On reste donc aujourd’hui, dans du matos aquarellable, mais qui cette fois ci est sous la forme de crayons.
Il s’agit des crayons Inktense de chez Derwent.
La gamme est composée de 72 teintes, que l’on trouve soit en boîtes ( 12, 24, 36, 48 et 72) soit à l’unité ( environ 2€50 pièce ).
La particularité des Inktense réside, comme leur nom l’indique, dans le fait qu’ils sont à base d’encre, d’où leur aspect très pigmenté.
Les couleurs sont intenses, aussi bien lorsqu’on utilise les crayons à sec qu’une fois aquarellés ( même si elles révèlent tout leur potentiel surtout quand elles croisent de l’eau) . Elles sont vives, chatoyantes et accrochent le regard. Je regrette juste que les teintes INK ( Sépia Ink, Indian Ink, Chinese Ink, etc) soient si proches les unes des autres, rendant impossible tout dégradé entre elles.
Grâce à cette forte teneur en pigments, il n’est pas nécessaire de passer de nombreuses couches pour obtenir une belle couleur (économique et plus rapide) . Attention toute fois à ne pas se contenter d’une seule, ce qui ne serait pas suffisant …
La plupart des couleurs ont une forte résistance à la lumière, mais quelques teintes sont dîtes fugitives, ce qui signifie qu’elles risquent de s’effacer avec le temps ou de se modifier.
Les teintes sèchent très vite, ce qui est bien agréable, car cela évite aux couleurs de se mélanger et permet de superposer les couches, ainsi que d’ajouter par dessus d’autres techniques. Mais cela peut aussi être déroutant et sembler plus compliqué à travailler, car il faut faire preuve de rapidité lorsque l’on veut fondre les couleurs entre elles. Il vaut mieux donc travailler par petites surfaces ou préparer ses mélanges sur une palette.
Les mines sont solides et les crayons agréables à prendre en main. Par contre, je conseille vivement de réaliser un nuancier, car les teintes une fois sur le papier ne correspondent pas toujours à l’indication sur les crayons. Pas de problème pour les tailler.
Illustration tirée de Nice Little Town Christmas 2, réalisée aux Inktense, avec quelques touches de posca, aquarelle iridescente et de stylo gel pailleté
Personnellement, j’adore ce genre de crayons car c’est un chouette combo entre la peinture et le dessin. Deux techniques en 1. Les crayons aquarellables permettent de dessiner n’importe quoi, que ce soit un paysage, une nature morte ou un portrait. Il suffit juste d’ajouter un peu d’eau pour mélanger facilement les couleurs, et ainsi obtenir un sublime effet d’aquarelle ( ou comme ici, d’encre) .
Les crayons Inktense font partie de mes coups de cœur pour ce début d’année 2021!
Diamond Painting…. Des mots que tu as certainement dû entendre si tu aimes les loisirs créatifs.
Il s’agit d’une activité proche des numéros d’art, ces tableaux numérotés où chaque case porte un chiffre qui correspond à une couleur de peinture.
Là, c’est exactement le même principe. Tu as une toile avec une illustration décomposée en plusieurs cases numérotées ou identifiées par des symboles, qui te renvoient vers un petit diamant à coller. Rien de plus simple.
Voyons cela plus en détails.
J’ai pas mal tourné autour du pot avant de me lancer dans l’aventure Diamond Painting, regardant de nombreuses vidéos sur le sujet ( comme celles de Color Nella ou de Je peux pas j’ai diamond painting ). Je savais que j’adorais faire des numéros d’art étant môme et je me disais que je risquais fortement d’apprécier ce nouveau loisir. Bingo…. J’en suis déjà accro. Je vais t’expliquer pourquoi…
Tout d’abord, il m’a fallu me procurer une toile. C’est sur Amazon que j’ai décidé de passer commande. Les tarifs étant corrects, surtout que l’on en trouve en Prime, ce qui évite de payer des frais de livraison. J’ai laissé le choix à ma fille pour le modèle, sachant que ce Diamond Painting serait ensuite affiché dans sa chambre.
J’ai reçu la toile en 48h, dans un carton plat Amazon. Celle-ci était enroulée sur elle-même et glissée dans un sachet, avec différents accessoires.
La toile fait 30 X 40cm, ce qui donne une illustration de 25 X 35cm.
