Jolies fables pour être bienveillant avec soi

Jolies fables pour être bienveillant avec soi

Après avoir découvert l’univers de Serge Marquis au travers de son livre Le jour où je me suis aimé pour de vrai , c’est avec plaisir que j’ai pu m’apaiser en lisant ce nouvel ouvrage paru aux éditions Points.

Intitulé Petit traité de bienveillance envers soi-même, ce livre renferme différents textes, rédigés un peu comme des fables, mettant en scène des animaux.

Cette idée est plutôt sympa, car elle apporte un peu de légèreté à un sujet pas toujours simple à approcher ( il n’est pas forcément aisé de discuter de l’ego et de comprendre ce sujet ). Mais en plus, j’ai trouvé que cela rendait le texte plus fluide à lire, un peu dans l’esprit des contes. On sort totalement des récits un peu rébarbatifs de certains bouquins de développement personnel, où tout est bien trop scientifique et où il faut se creuser des heures la tête pour saisir ce que tente d’expliquer l’auteur.

Là, Serge Marquis, un peu dans l’esprit des fables de Jean De La Fontaine, nous fait réfléchir sur nous-mêmes, en nous permettant de nous identifier à ces animaux. On se reconnait aux travers de cette girafe mal dans sa peau qui veut se faire raccourcir le cou, ou de cette jument qui cherche tellement à obtenir de l’attention jusqu’à se laisser dépérir, et de cette tortue qui doit consulter car ayant peur de ne pas vivre 100 ans passe à côté de sa vie.

Chaque fable à sa propre « morale« , sa propre « clé » qui nous pousse à regarder de plus près certaines de nos réactions. Grace à cela, on se rend doucement compte que beaucoup de nos souffrance du quotidien viennent simplement de nos pensées. De notre façon de voir la vie et le monde qui nous entoure. Au lieu d’être dans le présent, nous cherchons à laisser une trace dans le futur, tout en nous focalisant sur notre passé. Nous voulons marquer les esprits et nous avons tellement peur de ne pas être assez bien, de ne pas être aimé et d’être rejeté.

Jolies fables pour être bienveillant avec soi

Serge Marquis nous montre une nouvelle fois, que notre ego est bien trop présent dans notre vie et qu’il faut que l’on parvienne à se détacher de lui, pour nous concentrer sur nous-mêmes.

Loin des ouvrages philosophiques et / ou psychologiques trop compliqués, Petit traité de bienveillance envers soi-même est bien plus accessible, plein d’humour et de clins d’œil à notre société.

De quoi se remettre en question dans la bonne humeur durant les vacances !

Jolies fables pour être bienveillant avec soi

Que dirais-tu, ami lecteur, de remporter un exemplaire de ce super bouquin?

Pour participer, il te faut :

Tu peux inviter autant de monde que tu le souhaites, sachant que 1 ami invité = 1 commentaire = 1 chance 

Le concours prendra fin le 31 juillet à minuit.

Concours ouvert à la France, Belgique et Suisse.

Bonne chance

À la recherche de mon Ikigai

Après avoir découvert le Hygge au travers d’un livre passionnant dont je t’ai déjà parlé ici, je viens d’avoir l’occasion d’en apprendre plus sur le Ikigai.


Peut-être n’en as-tu jamais entendu parler, c’est pourquoi je vais me faire un plaisir de te décrire un peu de quoi il s’agit et de te donner par la même occasion mon avis sur le livre La méthode Ikigai, de Hector Garcia et Francesc Miralles.


Mais qu’est-ce que le Ikigai ?


Pour les japonais il s’agit d’une mission de vie, un but pour lequel on se lève le matin et qui fait qu’il vaut le coup de vivre sa vie. Tout le monde en serait pourvu, même si nous ne nous en rendons pas forcément compte.


La méthode Ikigai fait suite à un premier livre intitulé Ikigai les secrets du Japon pour mener une longue et heureuse vie, qui a rencontré un vif succès.


Nous allons découvrir trois lieux emblématiques du Japon, qui chacun vont correspondre à un moment-clé de notre vie :


Dans ce second opus, les deux auteurs décident de nous faire passer de la théorie à la pratique en nous emmenant dans un voyage fort sympathique.


Tokyo nous plongera dans le futur pour que nous puissions nous fixer des objectifs, dans le but de les accomplir.


Kyoto nous emmènera dans notre passé, pour que nous puissions comprendre d’où nous venons et retrouver les passions que nous avions étant gamins.


