J’ai un rêve…. Partir vivre au grand air, loin du stress permanent de la ville. M’éloigner de Marseille et retrouver les petits plaisirs simples de la campagne.
Je me vois dans une maison avec un étage, pas forcément trop grande, mais avec de belles pierres apparentes et surtout un petit bout de terrain pour pouvoir y faire un potager.
Le must, serait d’avoir quelques chèvres, des oies et des poules.
Pour une fille de la ville telle que moi, qui gamine détestait cette ambiance, c’est un grand changement de caractère. Mais j’en ai tellement besoin.
Cette nouvelle vision des choses, me pousse à faire d’autres choix que ceux que j’avais jusque là l’habitude de faire. J’évolue… Je m’intéresse… Je m’interroge…
Alors lorsque j’ai découvert l’enseignePoulehouse et que j’ai vu son slogan » L’œuf qui ne tue pas la poule « , j’ai de suite voulu en savoir plus. Ces mots m’intriguaient.
J’ai donc appris qu’une poule, qui normalement peut vivre jusqu’à 6 ans, a le malheur d’être bien souvent tuée au bout de 18 mois d’existence. Pourquoi? Parce que la pauvre ne donne plus autant d’œufs qu’avant. Elle n’est donc plus assez rentable….
On pourrait au moins penser que la malheureuse sera ensuite vendue pour être consommée, mais même pas. Celle-ci n’ayant pas une chair dite convenable pour ça.
C’est donc 50 million de poules pondeuses que l’on envoie à l’abattoir chaque année en France.
Un triste constat qui a donné une brillante idée à Fabien Sauleman, co-fondateur, avec Sébastien Neusch et Elodie Pellegrain, de la marque Poulehouse.
La démarche de Poulehouse est simple : ne pas abattre les poules dont le taux de ponte commence à baisser.
Mais comment ?
Poulehouse travaille avec des éleveurs bio qui se sont engagés à ne pas tuer leurs poules et à les laisser finir leurs jours dans la Maison Des Poules, une ferme qui sert de refuge aux volailles.
Cette maison de retraite pour les poules est située dans le Limousin. Là-bas, les ptites bêtes à plumes profitent du grand air et pondent à leur rythme, pour finir par mourir de mort naturelle.
Mais qui finance tout ça ?
Toi, moi, eux…. Bref… Le consommateur.
Une boîte de 6 œufs revient environ à 4 à 5€. Ce qui peut sembler énorme au départ, mais qui lorsque l’on y réfléchit un peu, est finalement logique. Tout d’abord cela permet de rémunérer correctement les éleveurs, puis d’être aux petits soins avec les poules de la ferme-refuge.
Ces demoiselles ont besoin d’être nourri, bichonnée, soignée, logée…. Tout cela a un coût.
Ce tarif peut faire tiquer, mais il faut se dire que grâce à ça, on sauve des poules. Ces chouettes volailles qui nous permettent de déguster de succulents œufs et de cuisiner des crêpes, gâteaux et autres douceurs.
Autre point fort de Poulehouse : le sexage in ovo.
Quesaco?
Cette technique permet de connaître le sexe du poussin dans l’œuf et par conséquent de ne couver que les femelles. Du coup, pas de broyage des poussins mâles qui viennent de naître.
Où trouver ces œufs ?
Au départ commercialisés seulement dans les biocoop, tu peux maintenant les dénicher chez Auchan, Monoprix, Carrefour, ou encore Franprix.
Et pour les gourmands, Poulehouse a lancé en février 2019, un gâteau qui ne tue pas la poule. C’est à dire un gâteau préparé avec les fameux œufs de l’enseigne.
Autre belle idée mise en place : la plateforme Adopte1poule.fr, sur laquelle tu peux adopter une poule pour lui éviter l’abattoir.
En gros, un concept novateur que je trouve tout simplement génial. Et qui je l’espère va se développer à plus grande échelle.
J’avoue que jusque là, je ne savais absolument pas qu’une poule dont la quantité de ponte diminuait, était dans la foulée tuée. C’est donc une belle idée que cette Maison Des Poules.
Par contre, il va falloir que beaucoup d’autres producteurs se joignent à l’enseigne, pour eux mêmes prendre position et décider de garder les poules jusqu’à leur fin. Car cette maison de retraite pour volatiles ne pourra pas accueillir toutes les poules à elle seule.
Voilà déjà plusieurs semaines que tu es enfermé chez toi, à essayer de tuer le temps du mieux que tu le peux.
Niveau programme, tu commences à venir à bout des séries Netflix… Tu t’es déjà rematé 6 fois la trilogie des Retour Vers Le Futur, 11 fois les Jumanji et 9 fois tous les Pirates Des Caraïbes.
Question jeux vidéo, tu as fait une overdose de Switch et de PS4. Et tu as même été jusqu’à terminer les jeux retrogaming que tu gardes précieusement depuis ton enfance.
Ce livre oublié, qui te servait à caler ta table basse, a enfin eu la chance que tu le feuillettes, et les revues empilées dans un coin de ton salon ne te font pas envie ( faut dire qu’on pourrait croire qu’elles viennent de la salle d’attente de ton dentiste tellement elles sont vieilles ).
Alors si colorier avec ta progéniture ne t’inspire pas plus que ça, et que tu n’a plus le moindre sujet de conversation pour passer des heures au téléphone avec ta grande tante, il te reste l’alternative des jeux de société.
Voici donc mon top 10 des jeux qui vont t’occuper durant ce confinement :
Etape 1 : essayons de sauver le monde ! Ou au moins nos fesses !
Si ça ce n’est pas LE JEU du moment ?! Plusieurs maladies qui éclatent partout à travers le monde et que ton équipe de spécialistes ainsi que toi-même, devez au plus vite éradiquer. Un bon jeu de coop, qui n’est pas si simple que ce que l’on pourrait croire. ( Perso, j’ai la première version nommée Pandémie. Les nouvelles ont désormais le nom de Pandémic )
Un jeu d’adresse auquel tu peux jouer en solo ou avec 3 potes, dans lequel tu vas devoir te débarrasser de tes pierres en premier. Le hic, c’est que celles-ci étant aimantées, elles vont très vite se coller aux autres pour former des kluster.