Il faut savoir que lorsque l’on achète un Dimaond Painting, il y a toujours la totale pour le réaliser. Du coup, même s’il s’agit de la toute première toile que l’on réalise, on a bien tout le matériel pour débuter. C’est un kit complet. Puis au fur et à mesure des toiles faites, on obtient une collection d’accessoires identiques ^^
Donc…. Avec la toile, j’ai reçu les diamants correspondants à mon illustration, soit 24 teintes différentes, ainsi qu’un plateau vert en plastique, un stylet, un carré de cire / gel rouge et des petits sachets à zip.
Comment faire son Diamond Painting ?
Dans un premier temps, il faut disposer la toile sous un poids pour bien la tendre. Par exemple, en posant dessus des livres durant quelques heures.
Ensuite, je te conseille de fixer ta toile avec du scotch de masquage sur un support que tu pourras facilement déplacer, car tu ne vas certainement pas faire ton tableau en une seule fois. De cette façon, en plus, elle ne bougera pas. Je fixe les miennes sur un carton à dessin.
Pendant que ta toile s’aplatit, il est pourtant que tu vérifies tes diamants. En effet, il arrive que malheureusement on ne reçoive pas toutes les teintes. J’ai de la chance, ça ne m’est encore jamais arrivé, mais je sais que cela peut se produire.
Sur les bords de la toile, ou sur une fiche reçue avec cette dernière, tu as un tableau. Celui-ci indique le numéro des sachets, le symbole ou chiffre correspondant et le DMC.
Cette dernière indication est particulière et importante, car il faut savoir que chaque teinte de diamant a une référence universelle. Le noir a toujours pour DMC la référence 310. Donc, s’il t’arrive de manquer de strass noirs lors de la réalisation d’une toile, tu peux utiliser le restant de noir d’une ancienne toile. Il te suffira de chercher les strass avec la référence 310, sans te soucier du numéro du sachet ou du symbole, qui va varier d’un tableau à un autre.
Bref. Il faut donc que tu vérifies que tu as bien le bon nombre de sachets différents ( ici, il me fallait 24 sachets ). Et qu’ils correspondent bien aux indications du tableau sur la toile ou la fiche.
Ensuite, pour ma part, je range de suite mes diamants. N’ayant pas encore reçu ma boite à compartiments qui me servira à stocker mes strass, pour le moment, j’utilise les petits sachets fournis avec ma toile ( à savoir que certains vendeurs n’en fournissent pas ou pas assez ). Je glisse toute une teinte de strass dans un sachet et j’y ajoute les indications les concernant que j’ai découpé du sac de départ. Comme ça, pas de problème pour identifier par la suite chaque couleur.
Soit je glisse tous mes sachets ainsi formés dans un plus grand sac de conservation, soit je les mets dans une petite boite ( sachant que comme il y a aussi la référence de la toile indiquée sur les sachets de strass , comme sur la toile en elle-même, je n’ai pas de soucis pour savoir avec quelle illustration ils vont).
Vient enfin l’étape de création!
La toile est recouverte soit d’une feuille transparente, soit d’un papier opaque, pour protéger celle-ci, car la toile est enduite d’une colle. Ce qui va permettre aux diamants de se coller directement sur celle-ci. Pas besoin d’y ajouter de colle soi-même.
Je te déconseille de retirer d’un coup cette feuille, puisqu’encore une fois, tu ne vas certainement pas faire ta toile d’un coup.
Il faut choisir une partie par laquelle on va commencer et soulever juste un peu la feuille pour avoir accès à un morceau de toile collante.
Pour cette première toile, j’ai décidé de commencer par le coin en bas à droite, puis de faire tout le bas et de monter petit à petit. Bien entendu, à chaque fois que je me suis stoppée dans ma réalisation, j’ai remis la feuille protectrice sur ma toile.
Désormais, je préfère commencer mes toiles par le haut et si comme celle-ci, la toile n’est pas trop grande, je dépose directement toute une teinte jusqu’à avoir recouvert tous les numéros d’une même couleur. C’est à l’appréciation de chacun…
Ensuite, il faut choisir le numéro / symbole par lequel on veut commencer et vérifier à quel sachet de strass il correspond. Sur cette photo, on constate que le point d’interrogation correspond au sachet 8.
On verse un peu de strass dans le plateau vert ( qui peut d’ailleurs être blanc ). On secoue la plaque délicatement pour que grâce aux rayures qu’elle contient, les diamants se mettent tous à plat, le côté bombé au-dessus.
