15 juin 2021… Voilà que nous fêtons nos 18 ans en tant que couple. Ce qui n’est vraiment pas rien, sachant que cela représente tout juste la moitié de ma vie…
Nous en avons vécu des choses ensemble : premier logement sans nos parents et en même temps premier logement en couple, premier enfant alors que je venais tout juste d’avoir 19 ans, mariage, 2 autres enfants pour avoir notre tribu complète alors que je n’avais que 25 ans et toi 27, premier achat d’une voiture neuve, changement de vie en déménageant dans le Sud, achat ensemble d’un appartement…
Et tout ça, ce n’est rien comparé aux épreuves que nous vivons depuis quelques années.
Ça a commencé avec ton opération, pour continuer avec mon anorexie… Puis d’autres pathologies sont venues s’incruster chez moi…
De nombreuses fois je t’ai dit que tu serais mieux sans moi, qu’il serait plus simple que je sois hospitalisée ou que je parte. Que mon état compliquait bien trop ta vie et celle des gremlins. Et pourtant, nous sommes toujours unis. Malgré les hauts et les bas, les disputes, ces moments où mon manque d’alimentation m’empêchait d’être cohérente et raisonnable…
Dernièrement, l’adénomyose et l’endométriose sont venues s’ajouter à la longue liste de mes soucis de santé. Rendant mes journées comme mes nuits insupportables depuis quelques mois (et par conséquent les tiennes aussi) . S’immiscant sournoisement et avec douleur dans notre intimité. Entravant le moindre de mes déplacements et allant jusqu’à me paralyser le dos ou la jambe droite par instants.
Encore une fois, malgré tout ça, nous continuons main dans la main. Nous affrontons ces situations, avec plein d’interrogations sur l’avenir, ensemble.
Je remarque que tout doucement ma vie évolue. Mes centres d’intérêt changent, tout comme ma façon de voir le monde.
Dois-je cela à mon grand âge? ^^
Le clan des trentenaires m’aurait-il fait entrer dans une nouvelle dimension?
Je ne sais pas…. En tout cas, j’ai besoin désormais de vivre de manière plus positive. D’arrêter de broyer du noir pour un oui ou pour un non. Bref, de me recadrer pour profiter pleinement de la vie.
C’est en flânant dans les rayons de chez Nature et Découverte, que je suis tombées sur les livres de Raphaëlle Giordano, une coach en développement personnel.
Le titre de son premier roman << Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une>> m’a de suite séduite et poussée à regarder de plus prêt le résumé de la quatrième de couverture.
Dans ce bouquin, on suit Camille, une maman de 38 ans ( et quart ! ), qui après un accident de voiture, se retrouve à demander de l’aide à Claude, à qui elle va rapidement se confier, lui parlant de ses petits tracas quotidiens qui lui pourrissent l’existence. Ce dernier, routinologue de profession, lui propose un genre de thérapie pour la guérir de sa routinite aiguë, et lui faire voir la vie en rose.
Je dois te dire, ma ptite licorne à lunettes étoilées, que j’ai dévoré ce livre.
Il est bourré de bonnes ondes, d’astuces pour s’améliorer et retrouver le bonheur et de phrases très motivantes.
C’est la première fois que je lis un tel bouquin. En général, quand on parle de coaching et de développement personnel, on se retrouve plus avec un genre de manuel, indigeste, rempli de thermes techniques et savants, qui donne finalement envie de le balancer sur une étagère ou de s’en servir de cale pour la table basse bancale du salon.
Mais là, rien à voir.
Le fait que tous les conseils soient rependus dans un roman, rend tout cela bien plus simple à assimiler. Du moins, c’est ce que j’ai ressenti.
Surtout qu’ici, le ton est léger, l’histoire amusante, et on retrouve en Camille un peu de nous même. Comme nous, elle court entre son travail, sa vie de mère et de femme, et a du mal à s’accorder des instants de répit. Elle a donc besoin de changement et de nouveaux repaires, tout comme j’en éprouve aussi le besoin…
A la suite de ce premier roman, je me suis plongée dans le second << Le jour où les lions mangeront de la salade verte >>.
Bon… J’ai eu un peu plus de mal avec celui-ci.
Pour faire court, Maximilien Vogue, un homme d’affaires qui sait ce qu’il veut et parvient toujours à l’obtenir, sans vraiment se soucier des conséquences, va se retrouver confronter à Romane, une coach spécialisée dans la burnerie. Elle va tout faire pour le remettre sur les rails et lui faire oublier ces comportements nuisibles qu’il impose aux autres, ces pressions inutiles et autres rapports de force qu’il utilise sans cesse, ainsi que son côté égocentrique. Bien entendu, ça ne va pas être aussi simple que ça, puisque Maximilien ne sera pas vraiment chaud pour cette thérapie.
Ici, il est plus question de gommer et de remodeler certains traits de caractère bien gênant, que de mettre en place des » rituels et astuces » pour rendre sa vie meilleure.