Marre d’être bloqué dans ton chez toi? Tu voudrais sortir? Comme ce n’est pas encore possible, tu n’as qu’à tenter de t’échapper avec tes coéquipiers de ce temple en train de s’écrouler. Un jeu d’ambiance en temps réel, bien stressant grâce au CD qui va te mettre la pression.
10 minutes ! C’est tout ce que tu as pour réussir ta mission. Seul ou à plusieurs, il va falloir faire preuve de sang froid et de concentration pour gérer le plus rapidement possible les combinaisons de dés de façon à désamorcer les bombes qui piègent la base. Le must, tu peux t’amuser à essayer de battre tes records via l’application à charger sur ton tel.
Pas de pandémie, mais des hordes de zombies affamés qui te poursuivent dans tous les coins de la ville. Une ville fantôme d’ailleurs, aux allures d’apocalypse , que tu vas traverser pour remplir différents objectifs. Tes coéquipiers et toi, vous n’aurez que 15 mini minutes pour venir à bout de chaque scénario. Il va falloir trouver des armes, éviter de faire trop de bruit pour ne pas attirer plus de zombies, récupérer certains éléments, sans sursauter au moindre hurlement de ces morts vivants ( encore un jeu avec CD d’ambiance ). ( Ce jeu étant désormais en rupture, je te conseille de l’acheter en occasion sur okkazeo)
Plus de PQ ? En manque de pâtes ? Avec Magic Maze tu vas pouvoir apprendre à dévaliser les rayons de la supérette de ton quartier ! Le tout en incarnant un barbare, une magicienne ou encore un nain et un elfe. Mais attention ! Les vigiles ne vont pas apprécier que tes amis et toi, vous veniez mettre le bazar dans le magasin. Avec ses 17 scénarios et ses 7 niveaux de difficulté, ce jeu de coop a de quoi t’occuper un grand moment.
Ce jeu de stratégie très coloré va faire ressortir tes talents artistiques. Une belle mosaïque à réaliser pour embellir les murs du Palais Royal de Evora, tout en freinant tes adversaires qui cherchent à être de meilleurs artisans que toi.
Confinement en solitaire ou besoin de te torturer les méninges installé tranquillement dans une pièce loin du reste de la tribu ? Ce mélange de Rubik’s Cube et de Sudoku est fait pour toi ! Un casse-tête avec des tas de combinaisons différentes pour des heures de réflexion.
En cette période compliquée, c’est le moment de se recentrer et de se ressourcer. On respire, on se détend et on harmonise les gemmes pour obtenir la tranquillité intérieure. Tout en admirant les magnifiques illustrations de ce jeu stratégique.
Pour atteindre le nirvana, il va falloir que tu parviennes au travers de tes différentes vie, à accumuler des amulettes d’éternité. Vivre, mourir, renaître… Ces nombreuses renaissances mêlées au principe du deck-building vont t’aider à éliminer le mauvais karma qui est en toi, pour laisser place à la plénitude.
5 ans… 5 longues années déjà que je vis avec Ana. Cette peste qui s’est invitée un jour chez en moi et qui n’a plus voulu me quitter depuis.
En temps normal, avoir sans cesse cette petite voix qui résonne dans ma tête et m’empêche de vivre comme tout le monde, n’est pas une partie de plaisir.
Mais franchement, maintenant que l’on est tous en mode confinement, je peux dire que c’est encore plus l’enfer…
Par où commencer ?
Peut-être par la première réaction du commun des mortels lorsque l’on a appris que nous allions devoir nous confiner chez nous ? Qu’ont fait les gens ? Ils se sont rués dans les magasins pour faire des stocks.
Ok… Faut croire que les pâtes et le riz, c’est le top du top dans un tel cas. Les boîtes et les surgelés ne doivent pas bien se conserver….
Moi, mon problème à ce niveau là, c’est de savoir si je vais encore pouvoir m’alimenter…. Car cette petite voix dans ma tête refuse de me laisser manger n’importe quoi. Elle a ses critères. Et si ses goûts ne sont pas respectés, elle préfère me laisser littéralement mourir de faim que de me permettre de toucher à un ingrédient tabou. Oubliés les stocks de pâtes et autres féculents pour moi. Je n’ai droit qu’aux produits frais et encore… Seuls certains peuvent mettre un pied dans mon assiette.
Alors bien entendu, quand en plus je sais qu’il n’est pas possible d’aller faire des courses à des kilomètres de mon domicile, j’angoisse. Ouais… Trouver des courges kabocha et des sacs d’un kilo de gingembre mariné, à un prix correct, ce n’est pas possible partout. Pouvoir garder au congélateur des tonnes de fruits surgelés, ça n’est pas réalisable sur le long terme. Surtout lorsque comme moi, on se nourrit principalement de ça ( faut compter au moins : 1 sac de fruits rouges + 1/2 sac d’ananas + 1/2 à 1 courge par jour, ainsi que 1kg de gingembre en 5 jours). Sans parler des quantités astronomiques de salade verte, de carottes, d’oranges, de yaourts de soja et de lait végétal que j’avale en une semaine, ni les graines de courge et le gomasio. Voici la base de mon alimentation, ce qui me permet de tenir à peu près le coup malgré mon faible poids, et dont j’ai non stop besoin. Car malheureusement, ce n’est pas parce que nous sommes en confinement qu’Ana décide de se mettre sur pause. Ma maladie ne se modifie pas à volonté, se disant » Tient ! Pour lui faciliter la vie en ce moment particulier, je vais accepter qu’elle fasse comme les autres et mange des kilos de pâtes et de patates« . Bah non… Ça serait trop simple.
D’où l’angoisse…. Vais-je encore pouvoir dénicher de quoi me nourrir ? Comment faire comprendre à un flic que si pour lui on peut vivre sans kabocha et que du coup on n’a pas besoin d’aller en chercher chez Paris Store, pour moi c’est une question de vie ou de mort ?