Pour attraper facilement les diamants, il faut utiliser le stylet. Il y en a de différentes sortes. Avec un seul embout. Ou avec comme celui-ci ( voir photo du kit complet ), deux embouts. L’embout « simple » permet d’attraper 1 strass à la fois. L’embout blanc allongé permet d’en attraper plusieurs d’un coup, pour coller en une seule étape plusieurs strass. Ce qu’il vaut mieux faire lorsque l’on est déjà habitué à réaliser des Diamond Painting, car il est compliqué de retirer toute une ligne de strass si elle est mal positionnée. Perso je n’utilise que l’embout basique pour 1 seul diamant. C’est plus précis.
Pour que le strass tienne sur le stylet, il faut tremper celui-ci dans le carré rouge de gel ( pense à soulever la protection transparente ), pour qu’une petite dose de gel se mette dans la pointe du stylet.
Pour attraper un diamant, appuie la pointe du stylet contenant le gel sur la partie bombée d’un strass. Celui-ci va se coller au stylet.
Applique le diamant sur la case correspondant à son numéro / symbole. Pas besoin de trop appuyer, celui-ci va se décoller du stylet pour se coller sur la toile ( la colle de la toile étant plus forte que le gel sur le stylet ). Il vaut mieux lorsque l’on débute ne pas trop appuyer pour pouvoir au besoin, retirer facilement un strass mal placé.
Par moment il faut tremper à nouveau le stylet dans le gel, pour qu’il soit à nouveau assez collant pour attraper les diamants.
On applique au fur et à mesure les diamants sur la toile, tout en changeant de couleur lorsque c’est nécessaire.
Une fois la toile totalement recouverte de diamants, on recouvre celle-ci avec la feuille de protection et on dépose des livres ou autres objets lourds plusieurs heures dessus, pour aider les strass à bien se fixer.
Voilà…. La toile est terminée!
Il ne faut surtout pas couper les bords car celle-ci risque de s’effilocher. Par contre, tu peux l’encadrer. Pour la calavera j’ai utilisé un cadre de chez Action, à environ 4,50€. J’ai juste dû recouper un peu le carton noir qui était déjà dans le cadre, car mon illustration était plus grande que le trou du carton.
Comme je compte en faire beaucoup sans pour autant vouloir tout afficher, je vais conserver mes toiles dans un grand carton à dessin. Je pense même peut-être en offrir….
Comme tu as pu le comprendre rien qu’en lisant le titre de cet article, j’ai un véritable coup de cœur pour cette activité. Elle me passionne autant que le coloriage. Le Diamond Painting s’ajoute à la longue liste des activités classées dans l’art thérapie. Et pour cause! Sans y voir un côté thérapie / psy / maladie, c’est un passe-temps à la fois reposant et satisfaisant.
Je prends autant de plaisir à découvrir ma toile lorsque je la reçois, qu’à trier les diamants ou qu’à concevoir le motif.
Je m’émerveille devant les couleurs, qui suivant l’illustration peuvent être très brillantes et vives.
Je me détends , perdue dans mes pensées, avec juste un fond musical pendant que je colle mes strass. Ou je regarde en même temps une série Netflix ou une vidéo d’art thérapie sur You Tube.
La grosse différence avec le coloriage pour adulte, c’est qu’ici, il n’y a pas besoin de réfléchir. On ne cogite pas pour savoir quelle couleur appliquer ou quel matériel utiliser. Pas besoin non plus de métriser telle ou telle technique. On suit juste les numéros et on se relaxe.
Pour moi, cette activité complète à la perfection mon amour pour le dessin et le colo. Depuis que je fais du Diamond Painting, je jongle entre mes livres de coloriage et mes toiles.
J’ai du temps devant moi et l’esprit bien vif : je me plonge dans un colo de Klara Markova, plein de détails et de nuances à apporter….
Je suis un peu fatiguée, j’ai besoin de décompresser, ou il fait trop sombre pour bien travailler sur un dégradé : je m’apaise en collant mes petits diamants.
Et une fois ma toile terminée, je n’ai qu’une envie, c’est d’en débuter une nouvelle ^^ ( Je fais actuellement une toile Groot trouvée ICI pour mon mini nain, puis je vais réaliser une illustration de Bambi trouvée ICI. J’attends aussi des toiles achetées sur AliExpress ).