Ise représentera notre présent, ce moment qu’il ne faut pas négliger et vivre à fond.


Un joli programme pour cultiver le bonheur au quotidien et trouver l’harmonie qui est en nous.


Armés d’un gros trousseau de 35 clés, regroupant des anecdotes et des réflexions sur le Japon, mais aussi de petits exercices, nous allons partir à la recherche de notre Ikigai.


C’est avec toute la sagesse japonaise que nous allons survoler un pays merveilleux où le bien-être sera le point le plus important : notre bien-être.
D’ailleurs de fil en aiguille nous allons réaliser que chacun de nos actes, chacune de nos paroles, sans que nous en ayons conscience, concordent vers un même but : notre Ikigai.


J’ai beaucoup apprécié cette aventure japonaise au travers de mon subconscient, qui non seulement m’a permis de m’imaginer, sac à dos et valises à la main, me baladant de ville en ville dans un pays étranger, mais aussi de comprendre comment donner une orientation à ma vie.
Pas besoin de se fixer un but ultra compliqué. Juste de choisir des objectifs qui nous font sortir de notre zone de confort et nous motivent à aller de l’avant.


A Okinawa, coin au sud du Japon connu pour la longévité de sa population, l’expression est souvent utilisée pour exprimer une forte passion, qui anime toute une vie. Dans le genre du rêve de Tiana, personnage de La Princesse et la Grenouille, qui voulant à tout prix posséder son propre restaurant en mémoire de son père, va travailler sans relâche et se lever chaque matin avec le sourire malgré les épreuves.


Pour ma part j’ai découvert en cherchant mon Ikigai, qu’au delà du fait que j’aime écrire, prendre des photos et cuisiner, ce qui me permet de tenir ce blog, c’est  l’envie de partager, de discuter et peut-être de communiquer une de mes passions à certains d’entre vous, qui est ma véritable raison d’être, mon Ikigai.


Faire des échecs du passé, des réussites pour le futur, tout en cultivant son potentiel.


Merci Harmonie Solar éditions, de m’avoir aidé à trouver mon Ikigai enfui en moi, grâce à ce livre que vous m’avez envoyé !

Cultiver le positif avec le Livre des petits bonheurs

Cultiver le positif avec le Livre des petits bonheurs

En général, nouvelle année signifie nouvelles bonnes résolutions.

Personnellement ce n’est pas franchement mon truc. Regardons la vérité en face, on se fixe des objectifs au 31 décembre et dès le 2 janvier ils sont déjà tous tombés à l’eau. Alors je n’en vois pas l’intérêt.

Autant essayer d’avancer petit à petit, au jour le jour, en apportant de la joie et du bonheur à ceux qui nous entourent, ainsi qu’à nous-même.
Mais le bonheur qu’est-ce que c’est? Comment savoir si l’on est réellement heureux ou si tout n’est qu’illusion dans notre vie ? Comment parvenir à cette béatitude tant recherchée ?
Au travers du Livre des petits bonheurs, Elsa Punset ( qui est aussi l’auteur du Livre des petites révolutions), nous propose justement de cultiver notre bonheur.
Paru en septembre dernier aux éditions Solar ( 18,90€), ce bouquin à la couverture festive avec ses points colorés comme des confettis, nous souffle quelques idées à mettre en pratique pour attirer le positif et apprendre à ne plus se focaliser sur les points noirs du quotidien.
Écrire noir sur blanc nos contrariétés, puis jeter ou brûler cette feuille.Suivre la vision du Docteur Seligman basée sur la pensée positive, en faisant le soir la liste de 3 choses positives qui nous sont arrivées dans la journée.Ou même appliquer la technique de Sénèque, qui consiste à se priver de quelque chose pendant quelques temps, pour ressentir plus de plaisir en la retrouvant.
Des astuces simples et qui prennent peu de temps, que je compte bien réutiliser régulièrement. D’ailleurs toute la tribu essaie désormais de gérer les disputes avec les 6 étapes de la colère. Ça ne désamorce pas à tous les coups la situation, mais ça permet de tenter de mieux comprendre les frustrations de son interlocuteur.

Outre ces exercices, Elsa Punset nous livre énormément de pensées et théories de philosophes ou alchimistes grecs, latins, chinois, mais aussi de poètes et scientifiques…

Un mélange entre le stoïcisme, les neurosciences, en passant par le pouvoir des rituels et le feng shui.
Un livre plus cérébrale ( un peu trop à mon goût) que de coaching en développement personnel, qui a pour but d’améliorer notre vision de la vie, en laissant derrière nous la tristesse, l’ennui et la douleur, pour découvrir un monde où le bonheur est à notre portée.
Cultiver le positif avec le Livre des petits bonheurs

Découverte de mon Egowoman ( + CONCOURS )

Découverte de mon Egowoman ( + CONCOURS )

 

Egoman et Egowoman, tu connais ?