Grosse panique que d’essayer durant des jours, de passer une commande drive. À Marseille il faut compter sur très peu de supermarchés qui continuent à fournir ce service. Pour obtenir un créneau, il m’a fallu passer des heures et des heures durant 4 jours, à rafraîchir toutes les 10 minutes la page, pour réussir à faire une commande chez auchan ( sachant qu’en même temps j’essayais chez des concurrents). Ça m’a tellement stressée, qu’en plein milieu de la nuit, à 3h du matin, je tentais encore et encore d’obtenir un créneau. Sans avoir finalement tous les articles que je désirais, puisque d’une seconde à l’autre, ils n’étaient plus disponibles.
Un casse-tête pour tout un chacun ( qui au pire, décide de manger autre chose) , un calvaire pour moi quand je vois mes rations diminuer ( ne pouvant pas manger autre chose) . Plus mon frigo se vide, plus je me resteinds, pour ne pas terminer trop vite ce qu’il me reste….
De fil en aiguille, plus je me resteinds, plus je perds de poids…
Parlons-en du poids…
Depuis qu’un doc m’a diagnostiquée comme souffrant de Sii et de dispepsie, je sais enfin pourquoi mon ventre gonfle sans arrêt. Ce qui jusque là était bien positif, puisque ça m’avait permis de comprendre que peu importe mon poids et les heures de muscu que je faisais, mon bide ne serait pas tout plat. J’avais donc oublié la balance ( et les enchaînements d’adbos).
Sauf qu’avec le confinement, cette chère Mme Pèse-personne m’est revenue en pleine face. Je focalise à nouveau sur les moindres grammes que je prends ou perds. Il faut dire qu’avec tous les messages que l’on voit fleurir en cette période sur le net pour pointer du doigt les femmes et l’allure qu’elles auront (ou pas) à la fin du confinement, ça n’aide vraiment pas à se sentir bien dans sa peau. Et pourtant, je le sais, j’ai de la marge à ce niveau là…. Si on en croit mon IMC, je suis maigre à la limite de la famine ( limite que j’avais déjà franchie il y a quelques années). Alors même si j’ai conscience que je ne vais pas devenir obèse durant le confinement et que j’ai de toute façon un besoin vital de prendre du poids, ce raisonnement ne parvient plus à faire taire Ana.
Sa soif de contrôle est accrue. S’en est obsédant. Incontrôlable justement, ce qui est pourrait-on croire, absurde.
Être enfermée lorsque l’on souffre de TCA c’est être mis en réelles difficultés. L’anorexie est aussi appelée maladie de la solitude. Et c’est exactement ce que l’on ressent dans cette situation. Même en étant entourée de ses proches. C’est encore plus compliqué que d’habitude de leur faire part du mal-être et du stress que tout ça engendre. C’est pourquoi on a tendance à vouloir encore plus qu’en temps normal, essayer de contrôler chaque instant de notre vie.
Le moindre geste que je fais, la moindre minute de ma journée, j’ai un besoin compulsif de pouvoir l’encadrer, le prévoir et le gérer moi même. Impossible de déléguer ni de lâcher prise.
Ce qui me pousse en plus à contrôler encore plus exagérément qu’à l’accoutumée ma dépense physique. Ce n’est plus seulement 20 000 pas par jour qui vont satisfaire cette saleté d’Ana. Mais 30 000 minimum. Et encore, arrivée à 30 000, elle trouve encore le moyen de me faire culpabiliser si je finis par m’asseoir un peu. Du coup, me revoici à marcher à longueur de journée. À tout faire debout. Gérer mon site, téléphoner, cuisiner, lire, m’occuper des devoirs des minots, coudre, regarder un film, faire un jeu de société … Je suis même capable d’écrire ou de colorier tout en marchant…
Les conséquences de toute cette hyper-activité, de ses angoisses et ce stress ?
Les insomnies….
Elles sont de retour. En force.
Je suis physiquement et mentalement épuisée, mais paradoxalement, je ne dors pas. Et ce n’est pas faute d’essayer de rester au lit.
Encore un cercle vicieux… Plus je ressens le besoin de garder le contrôle, plus j’angoisse. Plus j’angoisse, moins je mange. Moins je mange, plus je me fatigue. Plus je me fatigue, plus mon corps réagit et tire la sonnette d’alarme. Plus il réagit, plus je culpabilise. Plus je culpabilise, plus je me dépense et fais souffrir mon corps tout en diminuant mes fonctions vitales. Plus je me maltraite ainsi, moins je dors. Moins je dors, plus j’ai de temps pour ruminer et redémarrer ce cercle vicieux.
Tout ça en m’inquiétant pour mes proches… En stressant sur la potentielle reprise de l’école des enfants que l’on va jeter à l’abattoir d’ici peu.
Et sans réellement bien réaliser que ce faible poids qui est le mien, ce cœur qui bat au ralenti, ce corps qui souffre, sont autant de facteurs qui me rendent très vulnérable face au Covid-19.
En cette période très particulière, il faut absolument prendre des mesures pour se protéger. La première et la plus importante étant bien entendu de RESTER CHEZ SOI . Mesure que malheureusement trop peu de personnes ne prend au sérieux.
Ensuite, on le sait, il faut se laver régulièrement les mains, tousser dans son coude, ne pas se coller aux autres, etc…
Ici, nous n’avons pas mis le nez dehors depuis lundi dernier, jour où le Chéri avait dû aller récupérer ses affaires à son centre de formation et où nous avions foncé faire quelques courses ( en laissant les minots à la maison en mode zombies attirés par la télé ).
Cette dernière situation n’avait pas été simple, car rien n’était vraiment mis en place pour gérer les clients et protéger le personnel des magasins. Ce qui d’après les infos, semble avoir bien changé depuis ( ouf ! ).
Du coup, faute de gants en plastique et de masques chirurgicaux, le Chéri et moi-même avions mis nos gants d’hiver et nos foulards devant le visage.
Problème, les foulards avaient tendance à tomber sans arrêt.