Pour un coupon de réduction chez AliExpress, laisse moi te marrainer ! Clique sur l’image ci-dessus.
Une activité qui d’ailleurs a réussi à conquérir le cœur de mes gremlins, puisque eux aussi s’éclatent en réalisant leurs Diamond Painting.
Je leur ai trouvé des petits kits chez Action, qui permettent de décorer de jolies cartes.
Il y a 4 boites différentes, à 1,84€ chacune.
Chaque boite contient 4 cartes ( qui s’ouvrent pour que l’on puisse inscrire un message dedans ) et 4 enveloppes, ainsi que les diamants et les accessoires nécessaires ( comme avec les toiles ).
Le Diamond Painting se situe sur le devant de la carte. On ne réalise pas toute la surface, juste une partie de l’illustration, comme par exemple, le perroquet ( mais pas les feuilles derrière lui ).
C’est simple, à un bon prix et on peut ensuite collectionner les cartes ou les offrir.
J’ai reçu énormément de matériel de dessin / coloriage pour Noël. Faut dire que j’avais fait une liste bien précise au Vieux Barbu ( alias mon homme qui en général ne se fatigue pas et me laisse gérer moi-même mes propres cadeaux).
Mais comme cette année je voulais avoir la surprise de découvrir ce que contenaient mes paquets, j’avais mis pas mal de choses différentes sur cette liste, pour que le Petit Papa Barbu puisse piocher à son gré dedans.
Bref, j’ai eu la joie de recevoir l’un des présents qui me faisait le plus rêver.
À savoir une petite boîte d’aquarelle de la gamme Van Gogh de chez Royal Talens. J’en avais entendu parler par Johanna Colo, qui en disait beaucoup de bien, et je dois dire que je n’en suis absolument pas déçue.
Il s’agit donc d’un coffret en version pocket, permettant de pouvoir l’emporter facilement partout avec soi. Il contient 12 demi godets de peinture aquarelle, ainsi qu’un pinceau pliable et une palette amovible pour réaliser des mélanges.
Petite particularité du pinceau, il est biseauté à l’une des extrémités du manche, pour pouvoir se glisser dans des encoches se trouvant au-dessus des godets. Hyper pratique pour sortir ceux-ci.
La boîte (13 cm X 9 cm) est en plastique sombre et s’ouvre très simplement en appuyant sur un bouton à l’avant.
Maintenant, passons aux couleurs.
Il y a 6 couleurs métalliques ( argent, or clair, or foncé, cuivre, bronze et graphite), et 6 couleurs interférences (blanc, jaune, rouge, bleu, violet et vert) .
Les teintes interférences sont semi opaques et tout comme les métalliques, sont extrêmement brillantes.
Les 12 couleurs sont très pigmentées et réagissent très bien au soleil.
Les deux teintes d’or sont bien différentes l’une de l’autre et se complètent parfaitement. Merveilles pour les coloriages de Noël et de fêtes ! Perso, j’ai un gros coup de cœur pour la nuance cuivre.
Les teintes interférences sont splendides. Elles ont un côté blanc au départ et lorsque l’on regarde sous un autre angle, elles changent de couleur, donnant la nuance dont elles portent le nom.
Par contre, à la différence des aquarelles métalliques, qui sont aussi vives sur du papier blanc que noir, les interférences réagissent mieux sur le noir.
Celles-ci sont très claires et peu voyantes sur le papier blanc, mais donnent de magnifiques résultats sur du papier sombre. Des couleurs iridescentes qui offrent des tas de possibilités pour mettre en lumière nos réalisations.
Mon coffret provient de chez Le Géant des Beaux-Arts et coûtait normalement 42€50. Mon homme l’a eu à 29€75 lors d’une offre de fin d’année. Je te conseille donc de surveiller les offres de réduction, pour éviter de payer plein pot cette boîte d’aquarelle, qui certes est superbe mais a tout de même un coût plutôt élevé.
Celui-ci est actuellement vendu 24€95 dans le magasin Le Géant des Beaux-Arts ( soit 21€21 si tu as la carte étudiant en arts, comme mon homme).
C’est un coffret en carton noir, avec des inscriptions dorées, au touché tout doux lorsque l’on passe les doigts dessus. Très élégant pour les fêtes.
D’une jolie taille de 21 X 28 cm, il contient 20 crayons de couleur Derwent.