Des noms de Super Héros, qui pourtant ne sont pas si géniaux que ça. Des noms tout droit sortis d’un comics ou d’un dessin animé, qui pourraient faire rêver les gamins.

Ces personnages, je viens de les découvrir au travers du livre << Le jour où je me suis aimé pour de vrai >> de Serge Marquis ( spécialiste de la santé mentale au travail ).

Avant de te donner mon avis et de te présenter plus en détails Monsieur et Madame Egoman, laisse moi au moins te faire un rapide résumé de cette histoire.

Ce livre me fait doucement penser à un journal intime…. Ou au regroupement des pensées et souvenirs d’une femme, Maryse.

Cette neuropédiatre, pour qui le travail est en tête sur sa liste de priorité, est passionnée par ses recherches sur le cancer. Mais pas forcément pour de bonnes raisons…. Ce qui l’intéresse le plus, c’est avant tout sa carrière et le moyen d’être reconnue, d’être mise sur un piédestal. Elle veut que l’on sache qu’elle est au dessus de tout le monde, bien plus brillante que le commun des mortels. Elle sait facilement prendre les gens de haut et leur imposer le silence rien qu’en entrant dans une pièce, juste par l’aura qu’elle dégage. Dotée d’un pouvoir de séduction assez fort et de jambes interminables, elle n’a aucun doute sur le regard que les hommes peuvent poser sur elle. Un jeu qui l’amuse…

Seulement Maryse Du Bonheur a une légère épine au pied. Son fils, Charlot, n’est pas assez grand ni assez beau à ses yeux. Il a plus l’allure de Chaplin, au grand désespoir de sa mère qui en est gênée. A tel point qu’elle ne sait même pas comment réagir lorsqu’il ose lui demander si elle le trouve beau.

A 9 ans à peine, Charlot a déjà des tas de questions qui lui trottent dans la tête. Mais il ne s’agit pas des mêmes préoccupations qu’ont les enfants de son âge. Lui, il est absorbé par l’ego. Il veut le comprendre, savoir clairement de quoi il s’agit et comment s’en débarrasser.

Sa mère étant bien trop occupée pour lui répondre et ne voyant de toute façon pas vraiment quoi dire, Charlot va alors se lancer à la poursuite d’Egoman.

Dans ce livre, nous suivons donc les souvenirs de Maryse Du Bonheur, nous livrant un long moment de sa vie, et qui se retrouve un jour confrontée à ce fils qui ne la satisfait pas pleinement et qui lui pose beaucoup trop de questions. Au fil des pages, les jours d’effilent, nous permettant de découvrir cette femme extrêmement narcissique, qui veut toujours tout, ne laissant que peu de place aux autres dans sa vie. Soyons clairs, Maryse ne pense qu’à elle et à sa réputation, même lorsqu’elle va apprendre que son fils est gravement malade. Que vont penser les gens? Que va-t-elle bien pouvoir faire avec un gamin aveugle? Alors que d’autres parents auraient de suite eu de la peine, de la douleur ou de la compassion pour leur enfant, Maryse, elle, ne voit que ce que cette nouvelle va lui imposer à elle.

C’est son Egowoman qui parle. Cette part d’elle qui l’empêche de vivre sa vie pleinement.

Mais qu’est ce donc concrètement que l’ego? Pas évident de l’identifier… C’est sur ce point que l’auteur nous demande de réfléchir, nous invitant à nous remettre en cause tout au long de notre lecture. Tout en pointant du doigt des thèmes comme la maladie, l’intolérance, l’abandon

Moi même, même si je n’ai pas le sentiment au départ d’être aussi égocentrique ou insensible que Maryse, j’ai rapidement constaté que telle pensée ou telle situation faisaient partie de ma personne. Egowoman a pris l’habitude de me faire endosser différentes rôles, cherchant à plaire aux autres. Être plus mince, plus musclée, plus jolie pour rentrer dans les stupides critères imposés … Courir sans arrêt et accumuler les taches pour avoir l’air de la maman idéale… Me sentir blessée par certains commentaires sur les réseaux sociaux, alors que je devrais franchement m’en moquer… Un besoin maladif d’être quelqu’un, d’être vue, de prouver que j’existe, qui finalement m’aura réellement rendue malade.