C’est pourquoi, ayant du temps à tuer, j’ai décidé de fabriquer pour toute la tribu, des masques en tissu.
Je sais très bien que ça n’a rien à voir avec de véritables masques d’hôpitaux, mais je me dis que ce sera déjà mieux que rien le jour où nous devrons sortir.
Au départ je comptais n’en faire que pour Vincent et moi, puisque les Gremlins n’ont rien à faire à l’extérieur. Mais dans le doute, comme on ne sait jamais ce qu’il peut se passer, j’en ai aussi préparé pour eux.
Je me suis inspirée de cette vidéo. J’ai juste ajouté entre les deux couches de tissu une couche de polaire ( histoire de faire une potentielle barrière supplémentaire ) et faute d’avoir de l’élastique, j’ai utilisé les bretelles de vieux soutiens-gorge qui traînaient dans mon placard ( ouais parce que depuis que je suis atteinte d’anorexie, mes seins ont décidé de partir en vacances et ne sont jamais revenus ^^ lâcheurs ! ).
Alors même si ces masques ne sont franchement pas THE sécurité face au Covid-19, ils pourront peut-être nous permettre d’éviter un peu plus d’être infectés… ( Puis les nains allant louper carnaval à l’école, ça donne un style ! prochaine atelier : je fais des confettis ^^ )
Sinon, y aussi l’option assommage du virus à coup de rouleau à pâtisserie et de spatule en bois, et big noyade avec du gel hydroalcoolique ^^
Au passage, si tu décides toi aussi de fabriquer des masques en tissu, n’oublies surtout pas de les passer en machine après chaque utilisation. C’est simple : tu sors en ayant ton masque sur la tronche, tu rentres, tu le jettes directement dans la machine et tu fonces te laver à fond les mimines !
Depuis 2015 je jongle tant bien que mal avec mes TCA. L’anorexie n’est franchement pas une partie de plaisir, mais je lutte au mieux pour m’en sortir.
Seulement pas évident de se voir telle que les autres me perçoive, quand le reflet dans le miroir me montre ce ventre proéminent. Ce fichu ventre qui me complexe tellement et dont j’ai régulièrement parlé à mes docs, sans que cela ne les interpelle plus que ça.
Pourtant, quand il décide de gonfler ( et de me gonfler ), il devient une véritable gène. Et pas que psychologiquement. Je me transforme en femme enceinte et suis certaine que je pourrai facilement gruger la file d’attente aux caisses ou encore récupérer une place assise dans le bus, lors de ces périodes là. Périodes qui depuis plus d’un an, sont devenues routinières. Un enfer quotidien, qui jour après jour me fais souffrir.
Car ce ventre, tel un énorme ballon, est aussi dur que du bois et très encombrant. Impossible de me plier en deux… Fortes douleurs dans le bas du ventre qui irradient jusque dans le dos, en passant par les reins. C’est à tel point que même sous les côtes et le thorax, je le sens pousser pour prendre encore plus de place. Trop de place. Bien trop de place.
Pour calmer cette douleur qui devient de plus en plus insupportable, j’ai tout essayé. Médicaments, huiles essentielles, bouillottes chaudes, bains brûlants, massages avec des huiles et/ou crèmes … Rien…. Pas moyen de contrecarrer le phénomène.
Certaines fois, la douleur a été si intense que je n’ai pas pu fermer l’œil de la nuit, ni stopper les larmes. Le Chéri a même voulu m’emmener à l’hôpital, ce que je n’ai pas tenu à faire.
Bien entendu, plus mon ventre gonfle, plus je me vois difforme, plus je me restreins niveau alimentation et plus j’augmente le sport. Ce qui finalement, ne résout rien, m’épuise d’avantage et me plonge tout doucement dans la déprime.
Alors que faire ? Comment arrêter cet engrenage infernal et retrouver une vie plus sereine ?
Mes médecins n’ayant pas l’air de vouloir m’aider ni de se préoccuper de ces détails, qui pour eux ne sont pas graves, j’ai pris le taureau par les cornes et j’ai agi seule.
Dans un premier temps, j’ai fait quelques recherches pour savoir à quoi pouvaient être liés ces symptômes. Bien souvent dans les livres et témoignages que j’ai lu, on parlait de soucis gynéco ou au niveau de la flore intestinale.
Suite à une consultation avec ma gygy, qui m’a expliqué que j’avais le ventre plein de gaz , j’ai décidé de prendre rendez-vous avec un gastro-entérologue.
Quelle bonne idée !
Il n’a pas fallu bien longtemps pour que l’on m’explique que je souffre du syndrome de l’intestin irritable et de dyspepsie. Les deux résultants certainement des mauvais traitements que j’ai infligé à mon corps via l’anorexie et ma mauvaise alimentation. J’ai tout simplement détruit mon microbiote et j’en paie les conséquences.
Après une écho, pas mal de questions et des prises de sang, c’est un petit bout de papier que l’on m’a remis, avec pour consigne d’éviter les aliments inscrits dessus.
Ces aliments sont des FODMAP ( pour en savoir plus c’est ici ) et ont la fâcheuse manie d’irriter l’intestin et de déclencher différents symptômes comme ceux cités plus haut. Le plan étant donc de supprimer dans un premier temps ces FODMAP , puis de les réintégrer doucement à l’alimentation, les uns après les autres, pour voir comment on réagit.
Tout le monde étant différent, il se peut que certaines personnes ne supporte absolument pas les glutens, alors que d’autres si. Ou encore que l’on parvienne à manger un peu de lactose sans souci, mais que passer une certaine dose cela provoque des douleurs. On y va donc petit peu par petit peu et on voit ce que l’on tolère ou non.
Cela fait plus de 15 jours que je suis une alimentation pauvre en FODMAP et je dois dire que j’en ressens déjà les bienfaits. Après la première semaine, mon ventre a retrouvé une allure normale. Partie la grosse boule qui me faisait tant souffrir. Je me lève le matin avec un ventre plat, qui certes, dans la journée peut un peu gonfler (mais rien de bien méchant comparé à cette dernière année ), mais qui ne me gène plus pour m’abaisser et ne me culpabilise plus comme avant.
