Quel plaisir de reprendre goût à la lecture après tant de temps où mon cerveau ne tenait plus le coup fasse à un bouquin. L’anorexie fait vraiment des ravages, comme celui d’empêcher les gens de se concentrer.
Alors maintenant que je suis à nouveau en état pour me plonger dans des romans, j’en profite à fond et rattrape mon retard.
Ça faisait bien longtemps que j’avais repéré le livre Pauvre âme en perdition de Serena Valentino . Moi qui aime beaucoup le personnage d’Ursula, j’avais grave envie d’en savoir plus sur elle et ses tentacules.
C’est donc grâce à Vinted et ses livres d’occasion, que j’ai pu plonger au cœur de l’océan et rejoindre l’effroyable Cecaelia.
L’idée des romans de la collection Villains Disney ( édition Hachette Heroes) est de nous faire découvrir les méchants sous un nouvel angle. Un concept fort sympathique selon moi.
Du coup, on est en droit de se demander qui est Ursula? Pourquoi est-elle comme elle est ? A-t-elle toujours eu ce côté maléfique et cette haine envers Triton ?
Derrière son apparence étrange d’une créature mythologique, ( dont l’espèce serait née suite à l’union interdite d’une sirène et d’un des enfants du Kraken), se cache une âme meurtrie et désespérée.
Abandonnée, rejetée et trahie par son propre frère, Triton, la sorcière des mers se dévoile petit à petit au fil des pages. On comprend bien vite qu’elle n’a pas vu le jour avec une telle fureur et un tel besoin de détruire Ariel. Certains événements l’ont conduite à se forger une carapace et l’ont poussé sur la mauvaise pente.
D’ailleurs, son cher frangin n’est pas le seul coupable dans cette désagréable métamorphose. Les humains ont eux aussi apporté son lot de souffrance à Ursula.
Pas étonnant après tout ce qu’on lui a fait subir, qu’elle ait tellement de rancœur et de soif de vengeance en elle.
Malgré cet aspect passionnant pour moi qui aime connaître le passé des personnages Disney, j’avoue avoir eu un peu de mal à suivre l’histoire par moment. Et pour cause, il faut savoir que les livres Villains Disney, sont à lire dans un certain ordre : ordre de parution. Ce que bien entendu, je ne savais absolument pas jusque là.
En lisant les péripéties d’Ursula, j’ai rapidement compris mon erreur.
Tout au long des chapitres, on retrouve des allusions à des scènes qui se seraient déroulées dans les précédents romans. De même que de nombreux personnages qui n’existent pas au départ dans les dessins animés de Walt, mais sont apparus dans les premiers tomes de cette saga, viennent taper l’incruste dans la vie d’Ursula.
On a donc vite fait de s’y perdre.
Autre point un peu dérangeant, je trouve, c’est l’intrigue des 4 sœurs sorcières. Pauvre âme en perdition devant logiquement être consacré à Ursula, a plus tendance à tourner autour de la mésentente entre 4 frangines (dont aucune d’elles n’est Ursula).
Alors soit, ces autres sorcières ont un rôle à jouer dans les aventures de la Cecaelia, puisqu’elles vont lui prêter main forte dans son projet de faire du mal à Triton en passant par Ariel. Mais on en revient encore au fait que si on a le malheur de lire dans le désordre cette collection, on ne comprend rien à certains moments.
Bref, malgré une intrigue prometteuse, je reste sur ma faim avec un sentiment d’avoir plus passé des heures à rechercher Circé, l’une des 4 frangines, qu’à découvrir la réelle personnalité d’Ursula.
Au moins, ce bouquin aura le mérite de m’avoir montré Triton sous un tout nouvel angle, qui est loin d’être reluisant.
En conclusion, même si je suis contente d’avoir enfin lu Pauvre âme en perdition ( qui se dévore bien vite) , je suis assez mitigée face à ce livre. Je n’en ai pas appris autant que je l’aurais souhaité sur la sorcière des mers, mais je ne peux pas non plus exclure les quelques faits la concernant que j’ai pris plaisir à découvrir.
Il va donc falloir que je recommence la collection Villains Disney par le début, c’est à dire avec le bouquin Miroir Miroir ( puis l’histoire de la Bête, pour enfin arriver à celui-ci) . Peut-être que là, l’intrigue sera plus fluide et logique, d’un livre à l’autre.