Festival des jeux, le retour

 

Il y a quelques jours se déroulait le Festival International Des Jeux de Cannes. Y ayant passais un super moment l’année dernière ( voir précédent article ), j’attendais avec impatience le jour J pour pouvoir y retourner.

C’est chose faite! Et j’ai déjà hâte de voir ce que ça donnera l’année prochaine!

Une journée pleine de divertissements !

Une journée pleine de divertissements !

Comme en 2014, les jeux présentés en 2015 étaient très nombreux, divers et il y en avait pour tous les goûts. Des stands plus ou moins décorés pour nous plonger dans l’univers du jeu à tester… Des coins avec des prototypes, où nos avis étaient les bienvenus… Un étage plus dédié aux enfants, avec non seulement des petits jeux de société, mais aussi des loisirs créatifs, de la pâte à modeler et des playmobils…. Sans oublier un espace consacré aux jeux vidéos, où j’ai pu apercevoir de très vieilles consoles avec des jeux que je n’avais pas revus depuis que j’étais gamine ( je peux te dire cher lecteur, qu’il y avait une sacrée queue devant cette partie du festival ).

En gros, de quoi en prendre plein les yeux!

Cette année, L’Homme et moi ne sommes pas venus avec les nains, histoire de pouvoir un peu plus profiter et d’avoir le temps de jouer à plus de jeux pour grands ( oui, parce que je te vois venir, si j’écris  » jeux d’adultes « , tu vas tout de suite penser à autre chose…. si, si, j’en suis certaine ! c’est la mode 50 nuances de Grey…. ). Bref, je disais, nous sommes venus sans gamins, mais pas seuls pour autant. Nous avons motivé Mme et M. Boss ( les parents du petit que je garde ) pour qu’ils nous accompagnent. Du coup, c’était bien sympa de pouvoir découvrir de nouveaux jeux avec eux, ou d’avoir leurs impressions sur des jeux que nous, nous connaissions déjà.

Jamaica

Jamaica

Nous avons attaqué la journée avec une partie de Jamaica de Bruno Cathala, un jeu de course de bateaux pirates. L’Homme et moi même y avions déjà joué plusieurs fois et j’avoue que nous adorions ses illustrations, mais là, nous avons été encore plus attirés par son graphisme, grâce à cette version géante. En ce qui concerne le jeu en lui en même, nous ne sommes pas de grands fans. Le concept est très simple, dans l’esprit d’un jeu de l’oie : on lance les dès, on voit si on peut se déplacer, sinon on récupère un peu d’or, de la nourriture ou des boulets de canon. De temps en temps il arrive que l’on doive combattre un adversaire, mais c’est assez rare, ce qui rend le jeu plutôt triste, sans la moindre interaction entre les joueurs. Bref, un très joli jeu d’un point de vue design, mais qui se base trop sur le lancer de dès et dans lequel on ne maîtrise pas grand chose.

 

Korrigans

Korrigans

Quelques stands plus loin, nous sommes tombés sur un jeu haut en couleurs, qui plonge les joueurs dans un monde imaginaire me rappelant les fêtes de Saint Patrick d’un certain Pub. Il s’agissait de Korrigans, d’Arnaud Urbon et Ludovic Vialla.

Pour moi, la boîte est juste magnifique. Bravo à l’illustrateur, Olivier Fagnère. Un côté arc en ciel, magie, farfadet, au goût de barbe à papa, comme j’en raffole. Manquerait plus qu’une papuche et ça serait le summum ( comment ça je suis accro aux minions? ).

Tu l’auras compris, il ne m’en fallait pas plus pour me laisser tenter et découvrir ce que contenait cette boîte.

 

Une partie de Korrigans

Une partie de Korrigans

 

Au travers d’un beau plateau de jeu représentant une campagne bretonne, les joueurs incarnant des Korrigans, doivent essayer de s’emparer du trésor des Leprechauns, un chaudron d’or caché au pied d’un arc en ciel. Pour cela les joueurs peuvent compter sur leurs amis les animaux, qui vont les aider à se déplacer plus rapidement.

Un jeu bien conçu, familiale, avec des règles simples ( ce qui a permis à Melle Princesse, bientôt 6 ans,  de vite savoir y jouer toute seule, alors qu’il est conseillé à partir de 8 ans ), mêlant stratégie et hasard, pour un prix très raisonnable vu la quantité et la qualité du matériel.

Olivier Fagnère en pleine création d'une superbe dédicace !

Olivier Fagnère en pleine création d’une superbe dédicace !