Le coffret s’ouvre par le dessus, avec l’avant aimanté pour plus de sécurité.
Les crayons sont soigneusement bloqués dans une grosse couche de mousse. Chacun d’eux ayant sa propre place dans une empreinte attitrée.
Liste des couleurs présentes dans le coffret : argent, étain, graphite, cuivre, bronze, or antique, or, jaune, menthe argentée, turquoise, vert, bleu, bleu glacial, violet, pourpre, rose argenté, rose, rouge, or rose vif.
Les crayons ont un corps en bois hexagonal, rose gold, avec gravé dedans en noir la référence de la couleur de chacun.
Le bout des crayons indique assez fidèlement la teinte de la mine. Teintes qui sont d’ailleurs fort sympathiques, même si j’avoue que certaines ne sont pas aussi métallisées que ce que j’espérais.
Ces crayons sont bien gras et glissent sans problème sur le papier. Personnellement je les adore en utilisation sur du noir. Je trouve qu’ils ressortent encore mieux dans cette condition. Même si sur du papier blanc, ils sont aussi bien couvrants.
Dernier point intéressant, ils se mélangent facilement entre eux.
En conclusion, c’est un coffret de bonne qualité, qui, de part son design, en fait un agréable cadeau.
La peinture n’a jamais été mon fort. Pourtant l’aquarelle m’a toujours attiré, sans pour autant que je n’ose m’y aventurer.
Sauf qu’à force de voir les merveilles que certaines coloristes parviennent à faire avec cette technique, je me suis enfin laissée tenter.
J’ai profité des offres du magasin Le Géant des Beaux-Arts pour la rentrée de septembre, qui bradait pas mal de leurs produits. C’est donc vers Winsor & Newton que je me suis tournée.
J’ai choisi la palette Cotman, pour plusieurs raisons : petit prix et ne prenant pas beaucoup de place. Car ne sachant pas si j’allais vraiment adhérée à cette nouvelle lubie, je ne voyais pas l’intérêt d’investir tout de suite dans du gros matériel.
L’aquarelle Cotman est donc présentée sous la forme d’une petite boîte en plastique blanc d’une douzaine de centimètres. Elle contient 12 demi godets de peinture aquarelle, ainsi qu’un pinceau pliable.
Les teintes :
Blanc
Jaune citron
Jaune cadmium
Rouge cadnium pâle
Alizarine cramoisie
Outremer
Bleu intense
Vert de vessie
Vert guignet
Terre de sienne brûlée
Terre d’ombre brûlée
Ce que j’en pense :
Cette palette est très intéressante pour débuter, puisqu’elle ne demande pas un gros investissement. De plus, de par sa petite taille, elle peut être emportée partout.
Au niveau des couleurs, rien à redire. Elles sont bien pigmentées, avec de belles nuances vives, et se fondent très facilement les unes avec les autres. Seul point que je regrette un peu, c’est le manque d’un godet de noir.
Il est possible d’utiliser le couvercle de la boîte pour diluer l’aquarelle, mais j’avoue préférer faire cela dans une palette à part, pour ne pas salir mon coffret.
Je n’utilise pas le pinceau fourni avec, car je trouve ça plus simple de prendre un pinceau à réservoir d’eau. Mais il est sympa tout de même d’en avoir un présent dans la boîte lors des déplacements.
Niveau tarif, j’ai eu ma boîte à 10€95. Actuellement elle est à 15€95 chez Le Géant des Beaux-Arts.
Comme j’ai pris beaucoup de plaisir à essayer cette aquarelle sur un coloriage d’halloween, je pense m’y mettre plus régulièrement pour apprendre correctement à m’en servir. Je vais compléter petit à petit mes nuances, en achetant des godets à l’unité ( environ 2€15).
En conclusion, c’est un très bon produit pour débuter l’aquarelle ou lorsque l’on veut emporter sa peinture en voyage. Un rapport qualité prix parfait.
Perso, j’ai beau adorer les couleurs pâles et avoir envie d’en mettre dans mes colos, je ne me vois pas pour l’instant investir dans cette boîte. Peut être qu’un jour si je tombe sur une super offre, je succomberai. Mais pour le moment, j’ai préfère partir sur une autre option.
À 7€70 les 24 crayons ( frais de port gratuits) , je me suis dit que je ne risquais pas grand chose à commander les Marco. Au pire, s’ils ne me plaisaient pas, mes Gremlins pourraient les récupérer.