Mais encore une fois, on peut s’identifier par moments aux personnages : couver trop une personne au point de l’étouffer, ne pas écouter les autres et ne penser qu’à soi, rabaisser les gens, violence verbale….. La liste est longue, à toi ami lecteur de la continuer…
Alors oui, tout comme le premier bouquin, on est en présence d’une séance de coaching via un roman. Mais l’histoire en elle même m’a parue bien plus assommante… Rien qu’en lisant le résumé, on se doute déjà de la tournure des événements et de la fin du récit.
Histoire qui du coup, prend bien trop de place et écrase le côté développement personnel.
J’ai eu la sensation d’une reprise de 50 nuances de Grey, version soft, avec une idylle qui traîne en longueur.
Ce qui n’empêche pas de récupérer ici et là des petits conseils pratiques pour s’améliorer.
Finalement, grâce à ces bouquins, je suis parvenue à mettre en place chez moi quelques astuces que je tente d’appliquer au mieux, pour rester le plus souvent dans l’esprit << Good vibes & Postive life >> que je recherche tant en ce moment.
Ma liste positive :
Autosuggestion positive : le matin, au réveil, après un bon coup de brosse à dents et un domptage de crinière ( ou du moins une tentative de domptage ), je me regarde dans le miroir et je me répète des phrases positives sur moi même et la journée qui arrive ( du genre << tu as de beaux yeux >>, << tu es une bonne mère >>, << cette journée va être magnifique et agréable >> ). De quoi se sentir bien dans sa peau et être remonté à bloc ! » Nous sommes ce que nous répétons sans cesse « , Aristote. Avec ça, je me souris à moi même, me fais des grimaces puis souris à nouveau. Non seulement ça aide à lutter contre les rides, mais en plus ça permet de pratiquer << le yoga du rire >>.
Les couleurs : je tente d’ajouter dans mon quotidien un max de couleurs, que ce soit au travers de ma cuisine, de mes vêtements, mes bijoux, ma déco. J’aime les couleurs chaudes qui me boostent énormément, ou le mélange rose / vert mint. Même si bien entendu, je n’ai pas fait une croix totalement sur le noir. Je tente juste de l’accompagner de fun.
Instants de gratitude : le soir, intérieurement, je formule un petit remerciement pour les petits plus de ma journée ( un dessin des mes enfants, ma tasse de lait de noisette, le coup de main d’un voisin… ).
Bonnes ondes : comme on le dit bien souvent, le positif attire le positif. Pour que cela se produise, il suffit de relever la tête, d’être souriant et de saluer les personnes que l’on croise dans la rue, même si on ne les connait pas. J’applique cette idée de plus en plus, et je dois avouer que ça porte facilement ses fruits. Rares sont ceux qui ne réagissent pas. Grâce à ça, on embellit sa journée mais aussi celle des autres. Et qui sait, il peut ensuite y avoir un effet de chaîne, avec de nombreux sourires à la clé. » Un sourire coûte moins cher que l’électricité mais donne autant de lumière. « , L’Abbé Pierre.
Intention et méditation : lorsque je fais une séance de méditation le matin, je choisi une intention et une couleur qui guideront ma journée ( << aujourd’hui je vais voir la vie en ROSE >>, << tout sera VERT cette après midi car j’ai besoin d’être en contact avec la nature >>, ou encore << BLEU, pour me ressourcer au bord de la mer >> ).
Voir le positif autour de soi : dans la rue, les magasins, chez moi, je recherche le BEAU. Je ne fixe plus mes pieds, je fais abstraction des ondes négatives, et je déniche des petits éléments qui peuvent ajouter du ++ à ma journée ( un papillon qui vole près de moi, une fleur qui pousse sur un bâtiment en ruine, un cœur gravé sur un banc ).
Rumignotte : cette idée tirée du premier roman m’a énormément plu. Il s’agit d’un bocal dans lequel je glisse une pièce à chaque pensée négative. Le but étant de s’appliquer à reformuler ses phrases de façon positive. On arrête de ruminer et on change la tournure de ses phrases ( terminé les << je suis nulle, je n’y arriverai jamais >> et bienvenue aux << je vais tout faire pour atteindre mes objectifs >> ). Toute la tribu participe à cette idée et la cagnotte, qui je l’espère ne va pas grossir trop vite, servira à aller boire un coup ensemble ou faire un tour de manège sur le port.
Carnet du positif : je note par ordre alphabétique dans un répertoire les ptits bonheurs de mon quotidien, histoire de pouvoir me souvenir facilement des instants de joie quand je ne vais pas très bien. B –> Boire une délicieuse tasse de lait doré avant d’aller me coucher. S –> Soirée coloriage et Disney avec les enfants.
Passions : je me lance dans de nouvelles activités, qui parfois deviennent de nouvelles passions, pour éviter de laisser entrer dans ma vie la routine et l’ennui. En ce moment j’apprends grâce à un bouquin à faire de jolies photos.