 

 

Je te parlais quelques lignes plus haut du prix… Au festival, nous avons acheté Korrigans pour 35€ et avons eu le droit non seulement à des dédicaces des auteurs et de l’illustrateur, mais aussi à des goodies ( de mignons petits pions gravés avec une face soleil et une face nuage, ainsi qu’un sac brodé pour les ranger ), sans oublier une extension ( ajoutant au jeu un cochon tirelire qu’il faut voler au troll ).

Donc si tu aimes les légendes, les univers féériques, l’or et les graphismes colorés et enfantins, n’hésite pas et teste Korrigans !

Top Face

Top Face

 

 

Après cette petite partie de jeu familiale, nous avons continué notre journée avec un jeu encore une fois pour petits et grands, qui a eu l’air d’amuser, non pas seulement nous, mais aussi pas mal de personnes qui passaient près de notre table.

Top Face de Wald, est un jeu constitué de cartes, sur lesquelles sont représentés des personnes faisant des grimaces, ainsi que des animaux. Il ne faut rien de plus ( mis à part un sablier ) pour passer un bon moment et amuser la galerie ! Mais que faut-il faire me demanderas-tu? C’est très simple! Il faut réussir à faire devenir les grimaces ou les bêtes, rien qu’en les imitant.

Un jeu bien marrant, rapide, avec trois niveaux de difficultés, qui mettra l’ambiance que ce soit en jouant en famille, entre amis ou en étant espionné par les visiteurs du festival.

Timeline

Timeline

 

 

Si tu es fan de jeu de société, tu as surement déjà entendu parler de Timeline, de Frédéric Henry.

Normalement sous forme de petites cartes présentées dans une boîte métallique, Timeline est un jeu de chronologie dans lequel il faut classer des cartes. Plusieurs versions existent, allant des découvertes, aux évènements, en passant par les sciences, le cinéma et la musique… On trouve aussi les boîtes Cardline, sur le thèmes des animaux, des dinosaures, etc ( toujours sur l’idée de placer des cartes sur une ligne mais cette fois-ci en fonction de nouveaux critères comme le poids, la taille ou même le PIB ).

Mme Boss, M. Boss, l’Homme et moi, avons pu y jouer avec des cartes géantes, sur le thème des inventions. La partie n’a pas été très longue, ce qui je trouve est plutôt positif pour un jeu comme celui là ( pas trop envie d’avoir l’impression d’être revenue à l’école avec des leçons qui n’en finissent pas ). C’était très sympa de découvrir que certains objets du quotidien datent d’il y a bien plus longtemps que ce que l’on pouvait penser. Un jeu instructif, avec une pointe de compétition pour être le premier à avoir posé toutes ses cartes.

Z first impact

Z first impact

 

 

Changement total de registre avec le jeu que nous avons ensuite déniché dans une allée.

Les Boss et nous, sommes en ce moment en plein dans l’univers des zombies ( The Walking Dead, Zombie 15, … ) donc il était prévisible qu’en passant devant un stand consacré à nos chers morts vivants, nous nous y arrêterions.

Une partie de Z first impact

Une partie de Z first impact

 

 

D’un côté du stand, une grande table avec des gens en pleine partie, de l’autre, une table avec des boîtes de jeu ouvertes montrant de nombreuses figurines de zombies et au centre, une tour faite avec des boîtes de Z First Impact empilées.

Les joueurs en pleine partie étant loin d’avoir terminés, nous avons demandé des infos à un homme présent sur le stand, qui n’était autre que Hervé Sagnier, l’un des créateurs du jeu ( le second Laurent Vincent étant occupé à expliquer les règles aux joueurs ).

Comme dans Zombie 15, on retrouve un plateau de jeu représentant une ville, avec des bâtiments dans lesquels non seulement il est possible d’entrer mais que l’on peut ici aussi escalader pour fouiller les toits, beaucoup de figurines de zombies ( que personnellement je trouve plus finies que celles de Z15 ) et un livret de missions. Dans Z First Impact, pas de chrono, nous avons tout notre temps pour tenter de réussir nos quêtes ( bien entendu en faisant tout notre possible pour survivre et échapper aux morts vivants qui se baladent autour de nous ).

Niveau graphisme, Z First Impact est bien sympa, avec des illustrations plutôt glauques ( que demander de plus pour des zombies ? ). Le contenu de la boîte est très imposant, avec beaucoup de matériel ( certains diront que les cartes par exemple sont trop fines, perso ça ne me dérange pas ). Les règles par contre ne sont pas très claires : elles ne sont pas compliquées, mais il manque quelques précisions ( même en lisant la seconde version ) ce qui rend un peu longue la mise en route de la toute première partie.