Mais grâce à ce livre, je prends du recul et je me dis désormais que je dois revenir au moment présent et ne pas laisser cet ego pourrir ma vie.

J’ai compris que je ne suis pas anorexique. Egowoman ne me fera plus porter ce nom comme une étiquette histoire d’ajouter une autre personnalité sur mon être. Je suis juste atteinte d’anorexie, ce qui si tu lis ce livre, te semblera bien différent.

Pour conclure, même si j’avoue avoir eu du mal au départ à me plonger dans les premiers chapitres, à cause du côté trop froid et cliché de cette mère, ainsi que l’idée de cet enfant surdoué posant des questions si compliquées pour son âge ( même une adulte lambda ne passe pas des années à se focaliser sur ce qu’est l’ego), j’ai fini par dévorer ce bouquin de développement personnel, grâce auquel je vais essayer d’oublier un peu mon << je >>, pour privilégier l’instant présent et l’amour.

Ami lecteur, si tu décides de le lire, je te promets que tu n’en ressortiras pas indemne.

 



 

Que dirais-tu de remporter un exemplaire de ce super bouquin?

Mieux encore! Que dirais-tu de pouvoir rencontrer l’auteur, Serge Marquis, lors d’une grande conférence, qui se déroulera le 25 mai à partir de 19h, dans le 14ème à Paris ?

Soit 2 lots en jeu !

 

 

Pour participer, il te faut :

Tu peux inviter autant de monde que tu le souhaites, sachant que 1 ami invité = 1 commentaire = 1 chance 

Le concours prendra fin le 18 mai à minuit.

Bonne chance

Celle qui a dit fuck

Non mon ami, je n’ai pas décidé de devenir malpolie. Non je ne crache pas par terre en insultant les passants dans la rue.

J’ai juste compris grâce à un bouquin qu’il est parfois bon, voire indispensable de savoir dire Fuck à la vie.

 

Celle qui a dit fuck

 

Ce livre << Celle qui a dit fuck >>, je l’ai déniché dans le coin développement  personnel de chez Cultura. Avec sa couverture girly et son titre accrocheur, il m’a de suite attirée.

 

Écrit par deux sœurs, Anne-Sophie et Fanny Lesage, ce journal intime bourré d’illustrations comiques ( par Léna Piroux ) est une mine de conseils pour apprendre à lâcher prise.

 

Ce qui m’a beaucoup plu ici, c’est que nous ne sommes pas en présence d’un de ces manuels de coaching habituels, rapidement barbants, mais d’un roman agréable à lire, dans lequel l’héroïne confie ses pensées à son journal. C’est donc très fluide.

On se prend vite d’affection pour Alice, cette jeune femme imparfaite, décrite par ses proches comme étant << attichiante >>, qui nous entraîne dans ses délires, ses doutes, ses angoisses et petits tracas du quotidien.

La trentaine, sans enfant, un boulot qui ne lui convient pas si bien que ça, elle passe son temps à bien trop cogiter et à ruminer. Comme moi, elle est incapable de fermer les yeux à peine la tête sur l’oreiller car elle ne parvient pas à mettre son cerveau en pause. Elle va refaire mentalement la liste de ce qu’elle a encore à faire, de ce qu’elle doit acheter… Réfléchir à ces petites remarques qu’on a pu lui faire, ou qu’elle aura pu mal interpréter pour ensuite s’imaginer tout un tas de scénarios plus fous les uns que les autres sur les potentielles suites que ça pourrait probablement causer si jamais peut être dans l’éventualité…….

Ce qui au final, fait d’elle une personne stressée et incapable de se satisfaire de ce que la vie lui apporte et souvent jalouse. Profiter du moment présent, elle ne sait pas vraiment ce que cela signifie, ou du moins, elle ne sait pas comment le faire.

Elle se met la pression à longueur de journée et est si exigeante avec elle même, qu’elle finit par avoir le sentiment d’être nulle dans tout ce qu’elle entreprend.

 

Celle qui a dit fuck

 

C’est pourquoi un jour, se rendant compte que tout ça n’est plus possible et qu’elle a besoin de se remettre en question pour être bien dans ses pompes, Alice décide de << dire fuck >> à tous ces petits tourments.

Elle se plonge dans une enquête digne de Columbo, pour mettre la main sur le Bonheur et note durant un an dans un journal tout ce qu’elle va découvrir. Coucher noir sur blanc ses idées, mais aussi ses coups de cœur et ses coups de gueule, va lui permettre de prendre doucement du recul. Un bon moyen d’extérioriser.