Ce qui finalement n’a pas et n’aura pas lieu. Car j’ai un gros coup de cœur pour ces crayons.
Pour commencer, il faut savoir que la gamme Marco pastel est déclinée en 3 formats :
12 crayons en boîte plastique
24 crayons en boîte plastique
24 crayons en boîte métallique
J’ai choisi de prendre les miens dans la boîte plastique pour 2 raisons : moitié prix de ceux en boîte métallique, et je savais que j’allais les mettre dans une trousse.
Il ne m’aura pas fallu bien longtemps pour les recevoir. 10 jours après la commande, ils étaient déjà chez moi. Joie ! Bonheur !
Ils sont arrivés dans une enveloppe matelassée, entourés d’une bonne couche de papier bulles. Pas de casse, pas de souci.
Ces crayons hexagonaux ne sont pas numérotés et n’ont pas de nom de couleur indiqué dessus. Autant la forme est top pour pouvoir bien maintenir le crayon, autant le second point est embêtant. Pour un côté plus pratique, j’ai moi-même numéroté chaque crayon en collant une étiquette, lorsque j’ai réalisé mon nuancier.
Nuancier qui d’ailleurs montre que les couleurs sont plutôt bien réparties et qu’il n’y a pas de doublon.
Les teintes sont vraiment très belles. Claires, évidemment. Les Marco sont bien pigmentés et fonctionnent tout aussi bien sur papier blanc que noir.
Niveau texture, ils sont assez gras et glissent facilement sur le papier. Ils se mélangent bien entre eux et donnent de jolis dégradés.
Pour ce qui est de les tailler, là encore tout va bien. Le bois ne s’abîme pas, ne se fissure pas.
Les Marco aux teintes pastelles sont donc de bons crayons à un tarif très compétitif, que je ne regrette pas d’avoir achetés. Je pense qu’ils vont faire des merveilles dans mon Twilight Garden de Maria Trolle. Ils vont ressortir sur les coloriages à fond noir.
On se retrouve aujourd’hui pour que je puisse te présenter mon livre de coloriage coup de cœur du moment. Et encore… Du moment ? Il y a fort à gagner qu’il restera longtemps en 1ère position.
Il faut dire que Klara Markova, l’illustratrice de cette petite merveille a un talent fou. Elle arrive sans difficulté à me faire voyage dans un monde de songes, où tout n’est que douceur et magie.
Cet univers où fées, elfes et animaux cohabitent, est inspiré par des forêts pleines de chênes qui entouraient la maison de son enfance. On ressent donc très bien que la jeune femme a voulu transmettre la beauté de ce lieu au travers de son travail.
Cela fait déjà 20 ans que Klara Markova réalise des peintures à l’huile, des albums de coloriage et des bijoux en argent, imprégnés de l’atmosphère des contes et de l’ambiance mystique qu’ils dégagent.
Actuellement, l’illustratrice a donné vie à 4 livres de colo : Magical Delights, Tenderful Enchantments, Fairy Miracles et Fairy Celebrations.
Tu l’auras compris grâce au titre de l’article, c’est sur ce dernier que mon choix s’est porté. Même si j’espère réussir un jour à tous les posséder, j’ai décidé de commencer ma collection K.M. avec celui-ci car certains coloriages présents dedans m’ont vraiment fait flasher.
Fairy Celebrations est un beau livre de 25 X 21 cm, avec couverture rigide et cartonnée, dans les tons verts. Il a été édité en 2018 et doit être commandé via Etsy ( j’en ai eu pour 37,50€ fdp compris, car il vient de République Tchèque ). Il comporte 112 pages, faites de papier ivoire bien épais et de qualité, ce qui permet d’utiliser tout aussi bien des crayons de couleurs, des feutres, de la peinture ou des colles pailletées, pour mettre en couleur les illustrations.
Rien qu’en posant les yeux sur la couverture, avec son titre en lettres dorées, on ne peut que tomber sous le charme. Tout cet ouvrage est aussi mignon et poétique que l’illustration de cette couverture. Des petites maisons arrondies, des champignons, des lucioles attendrissantes, des mini coccinelles, des fleurs, des papillons… Un côté enfantin qui personnellement m’apaise et me fait rêver.