En comparant encore une fois à Z15, j’apprécie le côté plus réaliste de Z first Impact ( les zombies ne font pas qu’apparaître sur le plateau de jeu, mais se déplacent en fonction du bruit que les joueurs font, ce qui peut permettre de les attirer si besoin est ). De plus plusieurs modes de jeux sont proposés, dont un où nous ne sommes plus en coopération, mais les uns contre les autres ( l’un des joueurs incarnant les zombies ).

Nous sommes repartis avec le chapitre 1 et le chapitre 2 du premier opus ( prix spécial Cannes : 50 % de réduc sur une boîte, on n’allait pas manquer ça ! ).

Une tite photo avec Hervè Sagnier et l'illustratrice Nathalie Gatto

Une tite photo avec Hervè Sagnier et l’illustratrice Nathalie Gatto

 

Comme pour Korrigans, nous avons pu faire dédicacer nos boîtes de Z First Impact et avons même eu droit à une photo sur leur page Facebook.

Capuccino

Capuccino

 

 

Dans la catégorie des jeux rapides nous avons testé Capuccino de Charles Chevallier.

Je n’aime franchement pas le café, mais ces petits gobelets de capuccino m’ont bien surprise. Le but du jeu est de récupérer le plus de gobelets en formant des piles. C’est simple, les règles se retiennent en quelques secondes, le côté tactique est bien présent et les gobelets sont solides et esthétiques ( j’aime bien les symboles faisant penser aux dessins formés dans la mousse du cappuccino ). Le concept me fait beaucoup penser à Battle Sheep

On empile des formes

On empile des formes

 

 

A force de tourner dans les allées du festival, nous avons fini par nous retrouver dans une partie où quelques tables de jeu étaient désertes. Les animateurs attendant en s’ennuyant de potentiels joueurs. Nous nous sommes fait harponnés à l’une de ces tables et avons découvert un jeu dont je n’ai pas retenu le nom ( en avait-il un? ou n’était-il encore qu’un prototype? ).

Ce jeu ne nous a pas vraiment emballé, mais il faut dire qu’il est surtout destiné aux jeunes enfants. Je le verrai bien dans une maternelle.

Nous avions tous plusieurs formes, numérotées de 1 à 6 ( d’autres étaient stockées au bout de la table, donc j’imagine qu’il y a la possibilité de corser un peu les parties ) et deux barres  » attack « , ainsi qu’un dé. Chacun notre tour nous devions essayer de former une pile avec nos morceaux de bois, en fonction du chiffre fait avec le dé. Mais nous pouvions utiliser nos attaques pour embêter un adversaire que l’on désignait : il fallait lancer le dé et si nous faisions un chiffre déjà posé par l’adversaire il devait enlever toutes les formes empilées sur celle avec ce numéro ainsi que celle-ci, si nous faisions un chiffre qu’il n’avait pas encore posé, cette crasse se retournait contre nous.  Le premier ayant tout empilé, gagnait.

Un jeu ne comportant que du hasard, qui peut au moins apprendre aux enfants les formes, les chiffres et les couleurs ( un dé avec des formes pouvait servir pour les bambins ne sachant pas compter ).

Maître renard

Maître renard

 

 

Comme les Boss et nous, avons tous des gamins, et que nous sommes encore de grands enfants, nous avons voulu essayer Maître Renard de Frédéric Vuagnat.

Dans ce jeu il faut remplir différentes missions, à l’aveugle, que Maître Renard va nous donner, pour tenter de devenir son remplaçant ( Monsieur ayant besoin de prendre des vacances ).

Pour cela des masques marrants pour nous cacher les yeux, des cartes avec les  » objets  » à récupérer et des formes en bois ( fromages, vaches, poissons, serpents, etc…. ).

Un très bon jeu de reconnaissance tactile, mais aussi de rapidité, avec des règles simples,  qui plaira aux petits comme aux grands.

On sourit !

On sourit !

 

Comme tu peux le voir, ami lecteur, ce jeu donne le sourire 🙂

Boom Bokken

Boom Bokken

 

 

Même si l’idée de base de Boom Bokken de Henri Kermarrec est plutôt sympa, je n’ai pas du tout était séduite par ce jeu.

Je te résume une partie : Les joueurs doivent se passer une bombe sans qu’elle ne tombe sinon elle explose ( tu sais, ce jeu auquel on jouait dans la cour de récré, avec un ballon ). Pour cela on forme des équipes et on défausse petit à petit ses cartes ( bien entendu on croise les doigts pour être le premier à les avoir toutes posées ). Quand on pose une carte, on demande à un autre joueur de poser une carte supérieur ou égale, ou  inférieur ou égale à la notre. S’il ne peut pas, la bombe explose.