Moi-même désormais, je me suis mise à l’écriture thérapeutique. Quand j’en ressens l’envie ou le besoin, je note tout ce qui me vient par la tête, de façon à vider mon sac mais aussi à me retrouver un instant seule avec moi-même. Je me suis aussi acheté un carnet du Bonheur, dans lequel plusieurs exercices d’écritures sont regroupés. Une véritable échappatoire, qui me permet de faire le point sur le passé et d’envisager l’avenir d’un œil plus positif. N’hésite pas cher lecteur, à fouiner sur le net pour trouver des exos, il y en a plein.

Armée donc de son << fuck it board >>, Alice en vient à se demander quand, comment et à qui ou quoi, elle doit dire fuck. C’est avec humour et légèreté qu’elle va se livrer, montrant qu’elle est une jeune femme normale, ni bombasse, ni intello, mais pas pour autant insipide. Juste une nana avec des rêves, qui peut se retrouver dans de drôles de situations, mettre les pieds dans le plat et faire de sacrées gaffes. Bref, Alice, c’est moi, toi, elle ou lui….

 

Celle qui a dit fuck

Et grâce à un groupe, style alcoolique anonyme, non seulement elle va découvrir qu’il n’y a pas qu’elle qui souffre d’IPSF ( intellectualisation par pensée sans fin ), mais en plus elle va apprendre quelques astuces pour remédier à ses troubles ( et nous en faire part ).

C’est décidé, elle va vivre sa vie pour elle, être plus indulgente avec elle même et croire un peu en elle ! C’est décidé je vais vivre ma vie pour moi, être plus indulgente avec moi même et croire un peu en moi!

Et toi, que décides-tu?

Hygge, ou comment trouver le bonheur à la Danoise

Vendredi 04h58… Au moment où je commence cet article, je vis un instant totalement hyggeligt.

Non, je n’ai pas décidé de communiquer avec des martiens…

Je te parle juste de HYGGE.

Je ne parviens plus à dormir. Impossible. Plusieurs longues minutes que je me retourne dans mon lit. Du coup quoi de mieux que de m’offrir un peu de hygge ?

Je suis seule, enfermée dans ma salle de bain, le mini chauffage et la pendule pour seuls bruits. Le reste de la maison est silencieuse… Tout le monde dort… Moi, je suis plongée dans l’eau bouillante, tranquillement installée dans la baignoire, savourant ces minutes qui s’écoulent. Je lis quelques pages, jusqu’au moment où mes yeux commencent à clignoter doucement, me prévenant qu’ils ne vont pas tarder à se fermer. Alors, je me laisse bercer par Morphée…

 

 

Hygge, ou comment trouver le bonheur à la Danoise

 

Le hygge c’est ça… Des petites choses ordinaires de notre vie, qui nous permettent de nous sentir bien, heureux, détendus et en sécurité… Un sentiment de quiétude et d’exquise allégresse, de légèreté…

Du moins c’est que j’en ai compris au travers des lignes de l’excellent bouquin Le livre du Hygge – Mieux vivre, de Meik Wiking, président de l’Institut de recherche sur le Bonheur de Copenhagen.

Le hygge, qui se prononce hou-ga, c’est se réjouir des choses simples. C’est l’état d’esprit général des pays scandinaves.

Et lorsque l’on prend en compte que les Danois sont les gens les plus heureux du monde, malgré une météo peu favorable chez eux, on n’a franchement qu’une seule envie, apprendre leur méthode.

Chez eux, on évite le stress…. On termine le boulot assez tôt pour pouvoir profiter de ses proches, donner le bain aux enfants, jouer, et dîner tous ensemble…. La famille tient un rôle important voire primordial.

On se construit un petit cercle d’amis ( le hygge serait mieux seul ou à 2, et au maximum à 4 ), avec qui on aime passer son temps, sans se prendre la tête, sans faire de chichis… Avec qui on peut hyggesnakkede pendant des heures ( discussion superficielle en évitant les sujets controversés ), bien installés au coin du feu.

On prévoit des journée cuisine avec les personnes à qui l’on tient, où chacun apporte de quoi préparer un plat / une pâtisserie / un pot de confiture. De cette façon, plusieurs mets sont réalisés et il est ainsi possible soit de se faire avec un bon repas tous ensemble, soit que chaque convive puisse conserver chez lui différents bocaux savoureux. Car les Danois ne voient pas les choses comme nous lorsqu’ils veulent inviter du monde chez eux. Les hôtes ne vont pas passer des heures à cuisiner pour ensuite servir leurs amis. Ils préfèrent largement mettre tous la main à la pâte. C’est bien plus hyggeligt. Plus convivial.