Les douleurs elles aussi se font de plus en plus discrètes. J’apprends à les dompter et à les reconnaître. Je me rends doucement compte de ce que mon corps accepte ou non comme aliment. Par exemple, il y a quelques jours, je croquais dans un morceau de citron en mangeant mon poisson. J’ai rapidement ressenti une brûlure à l’estomac. Je n’ai pas cherché plus loin et j’ai laissé le reste de ma moitié de citron. Verdict : le jus passe bien, mais 1/2 citron tel quel, ça le fait moyen.
En même temps, je fais de plus petits repas. Le gastro ayant été très surpris de constater qu’alors que j’avais avalé juste un peu de potimarron à 7h la matin du rdv, mon estomac était totalement rempli à 11h passé lorsqu’il m’a fait l’écho.
Je sais désormais que je digère très lentement et que mon estomac étant petit, il vaut mieux que je limite les quantité en une seule prise.
Toutes ces astuces et ce diagnostique m’aident énormément. Non seulement mon moral est en hausse puisque je souffre beaucoup moins et parviens à bouger plus facilement, mais j’ai envie de manger à nouveau plus d’aliment ( et donc de lutter contre Ana ). Car le mois dernier, j’en étais encore à manger plus d’une dizaine de pommes par jour ( ouais , je sais, c’est énorme ), de la salade, des champignons et du poireau. Maintenant, je suis bien obligée de réintroduire les protéines pour tenir le coup. Je parviens même à me faire quelques plaisirs, comme des crêpes à l’amarante, des frites de patate douce ou des crèmes végétales .
Voyant que ces aliments que j’ai bien trop longtemps oubliés ne me font pas de mal, mais au contraire du bien, cela me pousse à continuer mes efforts.
Je ne dis pas que c’est toujours hyper facile. Mais avoir enfin mis le doigt sur ce qui déclenche ces douleurs, ces remontées acides et cette fatigue chronique, avoir eu un diagnostique et être reconnue comme ayant un souci médical ( et non pas comme une affabulatrice ), ça me permet d’avancer.
J’ai même réussi à me faire un petit restau avec ma voisine il y a peu de temps. Et attention! Pas le genre de moment où je demande à ce que l’on ne me serve qu’une salade et un fromage blanc. Je me suis régalée d’une belle et copieuse assiette de seiches à la plancha, avec un peu de salade et de délicieuses frites maison ( 5 ans sans toucher à pomme de terre ! THE défi de la mort qui tue ! ). Après quoi j’ai opté pour une boule de sorbet citron et une boule de sorbet framboise. Un pur instant de plaisir.
Comme quoi, quand on déniche le doc qui connaît son métier et veut bien écouter ses patients, ça ne peut être que positif!
Je vais donc continuer sur ma lancée et éviter encore les aliments trop riches en FODMAP de ma liste. Puis lorsque le gastro me dira que ce sera le moment, je les testerai petit à petit pour savoir les doses qui me conviendront.
Astuce : pour savoir si tel ou tel aliment est riche ou pauvre en FODMAP , et avoir quelques idées de recettes, va sur Fodmapedia
Depuis des années, je suis bien plus séries télé que films.
Ado, j’étais accro à la trilogie du samedi soir sur M6 et je ne ratais pas un épisode de Buffy contre les vampires, Charmed ou encore Angel. J’ai aussi passé des heures devant Les contes de la crypte, X-Files ( que j’avais même en jeu pc et où je n’ai jamais réussi à avancer ^^ ) et Supernatural, en étant je le reconnais, parfois un peu angoissée à l’idée de terminer ensuite la nuit seule dans l’appartement ( lorsque ma mère était de sortie ).
J’ai aussi eu ma période Hélène et les garçons ( ne me jette pas la pierre, j’ai déjà assez honte ^^ ), Beverly Hills, Hartley coeurs à vifs ( quelle nana n’a pas craqué sur Callan Mulvey alias Drazic ? ) ou encore La vie de famille ( c’est moi qui ai fait ça !? ).
En grandissant, je me suis tournée vers la danse en admirant les prouesses du groupe Upa Dance dans la série espagnole Un Dos Tres ( je reconnais que c’est en partie de là que ma naine tient son prénom ), mais aussi vers les enquêtes policières et les crimes en retrouvant David Boreanaz dans Bones ( plus aussi sexy que dans son personnage de vampire repenti, mais toujours pas mal ).
Bien évidemment, dans les années 90 j’ai surtout été marqué par THE série de tous les temps : Friends ! Impossible d’avoir grandi à cette époque sans avoir un minimum entendu parler de Rachel, Phoebe, Monica, Joey, Chandler et Ross. A moins d’avoir vécu dans un bunker !
C’est donc naturellement que l’idée de m’abonner à Netflix s’est imposée à moi. Et soyons clairs, ça n’a pas l’air de déplaire à la tribu.
Bien souvent, je me demande pourquoi j’ai encore une box tv avec un bouquet de chaîne basiques, puisque nous ne les regardons plus. Ou alors vraiment très rarement, du genre lorsqu’il y a un big bug avec Netflix ^^
Cette plateforme est une véritable source sans fin d’émissions télévisuelles. Il y en a pour tous les goûts et tous les ages.
Et comme tu l’auras compris, mon bonheur à moi quand je me connecte à Netflix, c’est de pouvoir dénicher des tas de séries tv.
Une petite récap’ de mes plus gros coups de cœur :
You : une adaptation d’une trilogie littéraire écrite par Caroline Kepnes, dans laquelle Joe Goldberg a une fâcheuse tendance à rechercher le grand amour quitte à devenir un peu énormément obsédé par l’élue de son cœur, au point de se transformer en un petit ami dangereux et paranoïaque.
