulle dans tout ce qu’elle entreprend.
C’est pourquoi un jour, se rendant compte que tout ça n’est plus possible et qu’elle a besoin de se remettre en question pour être bien dans ses pompes, Alice décide de << dire fuck>> à tous ces petits tourments.
Elle se plonge dans une enquête digne de Columbo, pour mettre la main sur le Bonheur et note durant un an dans un journal tout ce qu’elle va découvrir. Coucher noir sur blanc ses idées, mais aussi ses coups de cœur et ses coups de gueule, va lui permettre de prendre doucement du recul. Un bon moyen d’extérioriser.
Moi-même désormais, je me suis mise à l’écriture thérapeutique. Quand j’en ressens l’envie ou le besoin, je note tout ce qui me vient par la tête, de façon à vider mon sac mais aussi à me retrouver un instant seule avec moi-même. Je me suis aussi acheté un carnet du Bonheur, dans lequel plusieurs exercices d’écritures sont regroupés. Une véritable échappatoire, qui me permet de faire le point sur le passé et d’envisager l’avenir d’un œil plus positif. N’hésite pas cher lecteur, à fouiner sur le net pour trouver des exos, il y en a plein.
Armée donc de son << fuck it board >>, Alice en vient à se demander quand, comment et à qui ou quoi, elle doit dire fuck. C’est avec humour et légèreté qu’elle va se livrer, montrant qu’elle est une jeune femme normale, ni bombasse, ni intello, mais pas pour autant insipide. Juste une nana avec des rêves, qui peut se retrouver dans de drôles de situations, mettre les pieds dans le plat et faire de sacrées gaffes. Bref, Alice, c’est moi, toi, elle ou lui….
Et grâce à un groupe, style alcoolique anonyme, non seulement elle va découvrir qu’il n’y a pas qu’elle qui souffre d’IPSF ( intellectualisation par pensée sans fin ), mais en plus elle va apprendre quelques astuces pour remédier à ses troubles ( et nous en faire part ).
C’est décidé, elle va vivre sa vie pour elle, être plus indulgente avec elle même et croire un peu en elle ! C’est décidé je vais vivre ma vie pour moi, être plus indulgente avec moi même et croire un peu en moi!
Je remarque que tout doucement ma vie évolue. Mes centres d’intérêt changent, tout comme ma façon de voir le monde.
Dois-je cela à mon grand âge? ^^
Le clan des trentenaires m’aurait-il fait entrer dans une nouvelle dimension?
Je ne sais pas…. En tout cas, j’ai besoin désormais de vivre de manière plus positive. D’arrêter de broyer du noir pour un oui ou pour un non. Bref, de me recadrer pour profiter pleinement de la vie.
C’est en flânant dans les rayons de chez Nature et Découverte, que je suis tombées sur les livres de Raphaëlle Giordano, une coach en développement personnel.
Le titre de son premier roman << Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une>> m’a de suite séduite et poussée à regarder de plus prêt le résumé de la quatrième de couverture.
Dans ce bouquin, on suit Camille, une maman de 38 ans ( et quart ! ), qui après un accident de voiture, se retrouve à demander de l’aide à Claude, à qui elle va rapidement se confier, lui parlant de ses petits tracas quotidiens qui lui pourrissent l’existence. Ce dernier, routinologue de profession, lui propose un genre de thérapie pour la guérir de sa routinite aiguë, et lui faire voir la vie en rose.
Je dois te dire, ma ptite licorne à lunettes étoilées, que j’ai dévoré ce livre.
Il est bourré de bonnes ondes, d’astuces pour s’améliorer et retrouver le bonheur et de phrases très motivantes.
C’est la première fois que je lis un tel bouquin. En général, quand on parle de coaching et de développement personnel, on se retrouve plus avec un genre de manuel, indigeste, rempli de thermes techniques et savants, qui donne finalement envie de le balancer sur une étagère ou de s’en servir de cale pour la table basse bancale du salon.
Mais là, rien à voir.
Le fait que tous les conseils soient rependus dans un roman, rend tout cela bien plus simple à assimiler. Du moins, c’est ce que j’ai ressenti.
Surtout qu’ici, le ton est léger, l’histoire amusante, et on retrouve en Camille un peu de nous même. Comme nous, elle court entre son travail, sa vie de mère et de femme, et a du mal à s’accorder des instants de répit. Elle a donc besoin de changement et de nouveaux repaires, tout comme j’en éprouve aussi le besoin…
A la suite de ce premier roman, je me suis plongée dans le second << Le jour où les lions mangeront de la salade verte >>.
Bon… J’ai eu un peu plus de mal avec celui-ci.
Pour faire court, Maximilien Vogue, un homme d’affaires qui sait ce qu’il veut et parvient toujours à l’obtenir, sans vraiment se soucier des conséquences, va se retrouver confronter à Romane, une coach spécialisée dans la burnerie. Elle va tout faire pour le remettre sur les rails et lui faire oublier ces comportements nuisibles qu’il impose aux autres, ces pressions inutiles et autres rapports de force qu’il utilise sans cesse, ainsi que son côté égocentrique. Bien entendu, ça ne va pas être aussi simple que ça, puisque Maximilien ne sera pas vraiment chaud pour cette thérapie.
Ici, il est plus question de gommer et de remodeler certains traits de caractère bien gênant, que de mettre en place des » rituels et astuces » pour rendre sa vie meilleure.