Le hygge, c’est aussi une question de lumière. Peu importe que ce café ne soit pas classé dans les meilleurs, ou que ce qu’il serve ne soit pas au top, du moment que la lumière est convenable, l’endroit sera hyggeligt. Pour être hygge, il faut privilégier la douceur des bougies. Pas de lumière trop vive… L’ambiance n’en sera que meilleure.

Le froid ne motivant pas forcément à mettre le nez dehors, les Danois adorent le fredagshygge et le sondagshygge ( le hygge des vendredis et dimanches). Et je dois dire que j’aime de plus en plus ça moi aussi. Toute la famille pelotonnée sur le canapé, avec de grosses couvertures bien chaudes, des chaussettes épaisses, son hyggebukser ( un vieux pantalon ultra confortable qu’on ne met jamais dehors ), du thé, des gâteaux, des livres, de la musique…. On se détend…. On prend le temps de vivre l’instant présent…. De faire une pause…. D’écouter l’eau qui ruisselle sur les vitres…. Le vent qui souffle au dehors….

Le hygge, c’est le cocooning.

 

Hygge, ou comment trouver le bonheur à la Danoise

 

Mais pas que….

D’autres points sont importants pour ressentir le bonheur Danois.

La gourmandise est de mise. Pas de hygge sans gâteau ou boisson chaude…. Même au travail, les Danois passent leur vie à dévorer des pâtisseries et des confiseries ( ils font d’ailleurs partie des plus gros consommateurs de friandes au monde ). Le Kagemand, un genre de bonhomme en pain d’épices géant, bourré de beurre et de sucre, puis décoré de bonbons et de bougies, est leur idole et s’incruste dans les goûters d’anniversaires. Imagine les festins lors de Noël, le moment de l’année le plus hyggeligt pour eux.

Avec ça, un gros mug de café, de chocolat chaud ou mieux, de glogg ( vin chaud ) est obligatoire.

D’ailleurs, le fait maison est des plus hyggeligt. Il faut de bons petits plats mijotés et réconfortants, tel que le Skibberlabskovs ( ragout à base de poitrine de bœuf ), mais aussi des baguettes enroulées appelées Snobrod.

Ne pas oublier non plus la nature. Le hygge c’est être proche de la nature. Se promener dans la neige en écoutant le craquement que font nos pas dessus… Apprécier la beauté de ce qui nous entoure… Et faire rentrer cette magnifique nature dans son intérieur, en meublant sa maison avec du bois, de la laine, des matières naturelles… Sans se ruiner car la récup est hyggeligt. Il faut se créer un nid douillet, qui donne envie de rester là. Le must étant d’avoir une cheminée mais aussi un hyggekrog, c’est à dire un petit espace confortable, avec des coussins, où l’on pourra se lover et se détendre.

Si les Danois sont tellement heureux, c’est aussi car pour eux, l’égalité va de soi. On ne se met pas en avant. << Nous >> avant << Je >>. Voilà pourquoi ils aiment cuisiner avec leurs proches. Ils se répartissent les taches, tout comme le temps de parole, et trouve cela logique d’écouter les autres plutôt que d’accaparer la conversation.

Bref….

Le hygge, c’est un mode de vie, que l’on partage avec sa tribu, autour d’une part de gâteau et d’un verre de vin chaud, installé confortablement, pour se sentir en paix et en sécurité.

Si toi aussi, tu veux découvrir ce bonheur, rien de plus simple. Allume des bougies, arrête ton pc et ton téléphone, sors un jeu de société ou Le Livre du Hygge de Meik Wiking ( qui pour ma part, m’a apaisé à peine le premier chapitre entamé, et va devenir une référence pour moi ), enfile une tenue confortable avec de grosses chaussettes, et pause toi sous une douce couverture.

Good vibes & Positive life

 

Good vibes & Positive life - Mes astuces

Je remarque que tout doucement ma vie évolue. Mes centres d’intérêt changent, tout comme ma façon de voir le monde.

Dois-je cela à mon grand âge? ^^

Le clan des trentenaires m’aurait-il fait entrer dans une nouvelle dimension?