Umbrella Academy : une série inspirée des BD du même nom, que j’avais adoré lire. Moi qui craignais de découvrir ce qu’allait bien pouvoir donner cette adaptation sur un écran, je dois dire que j’ai rapidement accroché. Même si tout n’est pas exactement comme dans les livres, les personnages et l’intrigue restent très intéressants. Une famille de super-héros qui se tapent sur le système, se réunit pour enquêter sur la mystérieuse mort du père, tout en essayant d’éviter l’apocalypse. La série est aussi déjantée que les BD et mon perso favori Klaus ( interprété par Robert Sheehan ) est encore mieux que celui que je m’étais imaginé en bouquinant.
Happy : âme sensible, s’abstenir ! Car ici, tu te retrouves dans l’univers tordu des comics inventés par Grant Morrison et Darick Robertson, qui sont aussi les créateurs de la série en question. Christopher Meloni n’a plus rien à voir avec son rôle de flic dans New York Unité Spéciale. C’est au travers de Nick, un ancien policier désormais tueur à gage, qu’il nous revient. Drogué, alcoolique, avec une vie pathétique, il a tout du mec qu’on préfère éviter et qui va nous faire changer de trottoir lorsqu’on le croise dans la rue. Lorsque sa fille dont il ignore jusque là l’existence, se fait kidnapper par un Père Noël fou, Nick se fait appeler à l’aide par Happy, une licorne bleue que seul lui peut voir et entendre. Pensant dans un premier temps perdre la tête ou être encore sous l’effet de stupéfiants, il finir par croire l’ami imaginaire de sa fille et va se plonger dans une traque pour la retrouver. Une série à ne surtout pas mettre dans les mains des plus jeunes, car elle est très trash !
Stranger Things : un mélange des années 80 / 90, où l’on retrouve de nombreux clins d’œil à des films / musiques / jeux de mon enfance. Un gosse qui disparaît sans raison et qui ne laisse derrière lui que son vélo, des événements étranges à la Stephen King qui se passent dans la petite ville sans histoire d’Hawkins, une gamine nommée Onze avec d’étranges pouvoirs, une mère qui finit par communiquer avec son enfant grâce à une guirlande lumineuse et des amis qui vont tout faire pour retrouver leur copain…. Il ne m’en fallait pas plus pour dévorer en quelques jours les différents épisodes.
Black Mirror : un thème commun » les nouvelles technologies « , pour des épisodes qui ont chacun leur propre histoire. Ce qui m’a beaucoup plu dans cette série, c’est justement le fait de pouvoir regarder les épisodes dans n’importe quel ordre, puisqu’ils ne se suivent pas. Ils montrent tous de façon moqueuse mais tellement juste, notre dépendance aux écrans et à la technologie qui nous entoure. De notre besoin de nous mettre en avant sur les réseaux sociaux en oubliant bien souvent notre vie réelle, à notre incapacité à nous gérer sans tous ces gadgets qui font notre quotidien, Black Mirror est une petite pépite qui nous met en garde sur notre avenir.
Good Girls : des mères de famille qui ont à première vue l’air bien sous tout rapport, vont finir par braquer un supermarché pour résoudre leurs problèmes d’argent. De fil en aiguille, elles vont se faire repérer par le gang du coin, qui va les obliger à collaborer avec lui. Pas évident de continuer à être une mère et une épouse présente, quand on doit désormais vivre dans le mensonge et la crainte de se faire pincer.
Atypical : Sam est un jeune autiste de 18 ans, passionné par les manchots, qui un jour annonce à sa famille qu’il désire avoir une petite copine. Au travers d’épisodes plein d’humour, on en apprend un peu plus sur son quotidien et sa façon de voir la vie, ainsi que sur sa famille ( un père qui a du mal à tisser des liens avec lui, une mère qui le couve beaucoup trop, une sœur toujours là pour lui qui parfois à l’impression de ne pas avoir toute l’attention qu’elle mérite , un ami et collègue de travail loufoque ). Une série avec un sujet fort, à la fois captivante et amusante.
The Crown : une série qui m’a beaucoup surprise. Au départ ce n’est pas le genre de thème qui m’intéresse. Je ne suis absolument pas faits historiques, ou histoire de la royauté. Mais à force d’en entendre parler, j’ai voulu me faire mon opinion. Belle découverte du coup. The Crown nous plonge dans la vie de la reine Élisabeth 2, allant de son enfance, à son couronnement, puis à son règne. Moi qui ne savais rien de cette famille royale, plusieurs points m’ont étonnée et par conséquent, captivée. Comme apprendre que normalement, la reine ne devait pas accéder à la couronne et que c’est suite au désistement de son oncle, puis la mort de son père, qu’elle en est arrivée là. Ou encore qu’elle a beaucoup regretté de ne pas avoir eu une éducation scolaire » normale » et que n’ayant pas appris les cours de base, elle était souvent embarrassée lors de conversations. Puis les petites intriguent familiales, les coups bas, les désaccords, ça donne aussi envie d’en voir davantage.
Workin’ Moms : une série où les jeunes mamans peuvent plus ou moins s’identifier aux personnages principaux. Être parents n’est pas de tout repos et ici, on en parle sans tabou. Allaitement, libido en berne, relation homme / femme, problème de couple, carrière professionnelle, envie ou non d’un autre enfant… C’est au travers d’un groupe de parole, avec des mères plus différentes les unes que les autres et pas forcément toujours très équilibrées, que ces sujets sont abordés de manière franche et crue. Ce qui bien évidemment donne des scènes plutôt comiques.
Lucifer : un diable que l’on ne peut qu’aimer ! Il est sexy, sûr de lui, avec un humour et des jeux de mots sans pareil. Comme il en avait assez de devoir gérer les enfers, il a décidé de prendre sa retraite et de venir sur la Terre pour devenir patron du Lux, un nightclub à la mode se trouvant à Los Angeles. Et quand l’envie lui en prend, il donne un petit coup de main à une policière qui semble être immunisée contre ses pouvoirs.