Mais encore une fois, on peut s’identifier par moments aux personnages : couver trop une personne au point de l’étouffer, ne pas écouter les autres et ne penser qu’à soi, rabaisser les gens, violence verbale….. La liste est longue, à toi ami lecteur de la continuer…
Alors oui, tout comme le premier bouquin, on est en présence d’une séance de coaching via un roman. Mais l’histoire en elle même m’a parue bien plus assommante… Rien qu’en lisant le résumé, on se doute déjà de la tournure des événements et de la fin du récit.
Histoire qui du coup, prend bien trop de place et écrase le côté développement personnel.
J’ai eu la sensation d’une reprise de 50 nuances de Grey, version soft, avec une idylle qui traîne en longueur.
Ce qui n’empêche pas de récupérer ici et là des petits conseils pratiques pour s’améliorer.
Finalement, grâce à ces bouquins, je suis parvenue à mettre en place chez moi quelques astuces que je tente d’appliquer au mieux, pour rester le plus souvent dans l’esprit << Good vibes & Postive life >> que je recherche tant en ce moment.
Ma liste positive :
Autosuggestion positive : le matin, au réveil, après un bon coup de brosse à dents et un domptage de crinière ( ou du moins une tentative de domptage ), je me regarde dans le miroir et je me répète des phrases positives sur moi même et la journée qui arrive ( du genre << tu as de beaux yeux >>, << tu es une bonne mère >>, << cette journée va être magnifique et agréable >> ). De quoi se sentir bien dans sa peau et être remonté à bloc ! » Nous sommes ce que nous répétons sans cesse « , Aristote. Avec ça, je me souris à moi même, me fais des grimaces puis souris à nouveau. Non seulement ça aide à lutter contre les rides, mais en plus ça permet de pratiquer << le yoga du rire >>.
Les couleurs : je tente d’ajouter dans mon quotidien un max de couleurs, que ce soit au travers de ma cuisine, de mes vêtements, mes bijoux, ma déco. J’aime les couleurs chaudes qui me boostent énormément, ou le mélange rose / vert mint. Même si bien entendu, je n’ai pas fait une croix totalement sur le noir. Je tente juste de l’accompagner de fun.
Instants de gratitude : le soir, intérieurement, je formule un petit remerciement pour les petits plus de ma journée ( un dessin des mes enfants, ma tasse de lait de noisette, le coup de main d’un voisin… ).
Bonnes ondes : comme on le dit bien souvent, le positif attire le positif. Pour que cela se produise, il suffit de relever la tête, d’être souriant et de saluer les personnes que l’on croise dans la rue, même si on ne les connait pas. J’applique cette idée de plus en plus, et je dois avouer que ça porte facilement ses fruits. Rares sont ceux qui ne réagissent pas. Grâce à ça, on embellit sa journée mais aussi celle des autres. Et qui sait, il peut ensuite y avoir un effet de chaîne, avec de nombreux sourires à la clé. » Un sourire coûte moins cher que l’électricité mais donne autant de lumière. « , L’Abbé Pierre.
Intention et méditation : lorsque je fais une séance de méditation le matin, je choisi une intention et une couleur qui guideront ma journée ( << aujourd’hui je vais voir la vie en ROSE >>, << tout sera VERT cette après midi car j’ai besoin d’être en contact avec la nature >>, ou encore << BLEU, pour me ressourcer au bord de la mer >> ).
Voir le positif autour de soi : dans la rue, les magasins, chez moi, je recherche le BEAU. Je ne fixe plus mes pieds, je fais abstraction des ondes négatives, et je déniche des petits éléments qui peuvent ajouter du ++ à ma journée ( un papillon qui vole près de moi, une fleur qui pousse sur un bâtiment en ruine, un cœur gravé sur un banc ).
Rumignotte : cette idée tirée du premier roman m’a énormément plu. Il s’agit d’un bocal dans lequel je glisse une pièce à chaque pensée négative. Le but étant de s’appliquer à reformuler ses phrases de façon positive. On arrête de ruminer et on change la tournure de ses phrases ( terminé les << je suis nulle, je n’y arriverai jamais >> et bienvenue aux << je vais tout faire pour atteindre mes objectifs >> ). Toute la tribu participe à cette idée et la cagnotte, qui je l’espère ne va pas grossir trop vite, servira à aller boire un coup ensemble ou faire un tour de manège sur le port.
Carnet du positif : je note par ordre alphabétique dans un répertoire les ptits bonheurs de mon quotidien, histoire de pouvoir me souvenir facilement des instants de joie quand je ne vais pas très bien. B –> Boire une délicieuse tasse de lait doré avant d’aller me coucher. S –> Soirée coloriage et Disney avec les enfants.
Passions : je me lance dans de nouvelles activités, qui parfois deviennent de nouvelles passions, pour éviter de laisser entrer dans ma vie la routine et l’ennui. En ce moment j’apprends grâce à un bouquin à faire de jolies photos.
Lectures légères : moi qui suis fan de Stephen King, je ressens le besoin depuis quelques temps de me tourner plutôt vers des lectures légères, comme des romans simples et drôles, des bd empruntées dans la partie jeunesse de la bibliothèque, des contes ou des mangas. Pas de violence, pas de sombre. Je veux de l’humour et de la joie.
Play-list : dans mon téléphone j’ai différentes play-list qui me font du bien. Des musiques qui me donnent la pêche, comme d’autres qui me relaxent et m’apaisent.
Extérieur : je cherche à sortir au maximum, pour profiter des bienfaits de la nature, sentir les rayons du soleil sur ma peau, m’oxygéner…. J’adore méditer au grand air ou faire une sieste sur le sable.
Et toi? Que fais-tu pour te plonger dans la Postive Life ?