Il nous est possible d’interrompre un joueur dans sa lancée grâce aux cartes bleues, à condition que le chiffre inscrit dessus soit le même que celui de la dernière carte posée sur la table.

En gros, un jeu de rapidité, où le hasard est encore bien trop présent et où je trouve qu’il est bien trop simple de faire gagner son équipe ( il suffit de ne désigner que son coéquipier pour qu’il pose ses cartes ). Pas ma tasse de thé….

Five Tribes

Five Tribes

 

 

Alors là, qu’est-ce que je regrette de ne pas avoir acheté Five Tribes de Bruno Cathala lors du festival! Surtout que comme d’autres jeux, il avait un tarif réduit pour l’occasion.

Ce jeu qui fait beaucoup parler de lui en ce moment est pour moi une petite pépite.

Le sultan étant mort, il va falloir tout faire pour prendre sa place : invoquer des djinns, demander de l’aide aux différentes tribus, bref être rusé.

Une partie de Five Tribes

Une partie de Five Tribes

Comme bien souvent avec les jeux de Days Of Wonder, le matériel est magnifique et de bonne qualité. Le fait de pouvoir changer d’une partie à une autre le plateau de jeu et de placer les meeples aléatoirement, permet de varier les parties et de rejouer régulièrement sans se retrouver toujours dans la même configuration.

Les règles ne sont pas trop compliquées et assez rapides à expliquer.

C’est un jeu de tactique, où même après avoir préparé une bonne stratégie, on peut se retrouver sans bon coup à faire ( tout dépend de ce que le joueur avant nous aura fait ).

Tout comme dans 7 Wonders ou Abyss, il n’est pas facile de savoir qui est en tête avant le décompte final des points, ce qui laisse planer le suspense jusqu’au bout.

Je vais devoir me le procurer !

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Rien qu’à cause du stand, nous avions envie de tester le jeu Mysterium. Malheureusement, nous n’étions pas les seuls et nous n’avons jamais pu avoir une place….

Après quelques recherches nous avons appris que dans ce jeu, les joueurs incarnent des extralucides qui vont essayer d’élucider le meurtre de l’ancien propriétaire d’un manoir hanté.

De quoi me donner encore plus envie de l’essayer un jour….

J'en veux un !

J’en veux un !

Seconde fois que nous sommes allés au Festival des Jeux, seconde fois que nous en ressortons ravis. L’année dernière nous avions dit que cette année nous y resterions les 3 jours, ce que finalement nous n’avons pas pu faire. Mais l’année prochaine, il faudra vraiment que l’on puisse y aller plus d’une journée, car encore une fois, nous n’avons quasiment rien eu le temps de faire, tellement il y a de jeux différents.

Vivement le festival de 2016 !

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Élémentaire, mon cher Watson

Aujourd’hui, je te propose de découvrir un jeu de déduction pour deux joueurs ( à partir de 9 ans ). Jeu qui a d’ailleurs en général bonne presse et regroupe de nombreux fans.

Mr. Jack, de Bruno Cathala et Ludovic Maublanc

va te plonger dans le quartier de Whitechapel, à Londres, en 1888.

Mr. Jack de Bruno Cathala et Ludovic Maublanc

Ce quartier et cette année te disent peut être quelque chose?…. Cela te fait penser à de pauvres jeunes femmes assassinées?…. Ou même à un mystérieux meurtrier jamais identifié ( quoique j’ai lu il y a quelques jours qu’un homme prétendrait avoir démasqué le coupable grâce à son ADN…. l’énigme serait-elle enfin résolue…. ) ?….

Comme tu l’as deviné ( bon ok, rien qu’avec le titre, tu avais compris ), Mr. Jack est un jeu basé sur le tristement célèbre Jack l’éventreur.

Ici, c’est à toi de choisir si tu préfères dévoiler ton côté obscur et jouer le rôle de l’assassin, ou rester dans le droit chemin en incarnant les enquêteurs qui essayeront de stopper cet être maléfique.

Mais avant que je ne t’en dise plus, ouvrons la boîte et voyons ce qu’elle nous réserve…..

Contenu de la boîte....

Contenu de la boîte….

Contenu de la boîte : 1 plateau de jeu représentant Whitechapel, 8 pions personnage en bois ( avec une face suspect et une face innocent ), 6 tuiles bec de gaz allumé, 2 tuiles plaque d’égout fermé, 1 carte témoin / pas de témoin, 2 tuiles barrages de police, 8 cartes personnage, 8 cartes alibi et 1 pion compte-tours.

Donc, pas mal d’éléments à utilisés pour de bonnes parties de jeu ( on peut dire qu’on en a pour son argent de ce côté là ).