La Casa De Papel : qui n’en a pas entendu parler ? Il faut être un ermite pour ne pas avoir déjà vu ne serait-ce qu’une affiche avec un masque de Dali et une tenue rouge. Pour la faire courte, cette série devrait nous pousser à nous remettre en question, car à l’instar de Breaking Bad , on prend partie pour les méchants de l’histoire. On espère que ces braqueurs vont s’en sortir et que la police continuera à être menée en bateau par le Professeur, le cerveau du casse du siècle.
The Witcher : une première saison qui fait son petit effet si comme moi tu es fan de magie, dragon et univers fantastique. Ici on est en plein dans le fantasy médiéval et bien évidemment de nombreuses querelles ont lieu entre les différents peuples. Dans cette partie, on suit les aventures d’un Sorceleur chasseur de monstres, d’une sorcière et d’une princesse, au destin commun. Encore une série inspirée de bouquins, qui donne envie justement de se plonger dedans.
Arrested Development : un peu d’humour et de vannes légères ( ou pas ) ne font pas de mal de temps en temps. Ce n’est pas avec cette série que l’on augmente ton intellect ^^ Mais on rit des situations dans lesquelles se retrouve la famille Bluth, qui suite à l’arrestation du père pour abus de biens sociaux, voit ses capitaux bloqués. Terminé le luxe et bonjour la galère du travail.
Poupée Russe : Natasha Lyonne que j’ai connu lorsque j’étais ado dans American Pie, est à la fois créatrice de cette série et l’actrice principale. Elle est prise dans une spirale infernale, l’obligeant à mourir sans cesse et à revenir à la vie toujours au même instant, lors de sa fête d’anniversaire. Elle essaye désespérément de mettre fin à cette situation mortelle.
Bates Motel : un grand plongeon dans l’adolescence de Norman Bates, le psychopathe du roman Psychose, dont Alfred Hitchcock réalisa un film du même nom. On apprend petit à petit comment ce jeune homme tellement proche de sa mère ( bien trop proche ) qui a l’air parfait et si serviable, va se transformer en tueur, sans qu’il n’en soit conscient.
The Last Kingdom : un beau gosse Saxon avec une sacrée crinière, qui fut kidnappé par les Scandinaves puis adopté par l’un d’eux, et qui a bien du mal à savoir à quel camp il appartient… Une atmosphère à la Vikings, des batailles à longueur d’épisodes, du sexe, de la traîtrise… Et quelques personnages qu’on voudrait bien étriper de nos mains !
Dirk Gently : quand un ancien hobbit ( Elijah Wood ) fait la rencontre d’un détective holistique ( Samuel Barnett ), qui croit à l’interconnexion fondamentale de toute chose , ça donne une série bien marrante. Des méthodes d’investigation étranges qui mènent bien souvent à des situations loufoques, des éléments qui n’ont ni queue ni tête pour le commun des mortels mais qui sont forcément reliés d’une manière ou d’une autre pour le détective, dans une série inspirée des romans de Douglas Adams.
Santa Clarita Diet : une mère de famille interprétée par Drew Barrymore se change un jour en zombie sans savoir pourquoi. Mais pas un zombie crade et putride comme on a l’habitude de l’imaginer, qui ne sait plus que grogner et déambuler bizarrement. Elle, elle garde toute sa tête ( ou presque ), ainsi que son physique avantageux. Et c’est aidé de sa fille et de son époux, qu’elle va tenter de calmer ses nouvelles pulsions et son envie de dévorer de la chair humaine, tout en continuant à bosser, gérer sa maison et à jouer son rôle de mère et de femme aimante. Même si pour cela, toute la charmante famille va devoir mentir régulièrement et cacher quelques cadavres dans le placard.
Living With Yourself : une série qui a un côté Mes doubles, ma femme et moi, et dans laquelle on retrouve Paul Rudd ( alias Ant-Man ou encore le mec de Phoebe dans Friends ). On le retrouve même doublement, puisque suite à un procédé devant faire de lui une meilleure personne, il se voit dupliqué. Il va donc devoir vivre avec cet autre lui, qui essaie de le remplacer autant à son travail, qu’auprès de sa femme et de ses amis.
Dark Crystal : cette série est une préquelle du film de 1982, mettant en scène des marionnettes. J’adore le fait que l’aspect de la version originale est été conservé, tout en y ajoutant quelques éléments réalisés avec nos techniques cinématographiques actuelles. Il aurait été inconcevable de se plonger dans l’univers de Dark Crystal sans inclurent des marionnettes! On y découvre le conflit entre les Gelflings et les Skeksès , qui usant du pouvoir du Dark Crystal, écrasent petit à petit le premier peuple. Mon plus gros coup de cœur et une série qui est géniale à regarder avec sa tribu !
Daybreak : un univers post-apocalyptique où tous les adultes sont transformés en zombies qui cherchent à dévorer les gamins et un lycéen, Josh Wheeler qui tente de retrouver celle dont il est fou amoureux. On ajoute à cela des tas de références aux années 80/90 et surtout Matthew Broderick qui jouait l’ado rebelle et futé de La folle journée de Ferris Bueller. Ce qui donne une série drôle, sans prise de tête, qui malheureusement n’aura pas de seconde saison.
En ce mercredi, jour des gremlins, je m’en viens te dire que j’ai récidivé ! Mouais m’sieurs dames ! Je me suis à nouveau amusée à coller des stickers, comme si j’étais encore une môme. Faut dire que j’en suis une dans mon fort intérieur. Et je le crie haut et fort ! Je suis une gamine fan de Panini et de ses albums !
Cette fois-ci, pas de dessins animés. C’est dans un tout autre univers que je me suis plongée. Entourée de Owen et Claire, je suis partie affronter et même aider quelques grosses bêtes théoriquement disparues de notre monde.
Le starter Jurassic World Fallen Kingdom comprend 1 album + 5 pochettes, et coûte 3€90. C’est armée de ce pack de départ et de quelques pochettes d’autocollants supplémentaires, que j’ai pris plaisir à revivre ce film.
Les couleurs ne sont pas aussi vives que pour la version sur Le Roi Lion, ce qui du coup correspond plutôt bien à l’ambiance de Jurassic World. D’ailleurs, il y a un point bien sympa au niveau de la couverture : la peau des dinos est en relief et texturée.