Ce livre est comme une histoire que l’on pourrait raconter à ses bambins, bien installés au coin du feu.
En plus des fées et elfes, Klara Markova nous invite aussi à faire la connaissance d’adorables sirènes et de petits dragons gloutons. Elle a même eu la bonne idée d’ajouter des coloriages à thème, que je compte bien colorier lors des périodes en questions.
Pour ne rien gâcher, la jeune femme a préféré éviter de faire des pages recto-verso. Ce qui signifie que chaque page contient un coloriage d’un côté, puis une toute petite illustration sur l’autre face ( où l’on peut noter le matériel dont on s’est servi, la date, etc ). De cette façon, si vraiment la technique utilisée pour mettre en couleur les dessins, finissait par traverser, les illustrations ne risquent pas d’être abîmées.
Plusieurs surprises sont glissées dans le bouquin.
Tout d’abord, un marque-page de fée à mettre en couleur, puis un autocollant.
Ainsi que 2 illustrations où il faut ajouter une porte et un couvercle de coffre, à découper et ensuite coller, que l’on trouve à la fin du livre.
Ma première mise en couleur dans mon Fairy Celebrations ( crayons pastels, posca, peinture et colle pailletées, stylo gel, pastel sec )
C’est donc un ouvrage plein d’amour et de tendresse, dont les dessins ne manquent pas de détails, que l’on prend grandement plaisir à posséder, et qui peut aussi être un superbe cadeau à offrir à un être passionné et créatif.
On se retrouve aujourd’hui, ami lecteur, pour discuter d’une de mes passions. D’ailleurs si tu es là, à lire cet article, c’est que tu dois certainement la partager avec moi.
J’ai toujours été attirée par les loisirs créatifs et l’univers des beaux-arts. Je rêvais de devenir prof d’arts plastiques, ou de réaliser les décors pour des films et spectacles. Je me suis éclatée lorsqu’en 3ème j’ai effectué un stage comme décoratrice à l’opéra théâtre de Metz. Une expérience courte mais très sympa.
Bref… Tout ça pour dire qu’il était normal qu’adulte je continue à me plonger dans ce monde riche en couleurs.
Petite, je faisais d’énormes coloriages à 4 mains avec ma grand-mère. Maintenant, après avoir quelques temps délaissé mes crayons, je me remets de plus belle à colorier. Cela me permet de me vider l’esprit tout en calmant mon hyper activité engendrée par mes maladies.
Ayant des vues sur les livres de coloriage pour adulte de l’illustratrice et graphiste suédoise, Maria Trolle, je rêvais depuis assez longtemps de pouvoir m’en offrir un.
Mais je dois reconnaître que j’ai beaucoup hésité avant de finir par l’acheter. J’avais peur de ne pas être au niveau pour valoriser comme il se doit les dessins de la jeune femme. De gâcher l’album et de ne pas être capable de rendre justice au talent de l’artiste.
Finalement, j’ai tout de même cédé à la tentation. Et franchement, je suis ravie.
Mon coup de cœur est allé vers le livre Blomstermandala, aussi appelé Twilight Garden ou encore Botanische Tuin pour ma version. Il s’agit de son premier livre de coloriage, sorti en 2015.
J’adore l’atmosphère qui s’en dégage. On plonge dans un jardin plein de douceur, où de gentils animaux viennent nous rendre visite. Fleurs, papillons, oiseaux, renards, biches, c’est un univers enchanteur et poétique que Maria Trolle a créé. J’apprécie aussi beaucoup les pages à fonds noirs. C’est original et cela va permettre de faire ressortir encore plus les couleurs des coloriages.
Avec sa couverture rigide cartonnée, où des illustrations colorées contrastent à la perfection avec le fond noir, sa bordure dorée et ses pages en papier épais, cet album n’est pas un simple bouquin de coloriage. C’est un magnifique ouvrage dont personnellement je prends grand soin et dans lequel je compte bien passer des heures à m’appliquer.
J’ai d’ailleurs pour projet de collectionner les différents livres de Maria Trolle.
Pour conclure, mon ptit artiste en herbe, si tu veux te lancer dans la colorisation d’un monde fleuri et paisible, avec un livre de qualité, je te conseille de ne pas hésiter aussi longtemps que j’ai pu le faire. Surtout quand on sait qu’il n’est pas plus cher qu’un album Disney pour adulte, alors qu’il est d’un design bien supérieur.