Lectures légères : moi qui suis fan de Stephen King, je ressens le besoin depuis quelques temps de me tourner plutôt vers des lectures légères, comme des romans simples et drôles, des bd empruntées dans la partie jeunesse de la bibliothèque, des contes ou des mangas. Pas de violence, pas de sombre. Je veux de l’humour et de la joie.
Play-list : dans mon téléphone j’ai différentes play-list qui me font du bien. Des musiques qui me donnent la pêche, comme d’autres qui me relaxent et m’apaisent.
Extérieur : je cherche à sortir au maximum, pour profiter des bienfaits de la nature, sentir les rayons du soleil sur ma peau, m’oxygéner…. J’adore méditer au grand air ou faire une sieste sur le sable.
Et toi? Que fais-tu pour te plonger dans la Postive Life ?
Bon, ok….. Je vais éviter de te chanter cette magnifique chanson jusqu’au bout, ami lecteur. Je ne sais pas si chez toi il fait beau aujourd’hui, mais on ne va pas tenter le diable….. Laissons la pluie tranquille…. Et passons à un meilleur sujet: l’amour.
Je te propose donc de faire un petit bon en arrière et de revenir à l’époque des princes charmants, des demoiselles en détresse, du raffinement et de l’élégance. Imagine de somptueuses robes, des bals où tout le monde s’amuse, des courtisans essayant d’impressionner des jeunes femmes et des billets doux que l’on glisse discrètement dans la main de sa bien aimée.
C’est l’univers dans lequel nous plonge le jeu
Love Letter, de Seiji Kanai .
Love Letter
Même si dans le cas présent il n’est pas question de bals et de rires, mais juste de remonter le moral de la princesse Annette qui s’est enfermée dans son palais suite à l’arrestation de sa mère, la Reine Marianna. Pour cela, il va falloir réussir à lui faire parvenir des lettres d’amour.
Découvrons ensemble le contenu de ce jeu….
Contenu du jeu….
Comme tu peux le voir, Love Letterest un petit jeu bien pratique, que l’on peut emmener partout sans qu’il ne prenne de place. Un sac rouge et jaune en velours, dans lequel se trouve 16 cartes personnages, 4 cartes » aide mémoire « , 13 marqueurs d’affection et une règle de jeu, le tout vendu sous blister. Pas de problème pour le stocker dans un placard ( surtout si tu es comme moi et que tu commences à manquer d’espace pour garder tous les jeux de société que tu achètes )….
Les personnages….
Dans ce jeu, nous avons le rôle des courtisans, qui tentent tant bien que mal de redonner le sourire à la Princesse en lui envoyant une lettre pleine de passion.
Pour cela nous allons avoir besoin d’aide. Il nous faut confier notre lettre à une personne proche de la demoiselle et lui demander qu’elle lui apporte.
Une partie….
Chaque joueur ( de 2 à 4 ) commence la partie avec une carte personnage en main, qu’il ne faut pas montrer aux autres ( il s’agit du personnage qui détient notre lettre ). Le reste des cartes personnages forme la pioche ( il faut mettre de côté une carte sans la regarder, pour supprimer un personnage et compliquer le jeu ).
A son tour, un joueur pioche une carte et décide laquelle des deux cartes, qu’il a désormais en main, il va défausser de façon à pouvoir appliquer l’effet inscrit dessus. Les effets nous permettent d’éliminer petit à petit les autres courtisans, mais peuvent aussi nous être défavorables. Les cartes défaussées sont placées en pile devant chaque joueur, de manière à ce que l’on ne puisse pas voir les premières cartes qui ont déjà été jouées. Pour parvenir à éliminer les autres courtisans, il faut essayer de se rappeler les cartes qui ont été défaussées, pour pouvoir utiliser au mieux les » pouvoirs » des cartes que l’on a en main.
Le but est bien entendu d’éliminer tous ses adversaires pour être le dernier avec une carte en main, ou d’avoir le personnage le plus proche de la Princesse ( c’est à dire la carte ayant la valeur la plus forte inscrite dans son coin gauche ) lorsque toute la pioche est vide.
Une partie se joue en plusieurs manches ( suivant le nombre de joueurs ). A la fin de chaque manche, le courtisan qui a réussi à envoyer sa lettre à la Princesse Annette remporte un marqueur d’affection( cube rouge ). Un joueur est déclaré vainqueur après avoir remporté un nombre de manches variant en fonction du nombre de joueurs.
Rien de bien compliqué dans ce jeu. On pioche une carte, on en défausse une pour appliquer son effet et on passe au joueur suivant. Il faut juste un peu de mémoire…. Et pourquoi pas, se mettre dans l’ambiance, en tenue d’époque, avec quelques bougies autour de soi…
Réussiras-tu, cher lecteur, à effacer la peine de la Princesse et à lui déclarer ton amour?