En ce qui concerne les stickers, il y en a différents types. Les basiques avec une scène du film imprimée. Les phosphorescents, qui brillent dans le noir. Les lenticulaires, qui dévoilent leurs secrets lorsqu’on les bouge. Et les brillants, qui ont un sublime jeu de lumières quand les rayons du soleil tapent dessus. Certains ont même un effet texturé comme du velours.
Le petit point un peu dérangeant à mon goût, c’est qu’il y a trop d’images regroupant plusieurs autocollants. Je veux dire par là qu’il faut par exemple 4 stickers pour créer une image d’un dinosaure. Et j’avoue que comme lorsque j’étais môme, je n’aime pas vraiment ça, car ce n’est pas évident de tout rassembler. Mais bon, comme dirait l’autre, c’est le jeu ^^
Puis Panini a la solution. En fin d’album il y a toutes les astuces pour commander les vignettes manquantes. De quoi pouvoir terminer la collection et remplir entièrement l’album.
Au final, j’ai du mal à savoir lequel de mes 2 albums Panini je préfère. Je n’arrive pas à choisir entre mon côté ultra fan de Disney et mon penchant pour Chris Pratt… Euh, non… Pour les créatures d’un autre temps.
Quel serait ton choix ? Plutôt team Simba ou team reptiles?
C’est exactement le dilemme auquel tu vas devoir répondre sur mon compte Instagram, pour tenter ta chance à mon concours avec Panini, et peut-être remporter un de ces albums avec des pochettes de stickers ! Fonce jouer !
Ce week-end au Parc Chanot, d’étranges créatures rôdaient dans les allées. Certaines effrayantes, d’autres féeriques… Quelques unes étaient même si peu vêtues qu’avec la grisaille et le froid bien installés, j’en suis rapidement venue à les plaindre.
Malgré le côté maléfique de certains de ces êtres, ils parvenaient très bien à cohabiter avec les autres personnages qui se trouvaient là, allant même jusqu’à défiler auprès d’eux. Ou encore à prendre la pose avec de jeunes mortels recherchant leur attention.
Nous n’avons rien manqué, bien armés de notre programme.
Exposition de statuettes à l’effigie des plus grands Super-héros, des personnages Disney, mais aussi des vilains en tout genre, et village Star Wars.
Zone US, où l’on pouvait admirer des véhicules américains, ainsi que la reconstitution d’une scène de crime.
Espace jeux vidéo, avec les consoles à la mode pour des parties endiablées de Fifa / Call of duty / Super smash bros , mais aussi des versions vintages et des bornes d’arcade. Le grand plus de cette année : les différents modèles de jeux en réalité virtuelle, qui allaient du simple casque au fauteuil animé. Il y en avait des gamers dans ce coin là !
Secteur basé sur les jeux de société, mais aussi les jeux de type Magic.
Plongeon dans le monde d’Harry Potter avec une belle exposition mettant en avant chaque films.
Rencontre avec des auteurs de talent dont le travail de certains me tente tout particulièrement de découvrir pour ensuite te donner mon avis ( comme J.K-Gras, Nathalie Bagadey, ou Overkiller) . Pour les fans de bouquins, il y avait à la fois des mangas, comics, romans, bd…
Bien évidemment, de nombreux stands kawaii, recouverts d’articles de cosplay, de gadgets, de porte-clés, de funko pop et de peluches trop craquantes, étaient de la partie. Pas simple de garder son portefeuille bien fermé, lorsque tu croises à chaque pas, de superbes sacs, des tee-shirts avec tes persos favoris ou encore d’anciens jouets de ton enfance.
D’ailleurs, je me demande si l’excuse » l’odeur était trop alléchante » peut être valable devant un banquier mécontent… Car entre les gaufres fourrées à l’allure de poisson, les macarons de toutes les couleurs, les churros, les plats asiatiques ( sushi, ramen, yakitori, etc) , les muffins, les crêpes, les cacahuètes grillées, les marrons, les hot-dogs, les pizzas, les glaces, les bonbons, ainsi que les boissons fumantes, le bar à saké et la taverne médiévale, il était impossible de mourir de faim ou de soif.
Et parce qu’au Hero Festival, on pense aux petits creux et moments gourmands, une fois rentré chez soi, il y avait aussi un grand stand de confiserie asiat’ : KitKat aux parfums introuvables en France, chocolats, bonbons et biscuits en forme de Mario / Pokémon / ou autres, pop-corn avec encore des saveurs différentes des nôtres…
Les coins que j’ai énormément appréciés :
le village médiéval en extérieur, où j’ai craqué pour quelques jolies pierres précieuses de chez La pince créative (chut ! cadeau qui ira dans le calendrier de l’avent de ma fille) et où j’aurai bien aussi acheté une sublime tenue ou encore de beaux sacs en cuir, et un mug version crâne de chez Les 9 royaumes
le stand de la web série Noob, dont toute la tribu est fan ( on a eu la chance de pouvoir tester le prototype de leur futur jeu vidéo et je peux vous dire que ça déchire !)
le stand de customisation de playmobil Deklick ( tous les ans des nouveautés)
Des animations ont eu lieu tout au long du week-end, avec des démonstrations d’arts martiaux, des défilés et performances, des ateliers ( monter un Gunpla, faire un origami, dessiner…).
Et surtout, la venue tant attendue de plusieurs guest-stars : Stanislav Yanevski alias Viktor Krum nous a expliqué qu’il avait adoré jouer la scène de son entrée dans Poudlard ( Harry Potter et la coupe de feu), Luka Peros nous a révélé qu’au départ il n’avait pas passé le casting pour son personnage de Marseille (dans La Casa de Papel) mais pour un autre, et Chantal Goya a fait chanter petits et grands.
Avec tout ça, on n’a pas eu le temps de s’ennuyer !
Un grand merci à toute l’équipe du Hero Festival pour nous avoir une nouvelle fois permis d’assister à ce bel événement ! Et bravo pour tout le travail fourni !