Maintenant que tu as choisi le rôle que tu veux jouer, imagine toi dans les ruelles sombres de Londres. Seulement quelques unes sont un peu éclairées par des becs de gaz pouvant s’éteindre à tout moment. Jack est là, caché quelque part, tapi dans l’ombre, cherchant à éviter les enquêteurs qui le traquent.

Si tu incarnes Jack, il va te falloir être malin et garder secrète l’identité sous laquelle tu te dissimules. Personne ne doit se douter que tu te fais passer pour un enquêteur! De cette façon tu réussiras peut être à ne pas te faire arrêter et à disparaitre à tout jamais.

Par contre, si tu fais parti des enquêteurs, il va te falloir faire preuve de déduction pour démasquer au plus vite Jack et le poursuivre sans relâche jusqu’à sa capture. Ne tarde pas car tu n’auras que 8 tours maximum de jeu pour y parvenir.

Personnages, alibis et carte de témoin.....

Personnages, alibis et carte de témoin…..

Comment se déroule une partie ?

Le joueur ayant le rôle de Jack pioche une carte alibi et découvre qu’elle identité il a usurpé aux enquêteurs. Bien entendu il garde cela pour lui.

A chaque tour de jeu, chaque joueurs va jouer 2 personnages ( par exemple lors du premier tour, les 4 premières cartes de la pile personnages seront jouées ). Ils pourront déplacer les personnages et utiliser leurs pouvoirs.

Ensuite le joueur incarnant Jack va devoir dire si des témoins l’ont vu ou non ( grâce à la carte témoin / pas témoin ) :

–> il y a des témoins si Jack est visible, c’est à dire si le pion du personnage sous lequel Jack se cache est sur une case éclairée ou à côté d’un autre personnage ( l’enquêteur retourne alors les pions des personnages invisibles sur la face INNOCENT )

–> il n’y a pas de témoin si Jack n’est pas visible, c’est à dire s’il n’est ni sur une case éclairée, ni à côté d’un autre personnage ( l’enquêteur retourne donc les pions des personnages visibles sur la face INNOCENT et Jack peut tenter au prochain tour de s’enfuir en quittant le quartier )

A la fin des 4 premiers tours de jeu, il faut retirer une tuile de bec de gaz ( en fonction des numéros inscrits sur celles-ci ), de façon à ce que Whitechapel soit de moins en moins éclairé, ce qui va rendre l’enquête plus difficile.

Partie en cours....

Partie en cours….

Qui gagne ?

* L’enquêteur :

–> s’il parvient avant la fin du 8 ème tour à arrêter Jack :  pour cela il doit placer un personnage sur la même case que Jack et l’accuser ( bien entendu il gagne à condition d’avoir raison sur l’identité de Jack )

* Jack :

–> s’il a réussi à quitter le quartier

–> s’il n’a pas été arrêté à la fin du 8 ème tour de jeu

–> si l’enquêteur a accusé un personnage a tort

Partie en cours vu de plus près....

Partie en cours vu de plus près….

A mon avis, Mr. Jack est un jeu agréable, auquel je jouerai surement régulièrement, sans être pour autant le jeu du siècle.

Les règles sont simples, ce qui est un plus, mais les parties peuvent être un peu répétitives. Surtout si on joue souvent avec le même adversaire. Chacun aura vite fait de prendre ses marques et de savoir par cœur comment ruser en fonction de son rôle.

Le côté bluff est bien présent ainsi que le raisonnement ( il faut bien analyser les déplacements des pions et penser à utiliser les pouvoirs des personnages au bon moment ). Ce n’est pas le hasard qui nous fera gagner mais notre sens de la déduction.

Le thème du jeu est sympathique. Se prendre pour Sherlock Holmes lancé aux trousses de Jack l’éventreur ou carrément pour ce monstrueux personnage prêt à tout pour échapper à la police, nous donne vraiment le sentiment d’être le héro d’un roman.

Les illustrations sont réussies, même si j’aurai aimé y trouver un côté plus << glauque >> ( Jack l’éventreur n’étant pas un saint ). J’apprécie surtout celles présentes sur les cartes d’alibis, avec leur côté morceau d’une page de journal.

Le matériel est de bonne qualité, avec des tuiles et des cartes épaisses en carton, des jetons en bois ( raz le bol du plastique ) et un plateau de jeu ni trop grand ni trop petit qui n’oblige pas à sortir les rallonges de sa table pour pouvoir jouer.

Une extension existe, ainsi qu’une version << à New York >>, mais je n’ai pas encore eu l’occasion de les tester…..