Je ne sais pas…. En tout cas, j’ai besoin désormais de vivre de manière plus positive. D’arrêter de broyer du noir pour un oui ou pour un non. Bref, de me recadrer pour profiter pleinement de la vie.

C’est en flânant dans les rayons de chez Nature et Découverte, que je suis tombées sur les livres de Raphaëlle Giordano, une coach en développement personnel.

Le titre de son premier roman << Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une >> m’a de suite séduite et poussée à regarder de plus prêt le résumé de la quatrième de couverture.

Dans ce bouquin, on suit Camille, une maman de 38 ans ( et quart ! ), qui après un accident de voiture, se retrouve à demander de l’aide à Claude, à qui elle va rapidement se confier, lui parlant de ses petits tracas quotidiens qui lui pourrissent l’existence. Ce dernier, routinologue de profession, lui propose un genre de thérapie pour la guérir de sa routinite aiguë, et lui faire voir la vie en rose.

Je dois te dire, ma ptite licorne à lunettes étoilées, que j’ai dévoré ce livre.

Il est bourré de bonnes ondes, d’astuces pour s’améliorer et retrouver le bonheur et de phrases très motivantes.

C’est la première fois que je lis un tel bouquin. En général, quand on parle de coaching et de développement personnel, on se retrouve plus avec un genre de manuel, indigeste, rempli de thermes techniques et savants, qui donne finalement envie de le balancer sur une étagère ou de s’en servir de cale pour la table basse bancale du salon.

Mais là, rien à voir.

Le fait que tous les conseils soient rependus dans un roman, rend tout cela bien plus simple à assimiler. Du moins, c’est ce que j’ai ressenti.

Surtout qu’ici, le ton est léger, l’histoire amusante, et on retrouve en Camille un peu de nous même. Comme nous, elle court entre son travail, sa vie de mère et de femme, et a du mal à s’accorder des instants de répit. Elle a donc besoin de changement et de nouveaux repaires, tout comme j’en éprouve aussi le besoin…

 

Good vibes & Positive life - Le jour où les lions mangeront de la salade verte de Raphaëlle Giordano

 

A la suite de ce premier roman, je me suis plongée dans le second << Le jour où les lions mangeront de la salade verte >>.

Bon… J’ai eu un peu plus de mal avec celui-ci.

Pour faire court, Maximilien Vogue, un homme d’affaires qui sait ce qu’il veut et parvient toujours à l’obtenir, sans vraiment se soucier des conséquences, va se retrouver confronter à Romane, une coach spécialisée dans la burnerie. Elle va tout faire pour le remettre sur les rails et lui faire oublier ces comportements nuisibles qu’il impose aux autres, ces pressions inutiles et autres rapports de force qu’il utilise sans cesse, ainsi que son côté égocentrique. Bien entendu, ça ne va pas être aussi simple que ça, puisque Maximilien ne sera pas vraiment chaud pour cette thérapie.

Ici, il est plus question de gommer et de remodeler certains traits de caractère bien gênant, que de mettre en place des  » rituels et astuces  » pour rendre sa vie meilleure.

Mais encore une fois, on peut s’identifier par moments aux personnages : couver trop une personne au point de l’étouffer, ne pas écouter les autres et ne penser qu’à soi, rabaisser les gens, violence verbale….. La liste est longue, à toi ami lecteur de la continuer…

Alors oui, tout comme le premier bouquin, on est en présence d’une séance de coaching via un roman. Mais l’histoire en elle même m’a parue bien plus assommante… Rien qu’en lisant le résumé, on se doute déjà de la tournure des événements et de la fin du récit.

Histoire qui du coup, prend bien trop de place et écrase le côté développement personnel.

J’ai eu la sensation d’une reprise de 50 nuances de Grey, version soft, avec une idylle qui traîne en longueur.

Ce qui n’empêche pas de récupérer ici et là des petits conseils pratiques pour s’améliorer.

Finalement, grâce à ces bouquins, je suis parvenue à mettre en place chez moi quelques astuces que je tente d’appliquer au mieux, pour rester le plus souvent dans l’esprit << Good vibes & Postive life >> que je recherche tant en ce moment.

Good vibes & Positive Life

 


Ma liste positive :

  • Autosuggestion positive : le matin, au réveil, après un bon coup de brosse à dents et un domptage de crinière ( ou du moins une tentative de domptage ), je me regarde dans le miroir et je me répète des phrases positives sur moi même et la journée qui arrive ( du genre << tu as de beaux yeux >>, << tu es une bonne mère >>, << cette journée va être magnifique et agréable >> ). De quoi se sentir bien dans sa peau et être remonté à bloc !   » Nous sommes ce que nous répétons sans cesse « , Aristote.  Avec ça, je me souris à moi même, me fais des grimaces puis souris à nouveau. Non seulement ça aide à lutter contre les rides, mais en plus ça permet de pratiquer << le yoga du rire >>.
  • Les couleurs : je tente d’ajouter dans mon quotidien un max de couleurs, que ce soit au travers de ma cuisine, de mes vêtements, mes bijoux, ma déco. J’aime les couleurs chaudes qui me boostent énormément, ou le mélange rose / vert mint. Même si bien entendu, je n’ai pas fait une croix totalement sur le noir. Je tente juste de l’accompagner de fun.
  • Instants de gratitude : le soir, intérieurement, je formule un petit remerciement pour les petits plus de ma journée ( un dessin des mes enfants, ma tasse de lait de noisette, le coup de main d’un voisin… ).
  • Bonnes ondes : comme on le dit bien souvent, le positif attire le positif. Pour que cela se produise, il suffit de relever la tête, d’être souriant et de saluer les personnes que l’on croise dans la rue, même si on ne les connait pas. J’applique cette idée de plus en plus, et je dois avouer que ça porte facilement ses fruits. Rares sont ceux qui ne réagissent pas. Grâce à ça, on embellit sa journée mais aussi celle des autres. Et qui sait, il peut ensuite y avoir un effet de chaîne, avec de nombreux sourires à la clé.  » Un sourire coûte moins cher que l’électricité mais donne autant de lumière. « , L’Abbé Pierre.
  • Intention et méditation : lorsque je fais une séance de méditation le matin, je choisi une intention et une couleur qui guideront ma journée ( << aujourd’hui je vais voir la vie en ROSE >>, << tout sera VERT cette après midi car j’ai besoin d’être en contact avec la nature >>, ou encore << BLEU, pour me ressourcer au bord de la mer >> ).
  • Voir le positif autour de soi : dans la rue, les magasins, chez moi, je recherche le BEAU. Je ne fixe plus mes pieds, je fais abstraction des ondes négatives, et je déniche des petits éléments qui peuvent ajouter du ++ à ma journée ( un papillon qui vole près de moi, une fleur qui pousse sur un bâtiment en ruine, un cœur gravé sur un banc ).

 

Good vibes & Positive Life - Rumignotte et carnet du positif

 

 

  • Rumignotte : cette idée tirée du premier roman m’a énormément plu. Il s’agit d’un bocal dans lequel je glisse une pièce à chaque pensée négative. Le but étant de s’appliquer à reformuler ses phrases de façon positive. On arrête de ruminer et on change la tournure de ses phrases ( terminé les << je suis nulle, je n’y arriverai jamais >> et bienvenue aux << je vais tout faire pour atteindre mes objectifs >> ). Toute la tribu participe à cette idée et la cagnotte, qui je l’espère ne va pas grossir trop vite, servira à aller boire un coup ensemble ou faire un tour de manège sur le port.
  • Carnet du positif : je note par ordre alphabétique dans un répertoire les ptits bonheurs de mon quotidien, histoire de pouvoir me souvenir facilement des instants de joie quand je ne vais pas très bien. B –> Boire une délicieuse tasse de lait doré avant d’aller me coucher. S –> Soirée coloriage et Disney avec les enfants.
  • Passions : je me lance dans de nouvelles activités, qui parfois deviennent de nouvelles passions, pour éviter de laisser entrer dans ma vie la routine et l’ennui. En ce moment j’apprends grâce à un bouquin à faire de jolies photos.
  • Lectures légères : moi qui suis fan de Stephen King, je ressens le besoin depuis quelques temps de me tourner plutôt vers des lectures légères, comme des romans simples et drôles, des bd empruntées dans la partie jeunesse de la bibliothèque, des contes ou des mangas. Pas de violence, pas de sombre. Je veux de l’humour et de la joie.
  • Play-list : dans mon téléphone j’ai différentes play-list qui me font du bien. Des musiques qui me donnent la pêche, comme d’autres qui me relaxent et m’apaisent.
  • Extérieur : je cherche à sortir au maximum, pour profiter des bienfaits de la nature, sentir les rayons du soleil sur ma peau, m’oxygéner…. J’adore méditer au grand air ou faire une sieste sur le sable.

Et toi? Que fais-tu pour te plonger dans la Postive Life ?

 

Une musique qui me motive beaucoup....

 

 

Une musique qui m'apaise....